La réunion qui devait avoir lieu hier entre les représentants du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et le syndicat algérien des paramédicaux (SAP), n'a finalement pas eu lieu. La réunion qui devait avoir lieu hier entre les représentants du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et le syndicat algérien des paramédicaux (SAP), n'a finalement pas eu lieu. L'ordre du jour de cette réunion devait porter sur la revendication des paramédicaux, qui sont en grève illimitée depuis le 8 février dernier, et les solutions préconisées par le ministère pour répondre aux revendications du SAP. « Ce n'est pas du tout sérieux et on ne comprend pas cette attitude du ministère qui a fait faux bond » a indiqué le secrétaire général du SAP, Lounes Gachi en précisant avoir reçu hier un appel téléphonqiue du directeur des ressources humaines du ministère de la Santé lui demandant de « passer au ministère s'il veut pour discuter du problème de la grève ». Lounes Gachi, très en colère, dit ne pas « comprendre cette attitude alors que nous au syndicat on s'attendait à recevoir une invitation officielle et tenir aussi une rencontre officielle qui sera sanctionnée par un procès verbal. Or rien de tout cela. Pour nous, il est clair que cette attitude traduit le souci du ministère de ne prendre aucun engagement officiel écrit par rapport à nos revendications ». Lounes Gachi a, pour rappel, annoncé il y'a trois jours que le ministre a pris langue avec le syndicat pour tenir une rencontre ce dimanche. Notre interlocuteur, joint hier, affirme « qu'aucun prédécesseur du ministre Djamal Ould Abbès ne s'est comporté de cette manière, à croire qu'il a peur de prendre des engagements ». En tout cas, selon Gachi, « cette attitude confirme bel et bien que le ministère n'a rien fait de concret pour répondre favorablement aux revendications des 90.000 paramédicaux ». Dans un communiqué rendu public hier, le bureau national du SAP constate « avec regret l'irresponsabilité du ministre de la Santé qui n'arrive même pas à mettre de l'ordre dans son département ministériel en gérant ce conflit anarchiquement, ne relevant pas la gravité de la situation et le pourrissement que tout cela pourra engendrer ». La réunion du conseil national du SAP, qui devait se tenir aujourd'hui lundi pour examiner justement le contenu des discussions qui étaient prévues hier entre la direction du syndicat et les représentants du ministère de la de la Santé a donc, en toute logique, été annulée. Pour rappel, le SAP a initié cette grève illimitée pour revendiquer l'institution du LMD dans la formation des paramédicaux qui ne sont pas encore dotés d'un statut particulier dont l'élaboration a connu beaucoup de retard, et leur classification dans la catégorie 11 A. Avant cette grève illimitée, les paramédicaux, toujours à l'appel du SAP, ont déclenché une grève de deux jours, les 1 et 2 février. « Les paramédicaux restent mobilisés et la grève se poursuit, malgré les pressions et les intimidations » nous dira encore Lounes Gachi. Le grévistes ont dénoncé l'attitude du ministère qui, à la veille du déclenchement de ce débrayage, a instruit les directeurs des établissements hospitaliers, pour « briser cette grève par tous les moyens dont, notamment, les intimidations et les menaces de licenciement ». Mais malgré ces pressions, la grève est largement suivie dans au moins 44 wilayas avec un taux de suivi oscillant ente 88% et 90%. Cette appréciation est contredite par le ministère de la Santé qui considère que la grève « est totalement injustifiée et illégale ». Considérant qu'elle n'est observée partiellement donc que dans une vingtaine de wilayas, le ministère, contrairement au SAP, estime que le taux de suivi a été de 11,24% seulement. Le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbas, a déclaré à maintes reprises que son département a déposé un projet de statut particulier des paramédicaux au niveau de la direction générale de la Fonction publique ou toutes les préoccupations des paramédicaux, y compris l'institution du LMD, ont été prises en charge. L'ordre du jour de cette réunion devait porter sur la revendication des paramédicaux, qui sont en grève illimitée depuis le 8 février dernier, et les solutions préconisées par le ministère pour répondre aux revendications du SAP. « Ce n'est pas du tout sérieux et on ne comprend pas cette attitude du ministère qui a fait faux bond » a indiqué le secrétaire général du SAP, Lounes Gachi en précisant avoir reçu hier un appel téléphonqiue du directeur des ressources humaines du ministère de la Santé lui demandant de « passer au ministère s'il veut pour discuter du problème de la grève ». Lounes Gachi, très en colère, dit ne pas « comprendre cette attitude alors que nous au syndicat on s'attendait à recevoir une invitation officielle et tenir aussi une rencontre officielle qui sera sanctionnée par un procès verbal. Or rien de tout cela. Pour nous, il est clair que cette attitude traduit le souci du ministère de ne prendre aucun engagement officiel écrit par rapport à nos revendications ». Lounes Gachi a, pour rappel, annoncé il y'a trois jours que le ministre a pris langue avec le syndicat pour tenir une rencontre ce dimanche. Notre interlocuteur, joint hier, affirme « qu'aucun prédécesseur du ministre Djamal Ould Abbès ne s'est comporté de cette manière, à croire qu'il a peur de prendre des engagements ». En tout cas, selon Gachi, « cette attitude confirme bel et bien que le ministère n'a rien fait de concret pour répondre favorablement aux revendications des 90.000 paramédicaux ». Dans un communiqué rendu public hier, le bureau national du SAP constate « avec regret l'irresponsabilité du ministre de la Santé qui n'arrive même pas à mettre de l'ordre dans son département ministériel en gérant ce conflit anarchiquement, ne relevant pas la gravité de la situation et le pourrissement que tout cela pourra engendrer ». La réunion du conseil national du SAP, qui devait se tenir aujourd'hui lundi pour examiner justement le contenu des discussions qui étaient prévues hier entre la direction du syndicat et les représentants du ministère de la de la Santé a donc, en toute logique, été annulée. Pour rappel, le SAP a initié cette grève illimitée pour revendiquer l'institution du LMD dans la formation des paramédicaux qui ne sont pas encore dotés d'un statut particulier dont l'élaboration a connu beaucoup de retard, et leur classification dans la catégorie 11 A. Avant cette grève illimitée, les paramédicaux, toujours à l'appel du SAP, ont déclenché une grève de deux jours, les 1 et 2 février. « Les paramédicaux restent mobilisés et la grève se poursuit, malgré les pressions et les intimidations » nous dira encore Lounes Gachi. Le grévistes ont dénoncé l'attitude du ministère qui, à la veille du déclenchement de ce débrayage, a instruit les directeurs des établissements hospitaliers, pour « briser cette grève par tous les moyens dont, notamment, les intimidations et les menaces de licenciement ». Mais malgré ces pressions, la grève est largement suivie dans au moins 44 wilayas avec un taux de suivi oscillant ente 88% et 90%. Cette appréciation est contredite par le ministère de la Santé qui considère que la grève « est totalement injustifiée et illégale ». Considérant qu'elle n'est observée partiellement donc que dans une vingtaine de wilayas, le ministère, contrairement au SAP, estime que le taux de suivi a été de 11,24% seulement. Le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbas, a déclaré à maintes reprises que son département a déposé un projet de statut particulier des paramédicaux au niveau de la direction générale de la Fonction publique ou toutes les préoccupations des paramédicaux, y compris l'institution du LMD, ont été prises en charge.