C'est parti pour un mois au Musée national d'art moderne et contemporain d'Alger (MAMA) qui accueille jusqu'au 2 avril 2011 l'exposition sur l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, Prix Nobel de littérature 2010. C'est parti pour un mois au Musée national d'art moderne et contemporain d'Alger (MAMA) qui accueille jusqu'au 2 avril 2011 l'exposition sur l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, Prix Nobel de littérature 2010. Intitulée "Mario Vargas Llosa, la liberté et la vie", l'exposition a été inaugurée mercredi en fin de journée par Mustapha Orif, directeur de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) en présence de personnalités de l'ambassade du Pérou à Alger et de nombreux responsables d'établissements culturels étrangers d'Alger dont le directeur de l'Institut Cervantès. L'exposition est organisée conjointement par l'AARC, la Maison d'Amérique latine à Paris et le centre culturel de l'université La Catolica de Lima, elle diffère de l'exposition de tableaux de peinture en ce sens qu'elle n'est pas un simple alignement d'images destinées à être contemplées. La manifestation se veut une exposition littéraire qui a pour finalité de retracer l'itinéraire de l'homme de lettres ainsi que de faire connaître ses œuvres, pour ce faire, elle réunit tous genres de documents confondus : photographies (de l'auteur seul ou en compagnie de membres de sa famille et amis), les objets (ayant appartenu à l'écrivain, sa correspondance, ses lectures d'enfance, revues et bandes dessinées) des textes en français et en arabe (résumant ses romans, des notices biographiques découpés en tranches datées et situées dans l'espace), des unes de couverture des livres que l'écrivain a publiés , etc. Vous pourriez vous rendre compte qu'il est bon de conserver ses bulletins de notes, ses poèmes d'enfance, ses souvenirs de fête, ses diplômes, car si vous veniez à devenir écrivain, on va vous demander ces pièces-là afin de garnir une exposition vous concernant. Notons par ailleurs que 5 conférences portant sur l'œuvre de Llosa sont programmées au Mama, elles auront lieu sur 5 jours, le 8, 15, 22, 27 et 29 mars à 16 h. Traduit dans 33 langues, Mario Vargas Llosa est issu de l'aristocratie, étant né «marquis de Varga», mais il s'éloigna de la griserie que pouvait procurer un tel titre, en préférant devenir un libre penseur. En ce moment même dans la lointaine Argentine Llosa essuie une levée de boucliers de la part des officiels de ce pays à la veille de l'inauguration de la foire internationale du livre de Buenos Aires, à laquelle il a été invité à assister. Il aurait surpris tout son monde en déclarant ceci «L'Argentine traverse la pire forme de péronisme, de populisme et d'anarchie. Je crains que ce ne soit un pays incurable» avant de faire remarquer à propos de la présidente de la république argentine Cristina Kirchner, qu'elle est «un désastre total». Mais le Nobel de littérature 2010 a encore dit, selon la presse internationale, des choses plus graves. Il soutient que «la présidente et son mari sont des capitalistes exemplaires, qui ont réussi à multiplier par sept leur capital». Ainsi ceux qui l'ont invité se rongent actuellement les ongles. Ils font savoir qu'ils n'ont pas invité l'homme politique mais l'écrivain rehaussé par le prix Nobel auquel il est échu l'honneur d'inaugurer pour la première fois la Foire internationale du livre de Buenos Aires, prévue du 20 avril au 9 mai 2011. Une polémique était née à la suite de ces déclarations, de sorte que des voix se sont élevées pour réclamer l'annulation de l'invitation, on avait même prévu 2 inaugurations, l'une le 20 et l'autre le 21 avril pour faire éviter que la présidente et LLosa ne se croisent . Aux dernières nouvelles, on affirme que tout est rentré dans l'ordre. Vargas Llosa est pardonné. Ce dernier a nuancé ses propos en soutenant que «le véritable succès d'une société est d'avoir réduit au maximum le malheur de l'homme, ou d'avoir mieux