Ce qui se passe dans les marchés hebdomadaires de la capitale hammadite est proprement scandaleux ! Ainsi, aux marchands de fruits et légumes impolis, railleurs et irrévérencieux viennent se greffer une mercuriale qui grimpe, sans donner l'impression de vouloir s'arrêter un jour et des produits que la fraîcheur a déserté. Présentés dans des conditions d‘hygiène qui laissent tant à désirer, parfois à même le sol détrempé par les ondes fréquentes ces temps-ci, pesés dans des balances brinquebalantes et qui ont fait largement leur temps, les produits maraîchers proposés, dont une bonne partie est impropre à la consommation, sont cédés d'une drôle de manière. Ainsi, la pomme de terre est cédée avec une épaisse gangue de terre, l'artichaut avec une hampe ou tige de 20 cm et le fenouil avec ses tiges non comestibles, de même que les cardes, les navets livrés avec leurs feuilles. En un mot, les déchets mis dans le couffin peuvent représenter jusqu'à la moitié du poids des produits achetés au prix fort. Et aucun espoir de voir les nombreuses plaintes et récriminations aboutir car ceux chargés de réprimer et de remettre à la raison des "barons verts" sont étrangement absents ! Les moyens cœrcitifs sont pourtant présents dans l'arsenal juridique protégeant le consommateur. Leur application reste utopique pour l'heure. De plus en plus de citoyens sont persuadés que seule la mise sur pied d'une puissante association des consommateurs est en mesure d'infléchir les tendances actuelles, toutes tournées vers le bénéfice exclusif d'une caste de marchands. Cette structure pourrait même jouer sur les prix et les fixer à leur juste valeur, avec pour seules armes la discipline des consommateurs et le boycott pour tout dépassement abusif et la traque des clients et des commercants qui ne jouent pas le jeu. Ce qui se passe dans les marchés hebdomadaires de la capitale hammadite est proprement scandaleux ! Ainsi, aux marchands de fruits et légumes impolis, railleurs et irrévérencieux viennent se greffer une mercuriale qui grimpe, sans donner l'impression de vouloir s'arrêter un jour et des produits que la fraîcheur a déserté. Présentés dans des conditions d‘hygiène qui laissent tant à désirer, parfois à même le sol détrempé par les ondes fréquentes ces temps-ci, pesés dans des balances brinquebalantes et qui ont fait largement leur temps, les produits maraîchers proposés, dont une bonne partie est impropre à la consommation, sont cédés d'une drôle de manière. Ainsi, la pomme de terre est cédée avec une épaisse gangue de terre, l'artichaut avec une hampe ou tige de 20 cm et le fenouil avec ses tiges non comestibles, de même que les cardes, les navets livrés avec leurs feuilles. En un mot, les déchets mis dans le couffin peuvent représenter jusqu'à la moitié du poids des produits achetés au prix fort. Et aucun espoir de voir les nombreuses plaintes et récriminations aboutir car ceux chargés de réprimer et de remettre à la raison des "barons verts" sont étrangement absents ! Les moyens cœrcitifs sont pourtant présents dans l'arsenal juridique protégeant le consommateur. Leur application reste utopique pour l'heure. De plus en plus de citoyens sont persuadés que seule la mise sur pied d'une puissante association des consommateurs est en mesure d'infléchir les tendances actuelles, toutes tournées vers le bénéfice exclusif d'une caste de marchands. Cette structure pourrait même jouer sur les prix et les fixer à leur juste valeur, avec pour seules armes la discipline des consommateurs et le boycott pour tout dépassement abusif et la traque des clients et des commercants qui ne jouent pas le jeu.