La marche initiée par la Coordination nationale pour la démocratie et le changement (CNDC) a été empêchée hier, par des jeunes à El-Madania sur les hauteurs de la capitale. Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a même failli être lynché, ainsi que d'autres animateurs de la CNCD, par une foule survoltée de jeunes. La marche initiée par la Coordination nationale pour la démocratie et le changement (CNDC) a été empêchée hier, par des jeunes à El-Madania sur les hauteurs de la capitale. Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a même failli être lynché, ainsi que d'autres animateurs de la CNCD, par une foule survoltée de jeunes. Bousculé, Saïd Sadi n'a dû son salut qu'à son chauffeur qui a pris la fuite à bord de son véhicule. La présence policière était impressionnante. Les jeunes de quartiers environnants, venus en grand nombre, ont contrecarré les marcheurs, en scandant des slogans favorables au président de la République et hostiles au président du RCD. Des propos déplorables frisant la menace, la xénophobie et le régionalisme. Les initiateurs de la marche accusent «d'autres parties» d'être à l'origine de cette situation. Les autres marches synchronisées auxquelles avait appelé la CNCD ont subi le même sort à Hussein Dey et à Aïn Bénian. Les services de sécurité ont empêché les manifestants de suivre l'itinéraire tracé par les marcheurs, soit de Aïn Bénian vers la Place des Martyrs et d'El-Madania vers le siège de l'ENTV au Boulevard des Martyrs. Cette énième tentative de marcher dans la capitale se heurte désormais, pas seulement au refus catégorique des autorités qui ont interdit toute manifestation du genre à Alger, mais aussi aux citoyens algérois qui ne semblent pas adhérer à cette démarche. Pis, les jeunes s'en prennent carrément aux animateurs des marches, rejetant de la sorte en bloc les tentatives de la CNDC et du RCD. Hier à El-Madania, certains citoyens affirment que leurs préoccupations sont différentes des revendications de la CNCD. «Nous avons besoin de logements, de travail, de sport pour nos jeunes que ces mêmes partis, qui appellent aujourd'hui à la marche, nous refusent à la tête des différentes assemblées communales», criait un homme d'un certain âge cerné par les caméras et micros de chaînes étrangères. Après plusieurs tentatives, la CNCD n'a pas réussi à briser l'interdiction de marcher dans la capitale. Echec s'in en est un, la conception du changement politique ne suscite pas l'unanimité parmi la classe politique. Le FFS a opté pour le changement pacifique loin de la violence, un choix stratégique au vu de la réussite de son premier meeting populaire tenu à Alger. «Il y a des divergences de fond dans la nature du changement que différentes partis réclament, il ne s'agit pas d'une recette mais un processus qui se construit», a soutenu le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou. Un signal fort à l'adresse des animateurs de la CNCD qui ont choisi la rue pour exiger le changement. D'ailleurs, même l'Alliance nationale pour le changement vient d'opter pour les rassemblements, consciente de l'infructuosité des démonstrations de rue. M. C. Bousculé, Saïd Sadi n'a dû son salut qu'à son chauffeur qui a pris la fuite à bord de son véhicule. La présence policière était impressionnante. Les jeunes de quartiers environnants, venus en grand nombre, ont contrecarré les marcheurs, en scandant des slogans favorables au président de la République et hostiles au président du RCD. Des propos déplorables frisant la menace, la xénophobie et le régionalisme. Les initiateurs de la marche accusent «d'autres parties» d'être à l'origine de cette situation. Les autres marches synchronisées auxquelles avait appelé la CNCD ont subi le même sort à Hussein Dey et à Aïn Bénian. Les services de sécurité ont empêché les manifestants de suivre l'itinéraire tracé par les marcheurs, soit de Aïn Bénian vers la Place des Martyrs et d'El-Madania vers le siège de l'ENTV au Boulevard des Martyrs. Cette énième tentative de marcher dans la capitale se heurte désormais, pas seulement au refus catégorique des autorités qui ont interdit toute manifestation du genre à Alger, mais aussi aux citoyens algérois qui ne semblent pas adhérer à cette démarche. Pis, les jeunes s'en prennent carrément aux animateurs des marches, rejetant de la sorte en bloc les tentatives de la CNDC et du RCD. Hier à El-Madania, certains citoyens affirment que leurs préoccupations sont différentes des revendications de la CNCD. «Nous avons besoin de logements, de travail, de sport pour nos jeunes que ces mêmes partis, qui appellent aujourd'hui à la marche, nous refusent à la tête des différentes assemblées communales», criait un homme d'un certain âge cerné par les caméras et micros de chaînes étrangères. Après plusieurs tentatives, la CNCD n'a pas réussi à briser l'interdiction de marcher dans la capitale. Echec s'in en est un, la conception du changement politique ne suscite pas l'unanimité parmi la classe politique. Le FFS a opté pour le changement pacifique loin de la violence, un choix stratégique au vu de la réussite de son premier meeting populaire tenu à Alger. «Il y a des divergences de fond dans la nature du changement que différentes partis réclament, il ne s'agit pas d'une recette mais un processus qui se construit», a soutenu le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou. Un signal fort à l'adresse des animateurs de la CNCD qui ont choisi la rue pour exiger le changement. D'ailleurs, même l'Alliance nationale pour le changement vient d'opter pour les rassemblements, consciente de l'infructuosité des démonstrations de rue. M. C.