préparé son peuple à résister aux revers du destin, à l'échec - ce que nous appelons le malheur». De son côté la présidente s'est exprimée sur le sujet et a annulé la pétition appelant à l'annulation de la venue de Llosa. L. G. Intitulée "Mario Vargas Llosa, la liberté et la vie", l'exposition a été inaugurée mercredi en fin de journée par Mustapha Orif, directeur de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) en présence de personnalités de l'ambassade du Pérou à Alger et de nombreux responsables d'établissements culturels étrangers d'Alger dont le directeur de l'Institut Cervantès. L'exposition est organisée conjointement par l'AARC, la Maison d'Amérique latine à Paris et le centre culturel de l'université La Catolica de Lima, elle diffère de l'exposition de tableaux de peinture en ce sens qu'elle n'est pas un simple alignement d'images destinées à être contemplées. La manifestation se veut une exposition littéraire qui a pour finalité de retracer l'itinéraire de l'homme de lettres ainsi que de faire connaître ses œuvres, pour ce faire, elle réunit tous genres de documents confondus : photographies (de l'auteur seul ou en compagnie de membres de sa famille et amis), les objets (ayant appartenu à l'écrivain, sa correspondance, ses lectures d'enfance, revues et bandes dessinées) des textes en français et en arabe (résumant ses romans, des notices biographiques découpés en tranches datées et situées dans l'espace), des unes de couverture des livres que l'écrivain a publiés , etc. Vous pourriez vous rendre compte qu'il est bon de conserver ses bulletins de notes, ses poèmes d'enfance, ses souvenirs de fête, ses diplômes, car si vous veniez à devenir écrivain, on va vous demander ces pièces-là afin de garnir une exposition vous concernant. Notons par ailleurs que 5 conférences portant sur l'œuvre de Llosa sont programmées au Mama, elles auront lieu sur 5 jours, le 8, 15, 22, 27 et 29 mars à 16 h. Traduit dans 33 langues, Mario Vargas Llosa est issu de l'aristocratie, étant né «marquis de Varga», mais il s'éloigna de la griserie que pouvait procurer un tel titre, en préférant devenir un libre penseur. En ce moment même dans la lointaine Argentine Llosa essuie une levée de boucliers de la part des officiels de ce pays à la veille de l'inauguration de la foire internationale du livre de Buenos Aires, à laquelle il a été invité à assister. Il aurait surpris tout son monde en déclarant ceci «L'Argentine traverse la pire forme de péronisme, de populisme et d'anarchie. Je crains que ce ne soit un pays incurable» avant de faire remarquer à propos de la présidente de la république argentine Cristina Kirchner, qu'elle est «un désastre total». Mais le Nobel de littérature 2010 a encore dit, selon la presse internationale, des choses plus graves. Il soutient que «la présidente et son mari sont des capitalistes exemplaires, qui ont réussi à multiplier par sept leur capital». Ainsi ceux qui l'ont invité se rongent actuellement les ongles. Ils font savoir qu'ils n'ont pas invité l'homme politique mais l'écrivain rehaussé par le prix Nobel auquel il est échu l'honneur d'inaugurer pour la première fois la Foire internationale du livre de Buenos Aires, prévue du 20 avril au 9 mai 2011. Une polémique était née à la suite de ces déclarations, de sorte que des voix se sont élevées pour réclamer l'annulation de l'invitation, on avait même prévu 2 inaugurations, l'une le 20 et l'autre le 21 avril pour faire éviter que la présidente et LLosa ne se croisent . Aux dernières nouvelles, on affirme que tout est rentré dans l'ordre. Vargas Llosa est pardonné. Ce dernier a nuancé ses propos en soutenant que «le véritable succès d'une société est d'avoir réduit au maximum le malheur de l'homme, ou d'avoir mieux préparé son peuple à résister aux revers du destin, à l'échec - ce que nous appelons le malheur». De son côté la présidente s'est exprimée sur le sujet et a annulé la pétition appelant à l'annulation de la venue de Llosa. L. G.