Une cour d'appel brésilienne a confirmé mardi la condamnation à deux ans de prison en milieu ouvert pour usage de faux passeport de l'ex-militant italien d'extrême gauche, Cesare Battisti, qui attend une décision de la Cour suprême sur une demande d'extradition de Rome. La sentence initiale avait été prononcée le 25 février 2010. Cesare Battisti, 56 ans, était accusé d'être entré au Brésil en 2004 avec un passeport italien falsifié, ce qu'il contestait. "C'était un passeport italien authentique au nom d'une autre personne sur lequel il y avait ma photo" , avait-il assuré. Cet ex-membre du groupuscule des Prolétaires armés pour le communisme est écroué depuis 2007 à Brasilia à la demande de l'Italie, où il a été condamné à la perpétuité par contumace en 1993 pour quatre meurtres commis dans les années 1970, dont il a toujours nié être l'auteur. Il a obtenu en janvier 2009 le statut de réfugié politique au Brésil et, lors de son dernier jour de mandat, le 31 décembre 2010, le président Luiz Inacio Lula da Silva avait décidé de ne pas l'extrader, mettant en avant les risques de persécution en Italie. Cette décision avait déclenché la colère de Rome. La Cour suprême du Brésil, qui s'était exprimée en faveur de l'extradition de Battisti en 2009, doit examiner ce mois-ci, après la fin des vacances judiciaires, la décision de Lula et vérifier qu'elle est conforme au traité d'extradition entre les deux pays. Une cour d'appel brésilienne a confirmé mardi la condamnation à deux ans de prison en milieu ouvert pour usage de faux passeport de l'ex-militant italien d'extrême gauche, Cesare Battisti, qui attend une décision de la Cour suprême sur une demande d'extradition de Rome. La sentence initiale avait été prononcée le 25 février 2010. Cesare Battisti, 56 ans, était accusé d'être entré au Brésil en 2004 avec un passeport italien falsifié, ce qu'il contestait. "C'était un passeport italien authentique au nom d'une autre personne sur lequel il y avait ma photo" , avait-il assuré. Cet ex-membre du groupuscule des Prolétaires armés pour le communisme est écroué depuis 2007 à Brasilia à la demande de l'Italie, où il a été condamné à la perpétuité par contumace en 1993 pour quatre meurtres commis dans les années 1970, dont il a toujours nié être l'auteur. Il a obtenu en janvier 2009 le statut de réfugié politique au Brésil et, lors de son dernier jour de mandat, le 31 décembre 2010, le président Luiz Inacio Lula da Silva avait décidé de ne pas l'extrader, mettant en avant les risques de persécution en Italie. Cette décision avait déclenché la colère de Rome. La Cour suprême du Brésil, qui s'était exprimée en faveur de l'extradition de Battisti en 2009, doit examiner ce mois-ci, après la fin des vacances judiciaires, la décision de Lula et vérifier qu'elle est conforme au traité d'extradition entre les deux pays.