Pour Louisa Hanoune, « le Conseil des ministres a apporté d'importants correctifs dans les domaines de l'emploi et commerce », estimant que « la levée de l'état d'urgence est une initiative positive, car cela dégage des intentions de résoudre des problèmes sensibles ». Pour Louisa Hanoune, « le Conseil des ministres a apporté d'importants correctifs dans les domaines de l'emploi et commerce », estimant que « la levée de l'état d'urgence est une initiative positive, car cela dégage des intentions de résoudre des problèmes sensibles ». Le Parti des travailleurs prend acte des nouvelles mesures décidées par le président de la République à l'issue du récent Conseil des ministres et suggère d'aller encore plus loin dans les réformes. « Il est temps de revenir à nos fondamentaux et construire une réelle démocratie socialiste », a martelé la Secrétaire générale du PT, animant hier un meeting populaire dans une salle à Alger. Pour Louisa Hanoune, « le Conseil des ministres a apporté d'importants correctifs dans les domaines de l'emploi et commerce », estimant que « la levée de l'état d'urgence est une initiative positive, car cela dégage des intentions de résoudre des problèmes sensibles ». Cependant, elle s'est interrogée sur le maintien de l'interdiction des marches dans la capitale, en dépit des « changements et acquis » survenus depuis 2001 à ce jour, partant de la conviction que « ce n'est pas les émeutes qui vont dicter les décisions de l'Etat ». Tout en saluant l'ouverture des médias lourds aux différents partis politiques, la SG du PT a relevé que « le changement politique promis par le président de la République tant escompté tarde toujours à voir le jour». Plus explicite, elle a appelé à une rupture définitive avec le « système impérialiste », véhiculé par le FMI, l'OMC et l'accord d'association avec l'UE, car « Il est inconcevable d'imaginer une telle rupture sans des institutions politiques fortes », a-t-elle ajouté. Quant aux mesures incitatives édictées dans le Conseil des ministres concernant la promotion de l'emploi, Louisa Hanoune a salué les efforts consentis par les pouvoirs publics, mais appelle en revanche à davantage d'efforts afin de juguler la spéculation et combattre le marché informel. C'est ainsi qu'elle a demandé la réouverture des grandes surfaces commerciales, et réhabiliter l'Office national du commerce (ex-ONACO). Aussi a-t-elle suggéré d'appliquer « une échelle mobile des salaires » pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens, abolir le filet social et allouer une pension pour les chômeurs (RMI), soit l'équivalent du SNMG. « Les révolutions sont des processus pas des recettes » La SG du PT a salué la position prise par l'Algérie par rapport aux développements qui s'opèrent en Tunisie et en Egypte, c'est-à-dire le « respect des peuples et pas des régimes » et la bannissement de l'ingérence étrangère. Tout en saluant « la révolution tunisienne » et « la révolte égyptienne », Louisa Hanoune a appelé à faire « la part des choses », pour dire que la situation en Algérie est toute différente. « Les révolutions sont des processus et pas des recettes », a-t-elle martelé, expliquant que les révoltes des peuples tunisien et égyptien sont le fruit d'un impérialisme occidental à outrance mais aussi à la soumission excessive des dirigeants de ces deux pays à l'instar d'autres Etats du Moyen-Orient. Pour étayer ses propos, la conférencière a rappelé les fameux événements d'octobre 1988, où des révoltes ont été enregistrées au Nigeria, au Venezuela et en Jordanie mais pas ailleurs, notamment dans les pays arabes. « Ne tombons pas dans l'amalgame et les arrière-pensées », a-t-elle encore ajouté, dénonçant dans la foulée la politique impérialiste des Etats-Unis qui « tendent à transformer toute révolte à des révolutions oranges importées ». Pour Mme Hanoune, la révolution tunisienne revêt une grande symbolique, en ce sens qu'elle vise la rupture complète avec le régime en place, par le biais d'une révolte menée par les jeunes et les travailleurs. En Egypte en revanche, « la décantation ne s'est pas encore opérée », car « il y a des forces réactionnaires et obscurantistes qui chevauchent ». Cela représentant un enjeu capital pour les Etats-Unis, le sort d'Israël dans la région étant étroitement lié à