Le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz a affirmé vendredi dernier que les autorités d'occupation marocaine viennent de perpétrer une nouvelle répression barbare contre les civils sahraouis à Dakhla, dans le sud du Sahara Occidental occupé, rapporte SPS citant une lettre du président sahraoui adressée au secrétaire général des Nations unies. Les autorités d'occupation avaient organisé une campagne de propagande dite "le Sahara et la mer", une opération non appréciée des populations sahraouies qui ont de tout temps exprimé leur refus catégorique du fait accompli colonial dans leurs territoires, rapporte l'APS. Face à cette position légitime inscrite en droite ligne de la Charte des Nations unies, les autorités d'occupation ont orchestré des représailles des plus lâches contre des citoyens pacifistes dont le seul tort est de rester attachés à leurs droits nationaux légitimes en conformité avec les résolutions des Nations unies exigeant un referendum libre et intègre d'autodétermination, indique la même source. Une fois encore, ajoute le président sahraoui, les forces marocaines ont choisi d'agir à l'aube, comme lors de l'incursion militaire à Gdeim Izik et à El Ayoune occupée, pour mettre en marche leur machine de répression et s'en prendre avec sauvagerie aux citoyens sahraouis et à leurs biens dans plusieurs quartiers de la ville. Les populations sahraouies sont sorties pour protester contre cette agression violente et inhumaine et demander que les civils sans défense soient protégés ainsi que leurs biens et que les auteurs et autres responsables de cet acte criminel soient jugés au plus tôt, a indiqué le secrétaire général du front Polisario. M. Abdelaziz a indiqué que la manifestation pacifique a été de nouveau violemment réprimée le 26 février 2011 vers 17h par les forces d'occupation marocaine qui ont détruit et brûlé des maisons et des véhicules appartenant à des citoyens sahraouis lors de cette 2e agression qui a ciblé plusieurs quartiers de la ville de Dakhla. Cette ville, précise le président sahraoui, se trouve sous embargo militaire et connaît un large déploiement des éléments de police en civil qui s'adonnent à des actes d'intimidation de Sahraouis sans défense. L'inertie de la communauté internationale, appelée à mener une action "urgente et efficace" pour éviter le scénario de l'attaque menée par l'armée marocaine contre le camp de Gdeim Izik en novembre 2010, ne doit pas durer dans le cas de Dakhla, a-t-il ajouté. Par ailleurs, le président sahraoui a appelé le secrétaire général des Nations unies à "intervenir" en vue de garantir la protection nécessaire à la population sahraouie sans défense dans la ville de Dakhla et permettre l'accès aux observateurs et journalistes étrangers indépendants. M. Abdelaziz a enfin souligné l'impératif d'élargir les prérogatives de la Minurso à la préservation et au contrôle du respect des droits de l'Homme au Sahara occidental. I. A. Le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz a affirmé vendredi dernier que les autorités d'occupation marocaine viennent de perpétrer une nouvelle répression barbare contre les civils sahraouis à Dakhla, dans le sud du Sahara Occidental occupé, rapporte SPS citant une lettre du président sahraoui adressée au secrétaire général des Nations unies. Les autorités d'occupation avaient organisé une campagne de propagande dite "le Sahara et la mer", une opération non appréciée des populations sahraouies qui ont de tout temps exprimé leur refus catégorique du fait accompli colonial dans leurs territoires, rapporte l'APS. Face à cette position légitime inscrite en droite ligne de la Charte des Nations unies, les autorités d'occupation ont orchestré des représailles des plus lâches contre des citoyens pacifistes dont le seul tort est de rester attachés à leurs droits nationaux légitimes en conformité avec les résolutions des Nations unies exigeant un referendum libre et intègre d'autodétermination, indique la même source. Une fois encore, ajoute le président sahraoui, les forces marocaines ont choisi d'agir à l'aube, comme lors de l'incursion militaire à Gdeim Izik et à El Ayoune occupée, pour mettre en marche leur machine de répression et s'en prendre avec sauvagerie aux citoyens sahraouis et à leurs biens dans plusieurs quartiers de la ville. Les populations sahraouies sont sorties pour protester contre cette agression violente et inhumaine et demander que les civils sans défense soient protégés ainsi que leurs biens et que les auteurs et autres responsables de cet acte criminel soient jugés au plus tôt, a indiqué le secrétaire général du front Polisario. M. Abdelaziz a indiqué que la manifestation pacifique a été de nouveau violemment réprimée le 26 février 2011 vers 17h par les forces d'occupation marocaine qui ont détruit et brûlé des maisons et des véhicules appartenant à des citoyens sahraouis lors de cette 2e agression qui a ciblé plusieurs quartiers de la ville de Dakhla. Cette ville, précise le président sahraoui, se trouve sous embargo militaire et connaît un large déploiement des éléments de police en civil qui s'adonnent à des actes d'intimidation de Sahraouis sans défense. L'inertie de la communauté internationale, appelée à mener une action "urgente et efficace" pour éviter le scénario de l'attaque menée par l'armée marocaine contre le camp de Gdeim Izik en novembre 2010, ne doit pas durer dans le cas de Dakhla, a-t-il ajouté. Par ailleurs, le président sahraoui a appelé le secrétaire général des Nations unies à "intervenir" en vue de garantir la protection nécessaire à la population sahraouie sans défense dans la ville de Dakhla et permettre l'accès aux observateurs et journalistes étrangers indépendants. M. Abdelaziz a enfin souligné l'impératif d'élargir les prérogatives de la Minurso à la préservation et au contrôle du respect des droits de l'Homme au Sahara occidental. I. A.