L'opposition radicale et des mouvements de jeunesse comptent ont marché sur le palais royal de Bahreïn hier a rapporté le journal Le Monde, faisant craindre des violences dans le royaume sunnite du Golfe à population majoritairement chiite. Bahreïn, qui abrite la Ve Flotte américaine, est secoué depuis le mois dernier par un mouvement de contestation sans précédent depuis les années 90, inspiré des révolutions tunisienne et égyptienne. Sept personnes ont été tuées dans des heurts entre manifestants et forces de sécurité et des milliers de militants du Mouvement de jeunesse du 14-Février campent toujours sur la place de la Perle à Manama, épicentre de la contestation, mais l'opposition est de plus en plus divisée. Les modérés ont exhorté les opposants plus radicaux à renoncer à leur marche sur le palais royal à Riffa, qui doit débuter à 15 h 30 locales (13 h 30 à Paris). Ils redoutent des affrontements entre manifestants et partisans du gouvernement. Une partie du mouvement des jeunes du 14-Février a refusé de prendre part à la manifestation, craignant «des victimes innocentes». Mais un autre groupe s'est déclaré déterminé à défiler. «Il est devenu clair que le régime des Khalifa et ses cohortes n'attachent pas la même valeur au sang des natifs de cette terre qu'à sa monopolisation du pouvoir, tout en volant la richesse du peuple et en réprimant et en privant les citoyens de leurs droits élémentaires», a-t-il dit dans un communiqué. Cette manifestation coïncide avec un appel à une journée de protestation en Arabie saoudite, où les rassemblements sont interdits. Jeudi soir, la police saoudienne a dispersé une manifestation dans la province orientale de l'Arabie, qui abrite également une importante population chiite et partage sa frontière avec Bahreïn. Les deux royaumes sunnites surveillent cette vague de protestation avec inquiétude. Jeudi, le Conseil de coopération du Golfe a annoncé une aide de 20 milliards de dollars pour Bahreïn et le sultanat d'Oman, qui est également confronté à la contestation. L'opposition radicale et des mouvements de jeunesse comptent ont marché sur le palais royal de Bahreïn hier a rapporté le journal Le Monde, faisant craindre des violences dans le royaume sunnite du Golfe à population majoritairement chiite. Bahreïn, qui abrite la Ve Flotte américaine, est secoué depuis le mois dernier par un mouvement de contestation sans précédent depuis les années 90, inspiré des révolutions tunisienne et égyptienne. Sept personnes ont été tuées dans des heurts entre manifestants et forces de sécurité et des milliers de militants du Mouvement de jeunesse du 14-Février campent toujours sur la place de la Perle à Manama, épicentre de la contestation, mais l'opposition est de plus en plus divisée. Les modérés ont exhorté les opposants plus radicaux à renoncer à leur marche sur le palais royal à Riffa, qui doit débuter à 15 h 30 locales (13 h 30 à Paris). Ils redoutent des affrontements entre manifestants et partisans du gouvernement. Une partie du mouvement des jeunes du 14-Février a refusé de prendre part à la manifestation, craignant «des victimes innocentes». Mais un autre groupe s'est déclaré déterminé à défiler. «Il est devenu clair que le régime des Khalifa et ses cohortes n'attachent pas la même valeur au sang des natifs de cette terre qu'à sa monopolisation du pouvoir, tout en volant la richesse du peuple et en réprimant et en privant les citoyens de leurs droits élémentaires», a-t-il dit dans un communiqué. Cette manifestation coïncide avec un appel à une journée de protestation en Arabie saoudite, où les rassemblements sont interdits. Jeudi soir, la police saoudienne a dispersé une manifestation dans la province orientale de l'Arabie, qui abrite également une importante population chiite et partage sa frontière avec Bahreïn. Les deux royaumes sunnites surveillent cette vague de protestation avec inquiétude. Jeudi, le Conseil de coopération du Golfe a annoncé une aide de 20 milliards de dollars pour Bahreïn et le sultanat d'Oman, qui est également confronté à la contestation.