celui de l'Egypte. « Qu'importe à Obama si les militaires prennent le pouvoir, pour peu qu'ils arrangent leur politique dans la région », a indiqué la SG du PT pour illustrer les grandes tractations et manœuvres autour de la situation qui prévaut actuellement en Egypte. Le Parti des travailleurs prend acte des nouvelles mesures décidées par le président de la République à l'issue du récent Conseil des ministres et suggère d'aller encore plus loin dans les réformes. « Il est temps de revenir à nos fondamentaux et construire une réelle démocratie socialiste », a martelé la Secrétaire générale du PT, animant hier un meeting populaire dans une salle à Alger. Pour Louisa Hanoune, « le Conseil des ministres a apporté d'importants correctifs dans les domaines de l'emploi et commerce », estimant que « la levée de l'état d'urgence est une initiative positive, car cela dégage des intentions de résoudre des problèmes sensibles ». Cependant, elle s'est interrogée sur le maintien de l'interdiction des marches dans la capitale, en dépit des « changements et acquis » survenus depuis 2001 à ce jour, partant de la conviction que « ce n'est pas les émeutes qui vont dicter les décisions de l'Etat ». Tout en saluant l'ouverture des médias lourds aux différents partis politiques, la SG du PT a relevé que « le changement politique promis par le président de la République tant escompté tarde toujours à voir le jour». Plus explicite, elle a appelé à une rupture définitive avec le « système impérialiste », véhiculé par le FMI, l'OMC et l'accord d'association avec l'UE, car « Il est inconcevable d'imaginer une telle rupture sans des institutions politiques fortes », a-t-elle ajouté. Quant aux mesures incitatives édictées dans le Conseil des ministres concernant la promotion de l'emploi, Louisa Hanoune a salué les efforts consentis par les pouvoirs publics, mais appelle en revanche à davantage d'efforts afin de juguler la spéculation et combattre le marché informel. C'est ainsi qu'elle a demandé la réouverture des grandes surfaces commerciales, et réhabiliter l'Office national du commerce (ex-ONACO). Aussi a-t-elle suggéré d'appliquer « une échelle mobile des salaires » pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens, abolir le filet social et allouer une pension pour les chômeurs (RMI), soit l'équivalent du SNMG. « Les révolutions sont des processus pas des recettes » La SG du PT a salué la position prise par l'Algérie par rapport aux développements qui s'opèrent en Tunisie et en Egypte, c'est-à-dire le « respect des peuples et pas des régimes » et la bannissement de l'ingérence étrangère. Tout en saluant « la révolution tunisienne » et « la révolte égyptienne », Louisa Hanoune a appelé à faire « la part des choses », pour dire que la situation en Algérie est toute différente. « Les révolutions sont des processus et pas des recettes », a-t-elle martelé, expliquant que les révoltes des peuples tunisien et égyptien sont le fruit d'un impérialisme occidental à outrance mais aussi à la soumission excessive des dirigeants de ces deux pays à l'instar d'autres Etats du Moyen-Orient. Pour étayer ses propos, la conférencière a rappelé les fameux événements d'octobre 1988, où des révoltes ont été enregistrées au Nigeria, au Venezuela et en Jordanie mais pas ailleurs, notamment dans les pays arabes. « Ne tombons pas dans l'amalgame et les arrière-pensées », a-t-elle encore ajouté, dénonçant dans la foulée la politique impérialiste des Etats-Unis qui « tendent à transformer toute révolte à des révolutions oranges importées ». Pour Mme Hanoune, la révolution tunisienne revêt une grande symbolique, en ce sens qu'elle vise la rupture complète avec le régime en place, par le biais d'une révolte menée par les jeunes et les travailleurs. En Egypte en revanche, « la décantation ne s'est pas encore opérée », car « il y a des forces réactionnaires et obscurantistes qui chevauchent ». Cela représentant un enjeu capital pour les Etats-Unis, le sort d'Israël dans la région étant étroitement lié à celui de l'Egypte. « Qu'importe à Obama si les militaires prennent le pouvoir, pour peu qu'ils arrangent leur politique dans la région », a indiqué la SG du PT pour illustrer les grandes tractations et manœuvres autour de la situation qui prévaut actuellement en Egypte.