Sept manifestants ont été tués et des dizaines d'autres blessés lors d'affrontements avec les forces de la police dans plusieurs ville irakiennes, où des milliers de protestataires se sont rassemblés notamment à Baghdad pour une "Journée de colère". Sept manifestants ont été tués et des dizaines d'autres blessés lors d'affrontements avec les forces de la police dans plusieurs ville irakiennes, où des milliers de protestataires se sont rassemblés notamment à Baghdad pour une "Journée de colère". Malgré l'annonce surprise de l'interdiction de la circulation automobile à Baghdad, des milliers d'Irakiens sont sortis dans les rues de plusieurs villes du pays, dont la capitale, pour protester contre la défaillance des services publics, la corruption et le chômage. "L'annonce tardive de ce couvre-feu vise bien sûr à tenter d'empêcher les gens de venir", a estimé l'un des organisateurs des manifestations. Sur la place Tahrir à Baghdad, entourée d'un important dispositifs militaire et policier, quelque 5.000 manifestants y étaient rassemblées, alors que d'autres protestataires affluaient. Des restrictions ont également été imposées sur les manifestations à travers l'Irak. A Hiwija, une ville du gouvernerat de Kirkouk, au nord de Baghdad, deux manifestants ont été tués lors d'affrontements avec les forces de la police qui ont tenté de disperser la foule. Les manifestants ont saccagé et incendié le siège de l'Assemblée communale de la ville et ont même tenté d'entrer au siège du commissariat de police, selon des médias. La foule a emporté les corps des manifestants tués et a sillonné les rues de la ville. Cinq autres manifestants ont également été tués dans des heurts similaires provoqués par une tentative de dispersion par la police d'un rassemblement organisé à Mossoul (nord). A Bassorah, dans le sud de l'Irak, plus de 3.000 personnes ont manifesté après l'annonce de la démission du gouverneur de la province, alors que dans les villes de Nassiriya (sud), Kout et Kerbala (centre), des centaines de personnes ont protesté contre le chômage et la corruption. Les manifestations en Irak ont été initiées par un mouvement dénommé "la Révolution de la colère irakienne" qui a appelé via Facebook à manifester pour exiger "le changement, la liberté et une démocratie véritable", en demandant aux forces de sécurité de "protéger" les manifestants. Ce mouvement a appelé "les millions de chômeurs, les intellectuels, et travailleurs, les diplômés des universités, les veuves et les orphelins" à se rassembler sur la place Tahrir à Baghdad. La plus part des organisateurs des manifestations insistent sur leurs seules revendications de "réformes" et d'amélioration du quotidien des citoyens. "Il ne s'agit pas de faire tomber le gouvernement ou le régime, ni de prendre des hommes politiques pour cible", soulignent-ils dans un communiqué conjoint. "Nous ne voulons pas changer le gouvernement, car nous l'avons élu, mais nous voulons qu'il se mette au travail", a déclaré un manifestant. Le chef du gouvernement, Nouri El-Maliki a appelé à "contrecarrer les plans des ennemis" à ne pas participer spécifiquement aux manifestations. Le gouvernement a augmenté d'un milliard de dollars le montant alloué aux rations alimentaires distribuées à six millions de familles. APS Malgré l'annonce surprise de l'interdiction de la circulation automobile à Baghdad, des milliers d'Irakiens sont sortis dans les rues de plusieurs villes du pays, dont la capitale, pour protester contre la défaillance des services publics, la corruption et le chômage. "L'annonce tardive de ce couvre-feu vise bien sûr à tenter d'empêcher les gens de venir", a estimé l'un des organisateurs des manifestations. Sur la place Tahrir à Baghdad, entourée d'un important dispositifs militaire et policier, quelque 5.000 manifestants y étaient rassemblées, alors que d'autres protestataires affluaient. Des restrictions ont également été imposées sur les manifestations à travers l'Irak. A Hiwija, une ville du gouvernerat de Kirkouk, au nord de Baghdad, deux manifestants ont été tués lors d'affrontements avec les forces de la police qui ont tenté de disperser la foule. Les manifestants ont saccagé et incendié le siège de l'Assemblée communale de la ville et ont même tenté d'entrer au siège du commissariat de police, selon des médias. La foule a emporté les corps des manifestants tués et a sillonné les rues de la ville. Cinq autres manifestants ont également été tués dans des heurts similaires provoqués par une tentative de dispersion par la police d'un rassemblement organisé à Mossoul (nord). A Bassorah, dans le sud de l'Irak, plus de 3.000 personnes ont manifesté après l'annonce de la démission du gouverneur de la province, alors que dans les villes de Nassiriya (sud), Kout et Kerbala (centre), des centaines de personnes ont protesté contre le chômage et la corruption. Les manifestations en Irak ont été initiées par un mouvement dénommé "la Révolution de la colère irakienne" qui a appelé via Facebook à manifester pour exiger "le changement, la liberté et une démocratie véritable", en demandant aux forces de sécurité de "protéger" les manifestants. Ce mouvement a appelé "les millions de chômeurs, les intellectuels, et travailleurs, les diplômés des universités, les veuves et les orphelins" à se rassembler sur la place Tahrir à Baghdad. La plus part des organisateurs des manifestations insistent sur leurs seules revendications de "réformes" et d'amélioration du quotidien des citoyens. "Il ne s'agit pas de faire tomber le gouvernement ou le régime, ni de prendre des hommes politiques pour cible", soulignent-ils dans un communiqué conjoint. "Nous ne voulons pas changer le gouvernement, car nous l'avons élu, mais nous voulons qu'il se mette au travail", a déclaré un manifestant. Le chef du gouvernement, Nouri El-Maliki a appelé à "contrecarrer les plans des ennemis" à ne pas participer spécifiquement aux manifestations. Le gouvernement a augmenté d'un milliard de dollars le montant alloué aux rations alimentaires distribuées à six millions de familles. APS