La cité des 260 logements, qui regroupe, entre autres, 48, 82, 60 et 24 logements, au centre-ville des Issers, à 20 km à l'est de Boumerdès, est dans un état déplorable. La cité des 260 logements, qui regroupe, entre autres, 48, 82, 60 et 24 logements, au centre-ville des Issers, à 20 km à l'est de Boumerdès, est dans un état déplorable. Il n'y fait pas bon vivre. Les habitants se plaignent, en effet, de plusieurs carences qui ont accentué la dégradation de leur cité, qui, par la suite, a provoqué la détérioration du cadre de vie en général. Ils dénoncent l'absence des autorités qui, à leurs yeux, ont délaissé ladite cité. Ces habitants précisent que leur cité a été construite vers la fin des années 70, et depuis le début des années 80, aucun projet ne lui y a été affecté. Un habitant nous dira qu'un projet d'aménagement des routes et trottoirs avait été effectué au lendemain du séisme de 2003. Mais notre interlocuteur nous dira que les travaux avaient été entamés à la va-vite ce qui a remis la qualité des travaux en cause. «Ils ont ramené plusieurs charges de tuf et ils les ont rechargé par la suite», nous dira un autre habitant avant d'ajouter que «c'était pour lancer des travaux d'aménagement des quartiers, mais jusqu'à présent, notre cité st plongée dans la gadoue». «Les réseaux des eaux usées de tous les quartiers de la cité 260 logements sont complètement saturés. Cette situation provoque d'énormes désagréments aux habitants, notamment en hiver. Nous pataugeons dans la gadoue et en été, c'est la poussière qui prend le relais. Les personnes atteintes de maladies respiratoires trouvent d'énormes difficultés d'y survivre», dira encore notre interlocuteur. Les moustiques envahissent les lieux à longueur d'année. «Nos enfants sont exposés aux dangers des maladies en raison des moustiques», vocifère un autre habitant. Même les enfants n'ont pas droit à se divertir. L'unique aire de jeu qui s'y trouve ne répond plus aux normes. Les enfants jouent dans les rues des quartiers et ce, avec tous les risques qui en découlent. Par ailleurs, les rues des quartiers ne sont toujours pas bitumées, et en cette période hivernale, plusieurs flaques d'eau se forment, rendant la circulation difficile. Les habitants véhiculés endurent toutes les peines de monde pour atteindre leurs habitations. Outre cela, la cité est menacée par la prolifération des commerces informels qui ne cessent de pousser comme des champignons. Plusieurs commerçants ont accaparé des espaces afin d'y monter leur commerce. Un véritable marché de fruits et légumes est ainsi érigé au cœur de ladite cité et qui ne cesse de se grandir pour atteindre la station de bus de la ville. Ici, les commerçants disputent la place aux transporteurs. «Les autorités n'ont rien fait pour éradiquer ce marché ou de le transférer vers un endroit plus propice», clame un habitant de la cité. «Le phénomène de squat des espaces publics dans la ville est légion, et les responsables locaux n'ont rien fait pour améliorer le cadre de vie des citoyens», nous dit-on. T.O. Il n'y fait pas bon vivre. Les habitants se plaignent, en effet, de plusieurs carences qui ont accentué la dégradation de leur cité, qui, par la suite, a provoqué la détérioration du cadre de vie en général. Ils dénoncent l'absence des autorités qui, à leurs yeux, ont délaissé ladite cité. Ces habitants précisent que leur cité a été construite vers la fin des années 70, et depuis le début des années 80, aucun projet ne lui y a été affecté. Un habitant nous dira qu'un projet d'aménagement des routes et trottoirs avait été effectué au lendemain du séisme de 2003. Mais notre interlocuteur nous dira que les travaux avaient été entamés à la va-vite ce qui a remis la qualité des travaux en cause. «Ils ont ramené plusieurs charges de tuf et ils les ont rechargé par la suite», nous dira un autre habitant avant d'ajouter que «c'était pour lancer des travaux d'aménagement des quartiers, mais jusqu'à présent, notre cité st plongée dans la gadoue». «Les réseaux des eaux usées de tous les quartiers de la cité 260 logements sont complètement saturés. Cette situation provoque d'énormes désagréments aux habitants, notamment en hiver. Nous pataugeons dans la gadoue et en été, c'est la poussière qui prend le relais. Les personnes atteintes de maladies respiratoires trouvent d'énormes difficultés d'y survivre», dira encore notre interlocuteur. Les moustiques envahissent les lieux à longueur d'année. «Nos enfants sont exposés aux dangers des maladies en raison des moustiques», vocifère un autre habitant. Même les enfants n'ont pas droit à se divertir. L'unique aire de jeu qui s'y trouve ne répond plus aux normes. Les enfants jouent dans les rues des quartiers et ce, avec tous les risques qui en découlent. Par ailleurs, les rues des quartiers ne sont toujours pas bitumées, et en cette période hivernale, plusieurs flaques d'eau se forment, rendant la circulation difficile. Les habitants véhiculés endurent toutes les peines de monde pour atteindre leurs habitations. Outre cela, la cité est menacée par la prolifération des commerces informels qui ne cessent de pousser comme des champignons. Plusieurs commerçants ont accaparé des espaces afin d'y monter leur commerce. Un véritable marché de fruits et légumes est ainsi érigé au cœur de ladite cité et qui ne cesse de se grandir pour atteindre la station de bus de la ville. Ici, les commerçants disputent la place aux transporteurs. «Les autorités n'ont rien fait pour éradiquer ce marché ou de le transférer vers un endroit plus propice», clame un habitant de la cité. «Le phénomène de squat des espaces publics dans la ville est légion, et les responsables locaux n'ont rien fait pour améliorer le cadre de vie des citoyens», nous dit-on. T.O.