Etant donné que le prix du kérosène augmente suite à la hausse des cours du pétrole et des carburants, les tarifs des billets des compagnies aériennes seront certainement revus à la hausse afin d'éviter des déficits financiers et des problèmes de trésorerie. L'année 2011 censée être profitable pour le secteur aérien pourrait être "très difficile" à gérer en raison de la hausse du prix de pétrole, a averti mercredi le patron de l'Association internationale du transport aérien (IATA). "Les tarifs du pétrole constituent un gros problème qui pourrait radicalement changer la situation du secteur", a affirmé Giovanni Bisignani lors d'une conférence de presse à Tokyo. Selon lui, l'année pourrait de ce fait "être très difficile à gérer, alors qu'on l'espérait profitable". Les prix du brut sont en hausse ces derniers jours à cause de la recrudescence des tensions dans le monde arabe, sur fond de craintes pour l'approvisionnement en gaz et produits pétroliers. Le cours du brut a atteint des niveaux inédits depuis 2008, en raison principalement de l'escalade meurtrière en Libye, l'un des principaux producteurs d'or noir en Afrique. "Un baril à 104 dollars, cela signifie une facture de 32 milliards de dollars pour le secteur aérien", a précisé Bisignani en marge d'une conférence à Tokyo, alors que les cours réels sont même supérieurs. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a atteint un pic à 108,57 dollars dans la matinée de mardi, un prix inédit depuis septembre 2008. "Une partie (du renchérissement) sera couverte par les surcharges (appliquées sur le prix des billets), mais cela relève de décisions commerciales. Pour les compagnies, c'est un fardeau", a souligné le patron de l'IATA. La situation du secteur est selon lui doublement menacée, les effets n'étant pas seulement liés à la hausse des prix du carburant mais aussi aux effets sur le marché, notamment pour les compagnies européennes, a relevé Bisignani, rappelant que le Moyen-Orient est une zone qui compte. A l'inverse, le patron de l'IATA s'est félicité de l'évolution de la demande en Asie. Cette région "change rapidement et le centre de gravité (de la planète) se déplace de l'Europe vers les pays asiatiques", notant que la région Asie-Pacifique avait été la plus lucrative en 2010, devant le marché nord-américain. Les crises politiques et les troubles sociaux au Moyen Orient été en Afrique du Nord (Libye….) ont dopé les prix des hydrocarbures et provoqué des tensions boursières. A. A. Etant donné que le prix du kérosène augmente suite à la hausse des cours du pétrole et des carburants, les tarifs des billets des compagnies aériennes seront certainement revus à la hausse afin d'éviter des déficits financiers et des problèmes de trésorerie. L'année 2011 censée être profitable pour le secteur aérien pourrait être "très difficile" à gérer en raison de la hausse du prix de pétrole, a averti mercredi le patron de l'Association internationale du transport aérien (IATA). "Les tarifs du pétrole constituent un gros problème qui pourrait radicalement changer la situation du secteur", a affirmé Giovanni Bisignani lors d'une conférence de presse à Tokyo. Selon lui, l'année pourrait de ce fait "être très difficile à gérer, alors qu'on l'espérait profitable". Les prix du brut sont en hausse ces derniers jours à cause de la recrudescence des tensions dans le monde arabe, sur fond de craintes pour l'approvisionnement en gaz et produits pétroliers. Le cours du brut a atteint des niveaux inédits depuis 2008, en raison principalement de l'escalade meurtrière en Libye, l'un des principaux producteurs d'or noir en Afrique. "Un baril à 104 dollars, cela signifie une facture de 32 milliards de dollars pour le secteur aérien", a précisé Bisignani en marge d'une conférence à Tokyo, alors que les cours réels sont même supérieurs. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a atteint un pic à 108,57 dollars dans la matinée de mardi, un prix inédit depuis septembre 2008. "Une partie (du renchérissement) sera couverte par les surcharges (appliquées sur le prix des billets), mais cela relève de décisions commerciales. Pour les compagnies, c'est un fardeau", a souligné le patron de l'IATA. La situation du secteur est selon lui doublement menacée, les effets n'étant pas seulement liés à la hausse des prix du carburant mais aussi aux effets sur le marché, notamment pour les compagnies européennes, a relevé Bisignani, rappelant que le Moyen-Orient est une zone qui compte. A l'inverse, le patron de l'IATA s'est félicité de l'évolution de la demande en Asie. Cette région "change rapidement et le centre de gravité (de la planète) se déplace de l'Europe vers les pays asiatiques", notant que la région Asie-Pacifique avait été la plus lucrative en 2010, devant le marché nord-américain. Les crises politiques et les troubles sociaux au Moyen Orient été en Afrique du Nord (Libye….) ont dopé les prix des hydrocarbures et provoqué des tensions boursières. A. A.