La révolte menée par la rue égyptienne depuis plus d‘une semaine fait vraisemblablement des émules parmi plusieurs autres Etats arabes. En effet, la tension est montée d‘un cran au Yémen et en Jordanie, alors qu‘au Soudan, la rue commence à prendre le relais de sa voisine du Nord. Au Yémen, pays déjà fragilisé par les rebelles «houthis» du Sud, le président, en poste depuis 21 ans, a d‘ores et déjà déclaré qu‘il ne postulerait pas à la prochaine présidentielle dans une tentative d‘apaiser l‘ esprit des Yéménites dopés par les révolutions tunisienne et égyptienne. Dans un discours prononcé devant le Parlement, le président Saleh s‘est déclaré «contre un mandat à vie, et contre la transmission héréditaire du pouvoir», et a annoncé le report sine die des législatives du 27 avril et dont la tenue en l‘absence d‘une réforme politique était contestée par l‘opposition. «Je suis contre un mandat à vie, et contre la transmission héréditaire du pouvoir» a-t-il affirmé. Début mars prochain, les parlementaires yéménites devaient examiner une révision constitutionnelle susceptible d‘ouvrir la voie à une élection à vie du président. Le discours du président yéménite est intervenu à la veille d‘une «journée de la colère» jeudi dernier, à l‘appel de l‘opposition. En Jordanie, le nouveau Premier ministre désigné par le roi Abdallah II a entamé des négociations pour former un nouveau gouvernement, dont la composante sera connue samedi ou dimanche prochain. Cependant, le principal parti d‘opposition, le Front de l‘Action Islamique (FAI), a estimé que le nouveau Premier ministre Maarouf Bakhit n‘est pas un réformateur. «Maarouf Bakhit a conduit les pires élections législatives en Jordanie» lors de son mandat de Premier ministre en 2007 et «il n‘est pas un réformateur», a déclaré Zaki Bani Rsheid, membre du comité exécutif du FAI. «Il n‘est pas l‘homme pour diriger la période transitoire et pour sortir de la crise qu‘endure la Jordanie», a-t-il ajouté. Pour rappel, Maarouf Bakhit a été Premier ministre de 2005 à 2007. Il a été aussi ambassadeur en Israël. Le FAI et la Confrérie des Frères Musulmans devaient se réunir mardi après-midi pour évaluer les «conséquences de cette décision», a expliqué Rsheid. Idem pour le Soudan où la population a manifesté il y a quelques jours contre le gouvernement. Dimanche dernier, soit le jour de l‘annonce des résultats en faveur de la récession du sud du pays, un étudiant est tombé sous les balles des policiers alors qu‘on déplorait une centaine de blessés. C‘est dire que la grogne commence à se faire sentir dans plusieurs Etats arabes, consécutivement aux développements des situations dans les rues tunisienne et égyptienne. Selon les Etats-Unis, les pays à grand risque de soulèvement sont la Libye, la Syrie, la Jordanie et le Maroc. La révolte menée par la rue égyptienne depuis plus d‘une semaine fait vraisemblablement des émules parmi plusieurs autres Etats arabes. En effet, la tension est montée d‘un cran au Yémen et en Jordanie, alors qu‘au Soudan, la rue commence à prendre le relais de sa voisine du Nord. Au Yémen, pays déjà fragilisé par les rebelles «houthis» du Sud, le président, en poste depuis 21 ans, a d‘ores et déjà déclaré qu‘il ne postulerait pas à la prochaine présidentielle dans une tentative d‘apaiser l‘ esprit des Yéménites dopés par les révolutions tunisienne et égyptienne. Dans un discours prononcé devant le Parlement, le président Saleh s‘est déclaré «contre un mandat à vie, et contre la transmission héréditaire du pouvoir», et a annoncé le report sine die des législatives du 27 avril et dont la tenue en l‘absence d‘une réforme politique était contestée par l‘opposition. «Je suis contre un mandat à vie, et contre la transmission héréditaire du pouvoir» a-t-il affirmé. Début mars prochain, les parlementaires yéménites devaient examiner une révision constitutionnelle susceptible d‘ouvrir la voie à une élection à vie du président. Le discours du président yéménite est intervenu à la veille d‘une «journée de la colère» jeudi dernier, à l‘appel de l‘opposition. En Jordanie, le nouveau Premier ministre désigné par le roi Abdallah II a entamé des négociations pour former un nouveau gouvernement, dont la composante sera connue samedi ou dimanche prochain. Cependant, le principal parti d‘opposition, le Front de l‘Action Islamique (FAI), a estimé que le nouveau Premier ministre Maarouf Bakhit n‘est pas un réformateur. «Maarouf Bakhit a conduit les pires élections législatives en Jordanie» lors de son mandat de Premier ministre en 2007 et «il n‘est pas un réformateur», a déclaré Zaki Bani Rsheid, membre du comité exécutif du FAI. «Il n‘est pas l‘homme pour diriger la période transitoire et pour sortir de la crise qu‘endure la Jordanie», a-t-il ajouté. Pour rappel, Maarouf Bakhit a été Premier ministre de 2005 à 2007. Il a été aussi ambassadeur en Israël. Le FAI et la Confrérie des Frères Musulmans devaient se réunir mardi après-midi pour évaluer les «conséquences de cette décision», a expliqué Rsheid. Idem pour le Soudan où la population a manifesté il y a quelques jours contre le gouvernement. Dimanche dernier, soit le jour de l‘annonce des résultats en faveur de la récession du sud du pays, un étudiant est tombé sous les balles des policiers alors qu‘on déplorait une centaine de blessés. C‘est dire que la grogne commence à se faire sentir dans plusieurs Etats arabes, consécutivement aux développements des situations dans les rues tunisienne et égyptienne. Selon les Etats-Unis, les pays à grand risque de soulèvement sont la Libye, la Syrie, la Jordanie et le Maroc.