Le règlement du contentieux entre l'Algérie et la France, relatif aux conséquences des explosions et essais nucléaires dans le Sahara algérien, ne peut se faire qu'à travers des accords bilatéraux, a indiqué dimanche à Reggane (Adrar), M. Bruno Barillot, délégué auprès du gouvernement autonome de Polynésie, chargé du suivi des conséquences des essais nucléaires. Ce dernier, qui a pris part à la journée commémorative du 51e anniversaire du premier essai nucléaire français à Reggane a reconnu, l'impossibilité d'appliquer la loi française sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires en Algérie, préconisant, à ce titre, des accords bilatéraux entre les deux pays sur les compensations et le nettoyage des sites contaminés par la radioactivité. La Loi Morin, publiée dans le Journal officiel de la République française, en 2010, "n'a eu, dans le cas de l'Algérie, qu'un effet d'annonce", a-t-il souligné, estimant que "les conditions et les documents exigés ne sont pas dignes d'un pays comme la France qui se dit berceau des droits de l'Homme". S'agissant des questions liées aux répercussions géologiques des essais et explosions nucléaires, il a préconisé l'installation de systèmes similaires au niveau du site de Tan Affela, à In Ekker (Tamanrasset), qui a connu 13 essais nucléaires souterrains, et d'explorer, a-t-il dit, les conséquences géologiques de ces essais et voir si elles n'ont pas causé de failles. Le règlement du contentieux entre l'Algérie et la France, relatif aux conséquences des explosions et essais nucléaires dans le Sahara algérien, ne peut se faire qu'à travers des accords bilatéraux, a indiqué dimanche à Reggane (Adrar), M. Bruno Barillot, délégué auprès du gouvernement autonome de Polynésie, chargé du suivi des conséquences des essais nucléaires. Ce dernier, qui a pris part à la journée commémorative du 51e anniversaire du premier essai nucléaire français à Reggane a reconnu, l'impossibilité d'appliquer la loi française sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires en Algérie, préconisant, à ce titre, des accords bilatéraux entre les deux pays sur les compensations et le nettoyage des sites contaminés par la radioactivité. La Loi Morin, publiée dans le Journal officiel de la République française, en 2010, "n'a eu, dans le cas de l'Algérie, qu'un effet d'annonce", a-t-il souligné, estimant que "les conditions et les documents exigés ne sont pas dignes d'un pays comme la France qui se dit berceau des droits de l'Homme". S'agissant des questions liées aux répercussions géologiques des essais et explosions nucléaires, il a préconisé l'installation de systèmes similaires au niveau du site de Tan Affela, à In Ekker (Tamanrasset), qui a connu 13 essais nucléaires souterrains, et d'explorer, a-t-il dit, les conséquences géologiques de ces essais et voir si elles n'ont pas causé de failles.