Cette équipe qui doit appuyer le Groupe de haut niveau de l'Union africaine pour le règlement de la crise doit séjourner à Abidjan du 6 au 10 février, a indiqué un communiqué de l'organisation panafricaine. Cette équipe qui doit appuyer le Groupe de haut niveau de l'Union africaine pour le règlement de la crise doit séjourner à Abidjan du 6 au 10 février, a indiqué un communiqué de l'organisation panafricaine. Après avoir tenu sa première réunion sous la présidence du Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'UA, M. Ramtane Lamamra, les experts africains auront des "consultations avec les parties prenantes" dans cette crise et tenteront de trouver une solution à l'impasse qui dure depuis l'élection présidentielle du 28 novembre en Côte d'Ivoire. "Sur la base de ces consultations, l'équipe soumettra un rapport aux chefs d'Etat des pays membres du Groupe de haut niveau, qui l'examineront lors de leur réunion prévue à Nouakchott". L'équipe a, lors de sa réunion, réaffirmé son appel lancé par le Groupe de haut niveau à toutes les parties ivoiriennes pour qu'elles fassent preuve de la plus grande retenue, s'abstiennent de toute action pouvant compliquer davantage la situation et apportent leur entière coopération aux efforts visant à résoudre rapidement la crise. Ce groupe de haut niveau ira à Abidjan pour y rencontrer les parties et leur soumettre des "propositions de sortie de crise", alors le chef de l'Etat sortant Gbagbo refuse de quitter le pouvoir au profit de Ouattara, seul président reconnu par la communauté internationale et qui a remporté la présidentielle. L'UA a annoncé, fin janvier, lors de son dernier sommet à Addis Abeba, la constitution du panel de chefs d'Etat africains, chargé de présenter des décisions "contraignantes" pour les deux présidents ivoiriens proclamés Gbagbo et Ouattara, tout en réitérant sa position considérant toujours M. Ouattara comme le vainqueur du scrutin présidentiel. Ce panel, sous la conduite des présidents mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, tchadien Idriss Deby, sud-africain Jacob Zuma, burkinabè Blaise Compaore et tanzanien Jakaya Kikwete, se rendra prochainement, à une date encore indéterminée, en Côte d'Ivoire. Il tentera de résoudre d'ici un mois la crise politique ivoirienne, en amenant "Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir" dans le pays "par la négociation". Le panel de l'UA pour la Côte d'Ivoire a été bien appuyé par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, qui a appelé "le président Ouattara à former un gouvernement d'union nationale". Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Y.J. Choi a promis de "tout faire" pour soutenir les efforts de l'UA pour une solution à la crise ivoirienne "dans un mois". Le représentant onusien a rappelé à ce propos qu'"Alassane Ouattara est le président élu", et que sur cette base, le panel africain va "travailler pour trouver une solution". Cette initiative africaine intervient alors que la situation dans ce pays tend à ce dégrader de jour en jour. Selon M. Choi, "l'impasse politique en Côte d'Ivoire a entraîné une dégradation de la situation humanitaire, avec 20.000 personnes déplacées internes et 33.000 réfugiés ivoiriens au Libéria". Selon des chiffres de l'ONU, 271 personnes ont été tuées dans les violences post-électorales depuis le 16 décembre dernier dans ce pays. Des violations des droits de l'Homme ont été également constatées, d'après le responsable onusien qui a révélé "plus de 270 décès et de nombreuses disparitions et des arrestations arbitraires depuis le 16 décembre 2010''. Depuis l'élection présidentielle du 28 novembre dernier en Côte-d'Ivoire, remportée par Alassane Ouattara, reconnu comme chef de l'Etat légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale, dont l'UA, Laurent Gbagbo refuse toujours de céder le pouvoir à Alassane Ouattara malgré les pressions et les menaces de recourir à l'intervention militaire de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest). Fin janvier, l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa), dont la BCEAO est la banque émettrice, a accordé à Alassane Ouattara la gestion des comptes ivoiriens de la BCEAO, et retiré la signature du chef d'Etat sortant. Les sanctions de la BCEAO s'ajoutent à celles des pays européens (gel des avoirs), contre le camp Gbagbo et des entreprises ivoiriennes (ports, banques, pétrole...) accusées de financer un pouvoir "illégitime". Alassane Ouattara et son gouvernement vivent toujours retranchés dans un hôtel sous blocus de l'armée fidèle à Laurent Gbagbo. Après avoir tenu sa première réunion sous la présidence du Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'UA, M. Ramtane Lamamra, les experts africains auront des "consultations avec les parties prenantes" dans cette crise et tenteront de trouver une solution à l'impasse qui dure depuis l'élection présidentielle du 28 novembre en Côte d'Ivoire. "Sur la base de ces consultations, l'équipe soumettra un rapport aux chefs d'Etat des pays membres du Groupe de haut niveau, qui l'examineront lors de leur réunion prévue à Nouakchott". L'équipe a, lors de sa réunion, réaffirmé son appel lancé par le Groupe de haut niveau à toutes les parties ivoiriennes pour qu'elles fassent preuve de la plus grande retenue, s'abstiennent de toute action pouvant compliquer davantage la situation et apportent leur entière coopération aux efforts visant à résoudre rapidement la crise. Ce groupe de haut niveau ira à Abidjan pour y rencontrer les parties et leur soumettre des "propositions de sortie de crise", alors le chef de l'Etat sortant Gbagbo refuse de quitter le pouvoir au profit de Ouattara, seul président reconnu par la communauté internationale et qui a remporté la présidentielle. L'UA a annoncé, fin janvier, lors de son dernier sommet à Addis Abeba, la constitution du panel de chefs d'Etat africains, chargé de présenter des décisions "contraignantes" pour les deux présidents ivoiriens proclamés Gbagbo et Ouattara, tout en réitérant sa position considérant toujours M. Ouattara comme le vainqueur du scrutin présidentiel. Ce panel, sous la conduite des présidents mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, tchadien Idriss Deby, sud-africain Jacob Zuma, burkinabè Blaise Compaore et tanzanien Jakaya Kikwete, se rendra prochainement, à une date encore indéterminée, en Côte d'Ivoire. Il tentera de résoudre d'ici un mois la crise politique ivoirienne, en amenant "Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir" dans le pays "par la négociation". Le panel de l'UA pour la Côte d'Ivoire a été bien appuyé par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, qui a appelé "le président Ouattara à former un gouvernement d'union nationale". Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Y.J. Choi a promis de "tout faire" pour soutenir les efforts de l'UA pour une solution à la crise ivoirienne "dans un mois". Le représentant onusien a rappelé à ce propos qu'"Alassane Ouattara est le président élu", et que sur cette base, le panel africain va "travailler pour trouver une solution". Cette initiative africaine intervient alors que la situation dans ce pays tend à ce dégrader de jour en jour. Selon M. Choi, "l'impasse politique en Côte d'Ivoire a entraîné une dégradation de la situation humanitaire, avec 20.000 personnes déplacées internes et 33.000 réfugiés ivoiriens au Libéria". Selon des chiffres de l'ONU, 271 personnes ont été tuées dans les violences post-électorales depuis le 16 décembre dernier dans ce pays. Des violations des droits de l'Homme ont été également constatées, d'après le responsable onusien qui a révélé "plus de 270 décès et de nombreuses disparitions et des arrestations arbitraires depuis le 16 décembre 2010''. Depuis l'élection présidentielle du 28 novembre dernier en Côte-d'Ivoire, remportée par Alassane Ouattara, reconnu comme chef de l'Etat légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale, dont l'UA, Laurent Gbagbo refuse toujours de céder le pouvoir à Alassane Ouattara malgré les pressions et les menaces de recourir à l'intervention militaire de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest). Fin janvier, l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa), dont la BCEAO est la banque émettrice, a accordé à Alassane Ouattara la gestion des comptes ivoiriens de la BCEAO, et retiré la signature du chef d'Etat sortant. Les sanctions de la BCEAO s'ajoutent à celles des pays européens (gel des avoirs), contre le camp Gbagbo et des entreprises ivoiriennes (ports, banques, pétrole...) accusées de financer un pouvoir "illégitime". Alassane Ouattara et son gouvernement vivent toujours retranchés dans un hôtel sous blocus de l'armée fidèle à Laurent Gbagbo.