Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, et le Directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, ont présidé, jeudi dernier au sein de l'Ecole de police de Aïn Benian à Alger, la cérémonie de la douzième promotion d'agents féminins de l'ordre public. Baptisée du nom de la martyre de la lutte de Libération nationale, Saâdia Djemaï, tombée au champ d'honneur en 1962 à l'âge de 25 ans, cette nouvelle promotion compte 477 agents, formés durant 9 mois sur les plans théoriques, pratiques et sur des aspects techniques et juridiques. Après l'inspection de la promotion et le dépôt d'une gerbe de fleurs à la mémoire des chouhada par le ministre et le DGSN, le directeur de l'école, le commissaire divisionnaire Malek Mouhamed a, dans une brève allocution, appelé les policières à «veiller sur le sécurité du citoyen, et le respect et l'application de la loi», tout en mettant l'accent qu'il est impératif de «gagner la confiance du citoyen est sa collaboration ». Lors de cette cérémonie, à laquelle était présente la 7e promotion des inspectrices de police, les 6 premières promues ont été primées. Après la prestation de serment, des parades et des exercices de démonstration sur la régulation du trafic routier, l'autodéfense, la protection de personnalités ainsi que le tir et le montage et démontage d'armes à feu ont été exécutés par des policières sous l'applaudissement de leurs proches et collègues. Par ailleurs, le commissaire divisionnaire Abdelkader Kara Bouhedba, directeur des écoles et des enseignements à la DGSN a, lors d'une conférence de presse animée à cette occasion, indiqué que le nombre de femmes exerçant dans le corps de la Police est de 14.000, dont 4.500 fonctionnaires assimilées. Il a, dans ce sens, estimé à 9.700 le nombre de femmes policières, de différents grades à savoir 1.000 inspectrices de police, 634 officiers, 129 commissaires et 22 commissaires principales ainsi que 5 commissaires divisionnaires. En outre, 49 agents féminins spécialisées dans l'anthropométrie, et qui «interviennent au premier pallier de la police scientifique», a-t-il indiqué. D'autre part, Kara a noté que les femmes représentent 8% du total des effectifs de ce corps. Rappelant les mesures adoptées récemment pour améliorer le niveau de formation, il a précisé qu'il sera procédé cette année au changement des conditions d'accès, et ce, a-t-il souligné «conformément à son nouveau statut». «Notre objectif est d'aller vers beaucoup de professionnalisme en introduisant d'autres méthodes de formation et en accordant beaucoup d'importance à la pratique», a-t-il dit à ce propos. Sur un autre plan, il convient de noter que cette cérémonie a vu la participation de plusieurs officiels à l'image du directeur général de la Protection civile, du DG des Douanes, du commandant du groupement d'Alger de la Gendarmerie nationale et le DG des Gardes communaux ainsi que la ministre déléguée, chargée de la Famille et de la Condition féminine et celle chargée de la Recherche scientifique. A. B. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, et le Directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, ont présidé, jeudi dernier au sein de l'Ecole de police de Aïn Benian à Alger, la cérémonie de la douzième promotion d'agents féminins de l'ordre public. Baptisée du nom de la martyre de la lutte de Libération nationale, Saâdia Djemaï, tombée au champ d'honneur en 1962 à l'âge de 25 ans, cette nouvelle promotion compte 477 agents, formés durant 9 mois sur les plans théoriques, pratiques et sur des aspects techniques et juridiques. Après l'inspection de la promotion et le dépôt d'une gerbe de fleurs à la mémoire des chouhada par le ministre et le DGSN, le directeur de l'école, le commissaire divisionnaire Malek Mouhamed a, dans une brève allocution, appelé les policières à «veiller sur le sécurité du citoyen, et le respect et l'application de la loi», tout en mettant l'accent qu'il est impératif de «gagner la confiance du citoyen est sa collaboration ». Lors de cette cérémonie, à laquelle était présente la 7e promotion des inspectrices de police, les 6 premières promues ont été primées. Après la prestation de serment, des parades et des exercices de démonstration sur la régulation du trafic routier, l'autodéfense, la protection de personnalités ainsi que le tir et le montage et démontage d'armes à feu ont été exécutés par des policières sous l'applaudissement de leurs proches et collègues. Par ailleurs, le commissaire divisionnaire Abdelkader Kara Bouhedba, directeur des écoles et des enseignements à la DGSN a, lors d'une conférence de presse animée à cette occasion, indiqué que le nombre de femmes exerçant dans le corps de la Police est de 14.000, dont 4.500 fonctionnaires assimilées. Il a, dans ce sens, estimé à 9.700 le nombre de femmes policières, de différents grades à savoir 1.000 inspectrices de police, 634 officiers, 129 commissaires et 22 commissaires principales ainsi que 5 commissaires divisionnaires. En outre, 49 agents féminins spécialisées dans l'anthropométrie, et qui «interviennent au premier pallier de la police scientifique», a-t-il indiqué. D'autre part, Kara a noté que les femmes représentent 8% du total des effectifs de ce corps. Rappelant les mesures adoptées récemment pour améliorer le niveau de formation, il a précisé qu'il sera procédé cette année au changement des conditions d'accès, et ce, a-t-il souligné «conformément à son nouveau statut». «Notre objectif est d'aller vers beaucoup de professionnalisme en introduisant d'autres méthodes de formation et en accordant beaucoup d'importance à la pratique», a-t-il dit à ce propos. Sur un autre plan, il convient de noter que cette cérémonie a vu la participation de plusieurs officiels à l'image du directeur général de la Protection civile, du DG des Douanes, du commandant du groupement d'Alger de la Gendarmerie nationale et le DG des Gardes communaux ainsi que la ministre déléguée, chargée de la Famille et de la Condition féminine et celle chargée de la Recherche scientifique. A. B.
