Les deux tiers de l'effectif de la Garde communale seront incorporés dans les rangs de l'Armée nationale populaire (ANP), a indiqué jeudi à Alger le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. "Le ministère de la Défense nationale a décidé de ne garder qu'environ les deux tiers des effectifs de la Garde communale. Ce choix est fait en fonction des personnes qui présentent plus d'aptitude à continuer à servir dans les rangs de l'ANP", a précisé M. Ould Kablia, en marge de la cérémonie de sortie de la 12e promotion des agents femmes de l'ordre public à l'Ecole de police d'Aïn Benian. Le ministre a expliqué que l'ANP avait utilisé l'ensemble du corps de la Garde communale "dans toutes les opérations sécuritaires qu'elle avait menées sur l'ensemble du territoire national dans le cadre du redéploiement". "Quant au tiers restant, il y a une partie qui est déjà touchée par la retraite, une autre va être admise en congé de maladie de longue durée et il y a ceux qui seront déployés au sein de la police communale", a-t-il ajouté. Le ministre de l'intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia et le directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel ont présidé jeudi la cérémonie de sortie de la 12eme promotion d'agents féminins de l'ordre public à l'Ecole de police de Ain Benian (Alger). Cette promotion, baptisée du nom de la martyre de la Révolution de libération nationale "Rekia Arras", compte 489 agents féminins ayant suivi une formation théorique englobant des connaissances juridiques, scientifiques et techniques durant une période de neuf mois, outre de visites sur le terrain. Dans une allocution prononcée à l'occasion, le directeur de l'Ecole, le commissaire divisionnaire Malek Mohamed a appelé les agents de l'ordre public au "respect et à l'application rigoureuse des lois, conformément aux instructions données lors de la période de formation". Il les a appelées, en outre, à "gagner la confiance et la solidarité des citoyens" et à consacrer le slogan "l'Etat de droit commence au sein de la police".