Les retombées politiques et les répercussions économiques et organisationnelles de la nationalisation des hydrocarbures en Algérie, le 24 février 1971, ont durablement et fortement métamorphosé et marqué le contexte international, selon le ministre de l'Energie et des mines, Youcef Yousfi, en déclarant, dans un entretien à l'APS, que cet évènement historique a remodelé le commerce international des hydrocarbures. Les retombées politiques et les répercussions économiques et organisationnelles de la nationalisation des hydrocarbures en Algérie, le 24 février 1971, ont durablement et fortement métamorphosé et marqué le contexte international, selon le ministre de l'Energie et des mines, Youcef Yousfi, en déclarant, dans un entretien à l'APS, que cet évènement historique a remodelé le commerce international des hydrocarbures. Ainsi, il a mis en relief le rôle moteur de la nationalisation du pétrole pilotée par Boumediene en précisant que « c'est, certes un événement national mais ses répercussions internationales ont aussi marqué durablement l'industrie mondiale et le commerce international des hydrocarbures. Le secteur des hydrocarbures qui, comme on peut le constater aujourd'hui, a connu grâce à l'impulsion donnée par ces décisions majeures un essor remarquable qui a contribué directement au financement des programmes d'investissement nationaux au profit de tous les citoyens et également au positionnement international de l'Algérie. Nous pouvons voir en effet combien l'augmentation de la production d'hydrocarbures liquides et gazeux enregistrée au cours de ces quarante années, a permis dans la dernière décennie de continuer à répondre, en priorité et de manière satisfaisante, à une demande en énergies en forte croissance sur le marché intérieur et d'exporter des volumes importants de gaz, de pétrole et de produits raffinés. Il ajoute que «c'est grâce à une politique judicieuse que les recettes d'exportation d'hydrocarbures nous ont permis de préserver la souveraineté de la décision nationale, par notamment la réduction drastique de l'endettement extérieur du pays et la constitution d'un Fonds de régulation des recettes (FRR) qui garantit le financement de nos projets de développement». Doublement de la production depuis 1971 Le ministre estime que depuis cette date historique pour l'avenir de l'économie algérienne, la situation financière du pays s'est sensiblement améliorée, au fil des années, soulignant que la production de pétrole a été multipliée par deux, atteignant des niveaux de taille mondiale pour la production gazière, plaçant l'Algérie parmi les leaders mondiaux de cette industrie et parmi les acteurs principaux du marché. Selon le ministre cette dynamique née du 24 février s'est traduite par une capitalisation précieuse en termes d'expérience et de maîtrise technologique. Abordant les perspectives du secteur de l'énergie et la part des énergies renouvelables, Yousfi dira que pour ce qui est des hydrocarbures, «Sonatrach prévoit à moyen terme d'augmenter la production de pétrole et de condensat grâce, d'une part, à un maintien de l'effort de production pour les gisements actuellement en exploitation et d'autre part, à la mise en production de nouveaux gisements». Quant au gaz naturel, les choses s'accélèrent et les exportations augmentent considérablement, notamment avec les gazoducs Medgaz (reliant l'Algérie à l'Espagne) et transméditerranéen (liaison Algérie-Italie) en attendant le gazoduc Galsi.Ainsi, il indique que «la compagnie nationale a défini un important programme d'exploration et de délinéation au niveau des zones à potentiel gazier, en particulier dans le Sud ouest algérien, ainsi qu'au niveau des bassins de Berkine et d'Ilizi». Il ajoute que «des gisements de nombreux projets sont, soit en cours de réalisation soit en phase de lancement. Ces projets permettront d'assurer la croissance de la production de gaz à moyen et long termes». Pour lui, l'industrie pétrochimique, elle est appelée à devenir un vecteur très important de l'économie nationale et nous sélectionnerons les filières de valorisation des matières premières permettant de développer un véritable tissu industriel. En ce qui concerne la production d'électricité, «les énergies renouvelables s'imposent comme une option incontournable pour la satisfaction de nos besoins énergétiques à long terme», a-t-il dit. Faisant allusion au projet Desertec et la nécessité de développer le solaire qui doit représenter plus de 40% de la production d'électricité en 2020, alors que l'Europe consommera 15% de son électricité d'origine solaire algérienne, Yousfi fait remarquer que «le potentiel en énergies renouvelables de l'Algérie constitue un atout majeur qui pourra être valorisé pour faire de notre pays un fournisseur de l'Europe en énergie électrique, comme elle l'est actuellement pour le gaz naturel». Il précise «qu'un programme a identifié plus de 65 projets pour la période 2011-2020, dont 10 projets pour la seule phase pilote 2011-2013. Il vise à terme une contribution des ENR à hauteur de 40% de la production nationale d'électricité à l'horizon 2030. En matière d'emploi, la réalisation du programme ENR permettra la création de plus de 200.000 emplois directs et indirects». Commentant la situation du marché mondial caractérisé par des fluctuations des cours du baril de pétrole, il montre que «le marché pétrolier a connu de profonds bouleversements depuis le début de ce 21e siècle. La période 2000-2003 a été marquée par des prix stables à l'intérieur de la bande de variation 22-28 dollars le baril fixé par l'Opep suite à l'effondrement des prix de 1998… » en mettant l'accent sur «la volonté de l'Opep de protéger les intérêts de ses pays membres ont été à l'origine d'une hausse des prix