La Cour suprême du Mexique a accepté d'examiner le recours en révision déposé lundi par la Française Florence Cassez, a-t-on appris mercredi passé de source judiciaire mexicaine. Le président de la Cour suprême, chargée d'examiner la constitutionnalité de sa sentence, Juan Silva, a jugé la demande recevable précise le quotidien 20 Minutes, qui a révélé l'information. Selon l'arrêt, dont Reuters a obtenu copie, le président de la cour suprême, équivalent du conseil constitutionnel français, a transmis le dossier à la première salle de cette instance, qui devra dire s'il y a effectivement matière à révision. La cour suprême représente un dernier recours dans ce pays pour Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements et dont le sort a provoqué une crise entre Paris et Mexico et l'annulation de l'Année du Mexique en France. En cas d'échec, la défense de la jeune femme entend se tourner vers des institutions internationales. Le mois dernier, les juges mexicains ont refusé en cassation "l'amparo" déposé par la jeune femme et confirmé sa condamnation. Une décision qui, en principe, était définitive. Mais les avocats de la jeune femme disent avoir relevé pas moins de six violations de la Constitution dans ce jugement. Son défenseur mexicain, Agustin Acosta, a axé sa requête sur la vérification de la constitutionnalité de la sentence, sur laquelle pèsent des soupçons de pression politique. Il dénonce notamment le "montage" réalisé par la police fédérale lors de l'arrestation de Florence cassez en décembre 2005. La Française a été arrêtée le 8 décembre, maintenue 24 heures dans une camionnette, avant d'être exhibée le lendemain à la presse lors d'une opération policière prétendument en direct. La Cour suprême du Mexique a accepté d'examiner le recours en révision déposé lundi par la Française Florence Cassez, a-t-on appris mercredi passé de source judiciaire mexicaine. Le président de la Cour suprême, chargée d'examiner la constitutionnalité de sa sentence, Juan Silva, a jugé la demande recevable précise le quotidien 20 Minutes, qui a révélé l'information. Selon l'arrêt, dont Reuters a obtenu copie, le président de la cour suprême, équivalent du conseil constitutionnel français, a transmis le dossier à la première salle de cette instance, qui devra dire s'il y a effectivement matière à révision. La cour suprême représente un dernier recours dans ce pays pour Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements et dont le sort a provoqué une crise entre Paris et Mexico et l'annulation de l'Année du Mexique en France. En cas d'échec, la défense de la jeune femme entend se tourner vers des institutions internationales. Le mois dernier, les juges mexicains ont refusé en cassation "l'amparo" déposé par la jeune femme et confirmé sa condamnation. Une décision qui, en principe, était définitive. Mais les avocats de la jeune femme disent avoir relevé pas moins de six violations de la Constitution dans ce jugement. Son défenseur mexicain, Agustin Acosta, a axé sa requête sur la vérification de la constitutionnalité de la sentence, sur laquelle pèsent des soupçons de pression politique. Il dénonce notamment le "montage" réalisé par la police fédérale lors de l'arrestation de Florence cassez en décembre 2005. La Française a été arrêtée le 8 décembre, maintenue 24 heures dans une camionnette, avant d'être exhibée le lendemain à la presse lors d'une opération policière prétendument en direct.