L'Association des banques et des établissements financiers (Abef) recommande une prolongation de l'accompagnement des micro-entreprises, de 3 à 5 années, afin d'élargir leur viabilité et l'élargissement de cet accompagnement à plusieurs aspect. L'Association des banques et des établissements financiers (Abef) recommande une prolongation de l'accompagnement des micro-entreprises, de 3 à 5 années, afin d'élargir leur viabilité et l'élargissement de cet accompagnement à plusieurs aspect. Dans un entretien accordé à l'APS, le délégué général de l'Abef, Abderrahmane Benkhalfa, a estimé que l'accompagnement de ces primo-investisseurs doit se poursuivre le long de la phase de mise en exploitation de la micro-entreprise confrontée à un marché concurrentiel. Outre la prolongation de l'accompagnement, l'Abef propose son élargissement aux aspects managérial et commercial de la micro-entreprise. M. Benkhalfa a expliqué qu'il s'agit de mettre en place un "accompagnement actif managérial et commercial", outre le "suivi administratif", en vue de réunir les conditions pour que la micro-entreprise soit "viable et compétitive". L'accompagnement commercial doit porter, notamment, sur "la richesse des débouchés, la certification des produits de la micro-entreprise et un réseaux d'écoulement", a-t-il précisé. Les Agences nationales de soutien à l'emploi de jeunes et de gestion du microcrédit (Ansej et Angem) et la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) dispensent un accompagnement personnalisé au jeune promoteur durant la réalisation du projet d'activité et le démarrage de la micro-entreprise. Cet accompagnement intervient pendant le montage des projets des jeunes promoteurs, leur passage devant le comité de sélection, de validation et de financement et durant la phase de démarrage des projets. Le promoteur bénéficie également d'un suivi d'un conseiller animateur pendant les trois premières années de l'exploitation de l'activité. Les deux agences de l'emploi, l'Ansej et la Cnac, doivent ainsi créer autour d'elles une "pépinière de bureaux conseils" à travers le territoire national pour accompagner les jeunes entrepreneurs dans la mise en exploitation du projet d'activité, a préconisé M. Benkhalfa. Evaluant le volet financement, il a indiqué que quelque 150.000 projets d'activités réalisés dans le cadre des deux dispositifs d'emploi (Ansej/Cnac), au premier semestre de l'année 2010, ont bénéficié de crédits bancaires et ont généré "plus de 900.000 emplois". Le délégué général de l'Abef a précisé que les "deux tiers" du financement de ces projets d'activité sont à la charge des banques, estimant à ce sujet que "les risques pèsent trop sur un partenaire par rapport aux autres". Le taux du crédit octroyé par une banque au profit d'un jeune promoteur représente "70% du montant global du projet d'activité et ce, dans le cadre d'un financement triangulaire (agence-banque-apport personnel)", a-t-il encore expliqué. "S'il y a une restructuration du financement du projet d'activité, il faudrait tenir compte de l'équilibre dans le partage des risques entre le postulant (autofinancement), le financement de l'Etat (les agences d'emploi) et les banques", a-t-il dit. M. Benkhalfa a évoqué, en outre, la nécessité de mettre en place un système de contrôle semestriel du recouvrement des créances par filière et par secteur d'activité, assuré par les banques, l'Ansej et la Cnac. I. A. Dans un entretien accordé à l'APS, le délégué général de l'Abef, Abderrahmane Benkhalfa, a estimé que l'accompagnement de ces primo-investisseurs doit se poursuivre le long de la phase de mise en exploitation de la micro-entreprise confrontée à un marché concurrentiel. Outre la prolongation de l'accompagnement, l'Abef propose son élargissement aux aspects managérial et commercial de la micro-entreprise. M. Benkhalfa a expliqué qu'il s'agit de mettre en place un "accompagnement actif managérial et commercial", outre le "suivi administratif", en vue de réunir les conditions pour que la micro-entreprise soit "viable et compétitive". L'accompagnement commercial doit porter, notamment, sur "la richesse des débouchés, la certification des produits de la micro-entreprise et un réseaux d'écoulement", a-t-il précisé. Les Agences nationales de soutien à l'emploi de jeunes et de gestion du microcrédit (Ansej et Angem) et la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) dispensent un accompagnement personnalisé au jeune promoteur durant la réalisation du projet d'activité et le démarrage de la micro-entreprise. Cet accompagnement intervient pendant le montage des projets des jeunes promoteurs, leur passage devant le comité de sélection, de validation et de financement et durant la phase de démarrage des projets. Le promoteur bénéficie également d'un suivi d'un conseiller animateur pendant les trois premières années de l'exploitation de l'activité. Les deux agences de l'emploi, l'Ansej et la Cnac, doivent ainsi créer autour d'elles une "pépinière de bureaux conseils" à travers le territoire national pour accompagner les jeunes entrepreneurs dans la mise en exploitation du projet d'activité, a préconisé M. Benkhalfa. Evaluant le volet financement, il a indiqué que quelque 150.000 projets d'activités réalisés dans le cadre des deux dispositifs d'emploi (Ansej/Cnac), au premier semestre de l'année 2010, ont bénéficié de crédits bancaires et ont généré "plus de 900.000 emplois". Le délégué général de l'Abef a précisé que les "deux tiers" du financement de ces projets d'activité sont à la charge des banques, estimant à ce sujet que "les risques pèsent trop sur un partenaire par rapport aux autres". Le taux du crédit octroyé par une banque au profit d'un jeune promoteur représente "70% du montant global du projet d'activité et ce, dans le cadre d'un financement triangulaire (agence-banque-apport personnel)", a-t-il encore expliqué. "S'il y a une restructuration du financement du projet d'activité, il faudrait tenir compte de l'équilibre dans le partage des risques entre le postulant (autofinancement), le financement de l'Etat (les agences d'emploi) et les banques", a-t-il dit. M. Benkhalfa a évoqué, en outre, la nécessité de mettre en place un système de contrôle semestriel du recouvrement des créances par filière et par secteur d'activité, assuré par les banques, l'Ansej et la Cnac. I. A.