Marine Le Pen a dénoncé samedi une «extraordinaire poussée» de l'immigration légale en France, s'attirant les foudres du ministère de l'Intérieur qui conteste les chiffres utilisés par la présidente du Front national. Marine Le Pen a dénoncé samedi une «extraordinaire poussée» de l'immigration légale en France, s'attirant les foudres du ministère de l'Intérieur qui conteste les chiffres utilisés par la présidente du Front national. En visite dans le Var pour soutenir les candidats du FN aux cantonales, Marine Le Pen a cité des chiffres qui lui auraient été fournis par des «hauts fonctionnaires patriotes» pour dénoncer l'échec de la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy. Selon elle, la France a accordé 23.504 titres de séjour en janvier 2011, ce qui représenterait une hausse de 42,1% par rapport au mois de janvier l'an dernier. «C'est 75% de plus que sous (le Premier ministre socialiste) Lionel Jospin. Si on fait une projection sur l'année, on arrive à 300.000 cartes de séjour qui seront délivrées, un record qui n'a jamais été atteint», a dit Marine Le Pen lors d'un point presse. Selon la présidente du FN, le nombre de demandeurs d'asile a augmenté de 17,4% en janvier, celui des naturalisations de 19,4% alors que dans le même temps, le nombre de reconduites à la frontière aurait baissé de 8,3% et celui des démantèlements de filières clandestines de 17%. Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur dénonce des chiffres erronés, qui «ne reflètent pas une tendance et donne une fausse impression de la réalité».Selon la place Beauvau, le nombre de demandes d'asile ou de titres de séjour pour janvier 2011 ne sont pas encore connus. En ce qui concerne l'asile, le total des demandes enregistrées sur les deux premiers mois de l'année «n'est en hausse que de +2%» par rapport à la même période l'an dernier. Les électeurs UMP votent «sans complexe» pour le FN ? De même, le nombre de bénéficiaires du statut de réfugiés accordés par l'Office français de protection des réfugiés (OFPRA) est en baisse de 2,4% sur janvier et février par rapport à l'an dernier. Concernant les éloignements, le ministère souligne que 1.822 ont été réalisés en janvier 2011 contre 1.980 en janvier 2010. Dans le Var, qui fut autrefois l'un des laboratoires du parti d'extrême droite, Marine Le Pen a assuré que ses chiffres n'avaient rien à voir avec les révolutions dans les pays arabes. «C'est la conséquence de la politique d'immigration menée par Nicolas Sarkozy», a-t-elle insisté lors d'un meeting à Toulon, ville gérée par le FN de 1995 à 2001. «La vraie question est de savoir comment quelqu'un qui n'est pas capable de réguler l'immigration légale pourra faire face demain à un afflux d'immigration clandestine», a-t-elle ajouté. Marine Le Pen doit se rendre lundi sur l'île italienne de Lampedusa où accostent de nombreux immigrés clandestins fuyant les troubles politiques en Afrique du Nord, Tunisie et Libye en tête. «Je n'y vais pas par provocation, mais pour voir sur place la réalité de ces flux migratoires», s'est-elle défendue samedi avant de prédire une déroute électorale à la majorité présidentielle. Selon elle, l'UMP est en «voie d'implosion» et cela se traduira dans les urnes lors des cantonales, les 20 et 27 mars. «Nicolas Sarkozy ne prendra pas le risque de donner une consigne pour faire voter socialiste. Il est trop affaibli pour cela. Il laissera les électeurs libre de leur choix: on peut facilement imaginer qu'une partie de la droite votera sans complexe pour le Front national», a-t-elle prédit. En visite dans le Var pour soutenir les candidats du FN aux cantonales, Marine Le Pen a cité des chiffres qui lui auraient été fournis par des «hauts fonctionnaires patriotes» pour dénoncer l'échec de la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy. Selon elle, la France a accordé 23.504 titres de séjour en janvier 2011, ce qui représenterait une hausse de 42,1% par rapport au mois de janvier l'an dernier. «C'est 75% de plus que sous (le Premier ministre socialiste) Lionel Jospin. Si on fait une projection sur l'année, on arrive à 300.000 cartes de séjour qui seront délivrées, un record qui n'a jamais été atteint», a dit Marine Le Pen lors d'un point presse. Selon la présidente du FN, le nombre de demandeurs d'asile a augmenté de 17,4% en janvier, celui des naturalisations de 19,4% alors que dans le même temps, le nombre de reconduites à la frontière aurait baissé de 8,3% et celui des démantèlements de filières clandestines de 17%. Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur dénonce des chiffres erronés, qui «ne reflètent pas une tendance et donne une fausse impression de la réalité».Selon la place Beauvau, le nombre de demandes d'asile ou de titres de séjour pour janvier 2011 ne sont pas encore connus. En ce qui concerne l'asile, le total des demandes enregistrées sur les deux premiers mois de l'année «n'est en hausse que de +2%» par rapport à la même période l'an dernier. Les électeurs UMP votent «sans complexe» pour le FN ? De même, le nombre de bénéficiaires du statut de réfugiés accordés par l'Office français de protection des réfugiés (OFPRA) est en baisse de 2,4% sur janvier et février par rapport à l'an dernier. Concernant les éloignements, le ministère souligne que 1.822 ont été réalisés en janvier 2011 contre 1.980 en janvier 2010. Dans le Var, qui fut autrefois l'un des laboratoires du parti d'extrême droite, Marine Le Pen a assuré que ses chiffres n'avaient rien à voir avec les révolutions dans les pays arabes. «C'est la conséquence de la politique d'immigration menée par Nicolas Sarkozy», a-t-elle insisté lors d'un meeting à Toulon, ville gérée par le FN de 1995 à 2001. «La vraie question est de savoir comment quelqu'un qui n'est pas capable de réguler l'immigration légale pourra faire face demain à un afflux d'immigration clandestine», a-t-elle ajouté. Marine Le Pen doit se rendre lundi sur l'île italienne de Lampedusa où accostent de nombreux immigrés clandestins fuyant les troubles politiques en Afrique du Nord, Tunisie et Libye en tête. «Je n'y vais pas par provocation, mais pour voir sur place la réalité de ces flux migratoires», s'est-elle défendue samedi avant de prédire une déroute électorale à la majorité présidentielle. Selon elle, l'UMP est en «voie d'implosion» et cela se traduira dans les urnes lors des cantonales, les 20 et 27 mars. «Nicolas Sarkozy ne prendra pas le risque de donner une consigne pour faire voter socialiste. Il est trop affaibli pour cela. Il laissera les électeurs libre de leur choix: on peut facilement imaginer qu'une partie de la droite votera sans complexe pour le Front national», a-t-elle prédit.