Désormais, les organisations internationales et l'ensemble des institutions onusiennes craignent l'effet de la pénurie des produits alimentaires de base, donc, la flambée des prix, à la suite des récents évènements politiques dans le monde. Le secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Supachai Panitchpakdi, a, en effet, indiqué que «la volatilité des prix des produits agricoles de base, des matières premières industrielles et du pétrole a d'énormes répercussions négatives sur les groupes vulnérables, tels que les ménages à faibles revenus des pays en développement, dont les dépenses alimentaires peuvent représenter jusqu'à 80% de leur budget». Intervenant au deuxième Forum mondial des matières premières organisé à Genève dans une conjoncture où les prix des matières premières se rapprochent des niveaux atteints lors des crises alimentaires de 2008, Panitchpakdi a appelé à davantage d'efforts pour «identifier les leviers politiques qui peuvent freiner la volatilité excessive des prix et les maintenir ainsi dans une fourchette raisonnable», selon un communiqué publié à New York par l'Onu. Ainsi, la diversification de l'économie de bon nombre de pays, notamment les pays en voie de développement, telle que l'Algérie, doit être imminente, selon la Cnuced afin d'assurer l'autosuffisance alimentaire. Donc, le développement de l'agriculture devient une grande priorité, estime cette instance. Ce responsable a également appelé les pays tributaires de ces matières premières à diversifier leurs économies pour réduire leur vulnérabilité à l'égard des marchés. Rareté des produits alimentaires Avant 2008, près de 850 millions de personnes à travers le monde faisaient face à un manque de nourriture. La crise de 2008 avait ajouté près de 100 millions de personnes supplémentaires, touchant en premier lieu les populations des plus pauvres, dans les zones les plus durement touchées. «Il y a de sérieuses préoccupations quant à la façon dont les marchés des produits de base ont évolué ces dernières années. Depuis la mi-2010, les matières premières ont, pour la deuxième fois en trois ans, connu une très forte volatilité des prix», a-t-il observé, mettant en garde contre «les distorsions spéculatives qui compliquent la gestion économique de la production des matières premières et de leur commerce». Selon la Cnuced, les événements naturels comme les inondations au Pakistan et les incendies en Russie ont stimulé la pression à la hausse sur les prix des produits agricoles comme le blé et le coton, et cette pression vient s'ajouter à l'accroissement de la demande des pays connaissant des économies à croissance rapide comme la Chine. Alors que pour des millions de personnes, les dépenses alimentaires représentent une partie importante du budget familial, il est important de limiter les fluctuations des prix aux forces de l'offre et de la demande et de réduire toute influence de la spéculation financière sur ces produits, insiste la Cnuced. De son côté, Pascal Lamy, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a averti que 2011 «verra le prix de la plupart des matières premières en hausse, avec l'augmentation de PIB mondial qui renforce la demande, emmenée par les économies émergentes». Selon l'OMC, le PIB mondial devrait en effet croître de 4% cette année, avec plus de 70% de la croissance mondiale assurée par les marchés émergents comme la Chine, l'Inde et l'Amérique latine. «La volatilité est à son comble sur les marchés fermés. Elle faiblit dans les marchés ouverts», a-t-il ajouté, avant de souligner «l'importance de terminer le cycle des négociations sur la libéralisation du commerce international, communément appelé ''Cycle de Doha''». La libéralisation des échanges commerciaux et la levée des barrières douanières, ainsi que l'intégration économique dans le concert mondial sont considérées comme des facteurs essentiels de la libre circulation des marchandises, donc, du développement du commerce international. La Cnuced montre que les pays repliés sur eux-mêmes ont des difficultés à réguler le marché interne des produits alimentaires. Désormais, les organisations internationales et l'ensemble des institutions onusiennes craignent l'effet de la pénurie des produits alimentaires de base, donc, la flambée des prix, à la suite des récents évènements politiques dans le monde. Le secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Supachai Panitchpakdi, a, en effet, indiqué que «la volatilité des prix des produits agricoles de base, des matières premières industrielles et du pétrole a d'énormes répercussions négatives sur les groupes vulnérables, tels que les ménages à faibles revenus des pays en développement, dont les dépenses alimentaires peuvent représenter jusqu'à 80% de leur budget». Intervenant au deuxième Forum mondial des matières premières organisé à Genève dans une conjoncture où les prix des matières premières se rapprochent des niveaux atteints lors des crises alimentaires de 2008, Panitchpakdi a appelé à davantage d'efforts pour «identifier les leviers politiques qui peuvent freiner la volatilité excessive des prix et les maintenir ainsi dans une fourchette raisonnable», selon un communiqué publié à New York par l'Onu. Ainsi, la diversification de l'économie de bon nombre de pays, notamment les pays en voie de développement, telle que l'Algérie, doit être imminente, selon la Cnuced afin d'assurer l'autosuffisance alimentaire. Donc, le développement de l'agriculture devient une grande priorité, estime cette instance. Ce responsable a également appelé les pays tributaires de ces matières premières à diversifier leurs économies pour réduire leur vulnérabilité à l'égard des marchés. Rareté des produits alimentaires Avant 2008, près de 850 millions de personnes à travers le monde faisaient face à un manque de nourriture. La crise de 2008 avait ajouté près de 100 millions de personnes supplémentaires, touchant en premier lieu les populations des plus pauvres, dans les zones les plus durement touchées. «Il y a de sérieuses préoccupations quant à la façon dont les marchés des produits de base ont évolué ces dernières années. Depuis la mi-2010, les matières premières ont, pour la deuxième fois en trois ans, connu une très forte volatilité des prix», a-t-il observé, mettant en garde contre «les distorsions spéculatives qui compliquent la gestion économique de la production des matières premières et de leur commerce». Selon la Cnuced, les événements naturels comme les inondations au Pakistan et les incendies en Russie ont stimulé la pression à la hausse sur les prix des produits agricoles comme le blé et le coton, et cette pression vient s'ajouter à l'accroissement de la demande des pays connaissant des économies à croissance rapide comme la Chine. Alors que pour des millions de personnes, les dépenses alimentaires représentent une partie importante du budget familial, il est important de limiter les fluctuations des prix aux forces de l'offre et de la demande et de réduire toute influence de la spéculation financière sur ces produits, insiste la Cnuced. De son côté, Pascal Lamy, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a averti que 2011 «verra le prix de la plupart des matières premières en hausse, avec l'augmentation de PIB mondial qui renforce la demande, emmenée par les économies émergentes». Selon l'OMC, le PIB mondial devrait en effet croître de 4% cette année, avec plus de 70% de la croissance mondiale assurée par les marchés émergents comme la Chine, l'Inde et l'Amérique latine. «La volatilité est à son comble sur les marchés fermés. Elle faiblit dans les marchés ouverts», a-t-il ajouté, avant de souligner «l'importance de terminer le cycle des négociations sur la libéralisation du commerce international, communément appelé ''Cycle de Doha''». La libéralisation des échanges commerciaux et la levée des barrières douanières, ainsi que l'intégration économique dans le concert mondial sont considérées comme des facteurs essentiels de la libre circulation des marchandises, donc, du développement du commerce international. La Cnuced montre que les pays repliés sur eux-mêmes ont des difficultés à réguler le marché interne des produits alimentaires.