durant la période 2004-2008, les prix atteignant plus de 100 dollars le baril sans affecter réellement la croissance économique mondiale». Il a notamment affirmé que «l'Algérie, à travers l'Opep, continuera à militer pour la stabilité et la visibilité des prix du pétrole à des niveaux qui encouragent les investissements de production qui sont devenus plus coûteux avec l'épuisement des réserves existantes». A. A. Ainsi, il a mis en relief le rôle moteur de la nationalisation du pétrole pilotée par Boumediene en précisant que « c'est, certes un événement national mais ses répercussions internationales ont aussi marqué durablement l'industrie mondiale et le commerce international des hydrocarbures. Le secteur des hydrocarbures qui, comme on peut le constater aujourd'hui, a connu grâce à l'impulsion donnée par ces décisions majeures un essor remarquable qui a contribué directement au financement des programmes d'investissement nationaux au profit de tous les citoyens et également au positionnement international de l'Algérie. Nous pouvons voir en effet combien l'augmentation de la production d'hydrocarbures liquides et gazeux enregistrée au cours de ces quarante années, a permis dans la dernière décennie de continuer à répondre, en priorité et de manière satisfaisante, à une demande en énergies en forte croissance sur le marché intérieur et d'exporter des volumes importants de gaz, de pétrole et de produits raffinés. Il ajoute que «c'est grâce à une politique judicieuse que les recettes d'exportation d'hydrocarbures nous ont permis de préserver la souveraineté de la décision nationale, par notamment la réduction drastique de l'endettement extérieur du pays et la constitution d'un Fonds de régulation des recettes (FRR) qui garantit le financement de nos projets de développement». Doublement de la production depuis 1971 Le ministre estime que depuis cette date historique pour l'avenir de l'économie algérienne, la situation financière du pays s'est sensiblement améliorée, au fil des années, soulignant que la production de pétrole a été multipliée par deux, atteignant des niveaux de taille mondiale pour la production gazière, plaçant l'Algérie parmi les leaders mondiaux de cette industrie et parmi les acteurs principaux du marché. Selon le ministre cette dynamique née du 24 février s'est traduite par une capitalisation précieuse en termes d'expérience et de maîtrise technologique. Abordant les perspectives du secteur de l'énergie et la part des énergies renouvelables, Yousfi dira que pour ce qui est des hydrocarbures, «Sonatrach prévoit à moyen terme d'augmenter la production de pétrole et de condensat grâce, d'une part, à un maintien de l'effort de production pour les gisements actuellement en exploitation et d'autre part, à la mise en production de nouveaux gisements». Quant au gaz naturel, les choses s'accélèrent et les exportations augmentent considérablement, notamment avec les gazoducs Medgaz (reliant l'Algérie à l'Espagne) et transméditerranéen (liaison Algérie-Italie) en attendant le gazoduc Galsi.Ainsi, il indique que «la compagnie nationale a défini un important programme d'exploration et de délinéation au niveau des zones à potentiel gazier, en particulier dans le Sud ouest algérien, ainsi qu'au niveau des bassins de Berkine et d'Ilizi». Il ajoute que «des gisements de nombreux projets sont, soit en cours de réalisation soit en phase de lancement. Ces projets permettront d'assurer la croissance de la production de gaz à moyen et long termes». Pour lui, l'industrie pétrochimique, elle est appelée à devenir un vecteur très important de l'économie nationale et nous sélectionnerons les filières de valorisation des matières premières permettant de développer un véritable tissu industriel. En ce qui concerne la production d'électricité, «les énergies renouvelables s'imposent comme une option incontournable pour la satisfaction de nos besoins énergétiques à long terme», a-t-il dit. Faisant allusion au projet Desertec et la nécessité de développer le solaire qui doit représenter plus de 40% de la production d'électricité en 2020, alors que l'Europe consommera 15% de son électricité d'origine solaire algérienne, Yousfi fait remarquer que «le potentiel en énergies renouvelables de l'Algérie constitue un atout majeur qui pourra être valorisé pour faire de notre pays un fournisseur de l'Europe en énergie électrique, comme elle l'est actuellement pour le gaz naturel». Il précise «qu'un programme a identifié plus de 65 projets pour la période 2011-2020, dont 10 projets pour la seule phase pilote 2011-2013. Il vise à terme une contribution des ENR à hauteur de 40% de la production nationale d'électricité à l'horizon 2030. En matière d'emploi, la réalisation du programme ENR permettra la création de plus de 200.000 emplois directs et indirects». Commentant la situation du marché mondial caractérisé par des fluctuations des cours du baril de pétrole, il montre que «le marché pétrolier a connu de profonds bouleversements depuis le début de ce 21e siècle. La période 2000-2003 a été marquée par des prix stables à l'intérieur de la bande de variation 22-28 dollars le baril fixé par l'Opep suite à l'effondrement des prix de 1998… » en mettant l'accent sur «la volonté de l'Opep de protéger les intérêts de ses pays membres ont été à l'origine d'une hausse des prix durant la période 2004-2008, les prix atteignant plus de 100 dollars le baril sans affecter réellement la croissance économique mondiale». Il a notamment affirmé que «l'Algérie, à travers l'Opep, continuera à militer pour la stabilité et la visibilité des prix du pétrole à des niveaux qui encouragent les investissements de production qui sont devenus plus coûteux avec l'épuisement des réserves existantes». A. A.