La justice tunisienne dissout le RCD, l'ancien parti de Ben Ali. Le tribunal de première instance de Tunis a annoncé hier la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti de l'ex-président Ben Ali. «Le tribunal de 1ère instance de Tunis a décidé de dissoudre le Rassemblement constitutionnel démocratique et de liquider ses biens et ses fonds» par le biais du ministère des Finances, précise le jugement qui a été accueilli par une clameur gigantesque des centaines de personnes présentes dans la salle. Se mêlant à l'hymne national, les slogans ont fusé immédiatement: «RCD dégage!», «Tunisie libre!», «ô martyrs, nous poursuivons la lutte». Déjà suspendu le 6 février de toute activité, le RCD, fondé le 27 février 1988 par Zine El Abidine Ben Ali, revendiquait plus de deux millions d'adhérents pour 10 millions d'habitants. Depuis la fuite du président le 14 janvier, les Tunisiens n'avaient cessé de manifester pour réclamer la dissolution de ce parti symbole de l'état-policier durant les 23 ans de régime de Ben Ali. La justice tunisienne dissout le RCD, l'ancien parti de Ben Ali. Le tribunal de première instance de Tunis a annoncé hier la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti de l'ex-président Ben Ali. «Le tribunal de 1ère instance de Tunis a décidé de dissoudre le Rassemblement constitutionnel démocratique et de liquider ses biens et ses fonds» par le biais du ministère des Finances, précise le jugement qui a été accueilli par une clameur gigantesque des centaines de personnes présentes dans la salle. Se mêlant à l'hymne national, les slogans ont fusé immédiatement: «RCD dégage!», «Tunisie libre!», «ô martyrs, nous poursuivons la lutte». Déjà suspendu le 6 février de toute activité, le RCD, fondé le 27 février 1988 par Zine El Abidine Ben Ali, revendiquait plus de deux millions d'adhérents pour 10 millions d'habitants. Depuis la fuite du président le 14 janvier, les Tunisiens n'avaient cessé de manifester pour réclamer la dissolution de ce parti symbole de l'état-policier durant les 23 ans de régime de Ben Ali.