«Consternée» par le rejet du pourvoi de Florence Cassez, qui purge une peine de 60 ans de prison, Michèle Alliot-Marie prévient que cette décision «déplorable» pèsera sur les relations franco-mexicaines. «Un déni de justice». La ministre française des Affaires étrangères ne mâche pas ses mots. Le rejet du pourvoi de la Française Florence Cassez, emprisonnée au Mexique depuis plus de cinq ans, pèsera sur les relations franco-mexicaines, a prévenu jeudi soir Michèle Alliot-Marie L'«amparo» - pourvoi en cassation - est la dernière voie de recours au Mexique et cette action était présentée comme celle de la dernière chance pour Florence Cassez, 36 ans, condamnée à 60 ans de prison pour des enlèvements qu'elle a toujours réfutés. Le gouvernement français va «explorer toutes les voies de droit à sa disposition, sur le plan national et international, pour accompagner les actions que Florence Cassez décidera d'entreprendre», a assuré Michèle Alliot-Marie. Elle a également indiqué qu'elle ne participerait à aucune manifestation de l'Année du Mexique qui vient de commencer et qu'elle avait convoqué vendredi l'ambassadeur du Mexique. Des propos que le ministère des Affaires étrangères mexicain a aussitôt déploré, dans un communiqué transmis au Figarofr. Nicolas Sarkozy, qui a plaidé en vain auprès du président mexicain, Felipe Calderon, pour que la jeune femme soit extradée en France, recevra de son côté les parents de Florence Cassez lundi prochain, a annoncé l'avocat de ces derniers. Depuis son arrestation en décembre 2005, la jeune femme, soutenue par l'avocat Franck Berton, n'a cessé de clamer son innocence. Ce dernier a fait part de sa «colère énorme» jeudi à l'annonce de la décision. La défense de Florence Cassez au Mexique a de son côté indiqué qu'elle pourrait saisir la Cour interaméricaine des droits de l'Homme, basée au Costa Rica. Mais cette procédure risque de durer des années. Florence Cassez, est «très déçue mais elle n'a pas d'autre choix que de continuer son combat», a rapporté son avocat mexicain, Me Agustin Acosta. Le comité de soutien de Florence Cassez a de son côté jugé que la décision mexicaine était «incompréhensible», et a appelé à la suspension de l'année du Mexique en France. «Consternée» par le rejet du pourvoi de Florence Cassez, qui purge une peine de 60 ans de prison, Michèle Alliot-Marie prévient que cette décision «déplorable» pèsera sur les relations franco-mexicaines. «Un déni de justice». La ministre française des Affaires étrangères ne mâche pas ses mots. Le rejet du pourvoi de la Française Florence Cassez, emprisonnée au Mexique depuis plus de cinq ans, pèsera sur les relations franco-mexicaines, a prévenu jeudi soir Michèle Alliot-Marie L'«amparo» - pourvoi en cassation - est la dernière voie de recours au Mexique et cette action était présentée comme celle de la dernière chance pour Florence Cassez, 36 ans, condamnée à 60 ans de prison pour des enlèvements qu'elle a toujours réfutés. Le gouvernement français va «explorer toutes les voies de droit à sa disposition, sur le plan national et international, pour accompagner les actions que Florence Cassez décidera d'entreprendre», a assuré Michèle Alliot-Marie. Elle a également indiqué qu'elle ne participerait à aucune manifestation de l'Année du Mexique qui vient de commencer et qu'elle avait convoqué vendredi l'ambassadeur du Mexique. Des propos que le ministère des Affaires étrangères mexicain a aussitôt déploré, dans un communiqué transmis au Figarofr. Nicolas Sarkozy, qui a plaidé en vain auprès du président mexicain, Felipe Calderon, pour que la jeune femme soit extradée en France, recevra de son côté les parents de Florence Cassez lundi prochain, a annoncé l'avocat de ces derniers. Depuis son arrestation en décembre 2005, la jeune femme, soutenue par l'avocat Franck Berton, n'a cessé de clamer son innocence. Ce dernier a fait part de sa «colère énorme» jeudi à l'annonce de la décision. La défense de Florence Cassez au Mexique a de son côté indiqué qu'elle pourrait saisir la Cour interaméricaine des droits de l'Homme, basée au Costa Rica. Mais cette procédure risque de durer des années. Florence Cassez, est «très déçue mais elle n'a pas d'autre choix que de continuer son combat», a rapporté son avocat mexicain, Me Agustin Acosta. Le comité de soutien de Florence Cassez a de son côté jugé que la décision mexicaine était «incompréhensible», et a appelé à la suspension de l'année du Mexique en France.