Le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, a indiqué, hier, que son pays compte saisir la Cour internationale de justice de la Haye contre la décision du Brésil de ne pas extrader un ressortissant italien recherché par la justice italienne. L'Italie fera "absolument tout" contre le refus de Brasilia de renvoyer à Rome, Cesare Battisti, terroriste italien condamné à perpétuité par la justice italienne, en 1993, a affirmé Frattini, précisant à un journal romain, de "porter l'affaire devant la Cour internationale de La Haye". Frattini a estimé que ce refus de l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva est "un précédent très grave" pouvant avoir "un impact sur le sort de nombreux criminels en fuite". Il a ajouté que la décision de Lula avait "même surpris les tribunaux brésiliens célèbres". Auparavant, l'ambassadeur brésilien à Rome avait été convoqué au ministère italien des Affaires étrangères lui demandant d'informer la nouvelle présidente brésilienne, Dilma Rousseff, des vœux de l'Italie concernant ce ressortissant réfugié au Brésil et qui clame son innocence. Evoquant les relations bilatérales, il a affirmé qu'elles seraient affectées "peut-être", par cette affaire. Frattini a estimé que le traité qui va être signé entre Rome et Brasilia, sera "reporté", excluant cependant, qu'il serait annulé. Pour lui, "la lutte contre le terrorisme, ne peut pas tolérer des trous noirs comme celui provoqué" par l'ancien Président Lula. Le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, a indiqué, hier, que son pays compte saisir la Cour internationale de justice de la Haye contre la décision du Brésil de ne pas extrader un ressortissant italien recherché par la justice italienne. L'Italie fera "absolument tout" contre le refus de Brasilia de renvoyer à Rome, Cesare Battisti, terroriste italien condamné à perpétuité par la justice italienne, en 1993, a affirmé Frattini, précisant à un journal romain, de "porter l'affaire devant la Cour internationale de La Haye". Frattini a estimé que ce refus de l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva est "un précédent très grave" pouvant avoir "un impact sur le sort de nombreux criminels en fuite". Il a ajouté que la décision de Lula avait "même surpris les tribunaux brésiliens célèbres". Auparavant, l'ambassadeur brésilien à Rome avait été convoqué au ministère italien des Affaires étrangères lui demandant d'informer la nouvelle présidente brésilienne, Dilma Rousseff, des vœux de l'Italie concernant ce ressortissant réfugié au Brésil et qui clame son innocence. Evoquant les relations bilatérales, il a affirmé qu'elles seraient affectées "peut-être", par cette affaire. Frattini a estimé que le traité qui va être signé entre Rome et Brasilia, sera "reporté", excluant cependant, qu'il serait annulé. Pour lui, "la lutte contre le terrorisme, ne peut pas tolérer des trous noirs comme celui provoqué" par l'ancien Président Lula.