Les autorités nippones redoutaient, hier, un bilan dépassant les 10.000 morts et un nouvel accident dans une centrale nucléaire du nord-est dévasté par un séisme suivi d'un tsunami. Les autorités nippones redoutaient, hier, un bilan dépassant les 10.000 morts et un nouvel accident dans une centrale nucléaire du nord-est dévasté par un séisme suivi d'un tsunami. Tandis que cette inquiétude planait, la police nationale a annoncé que 688 personnes ont péri et 1.570 ont été blessées dans ce séisme, le plus puissant jamais enregistré au Japon depuis 140 ans. Néanmoins, le chef de la police de la préfecture de Miyagi a dit qu'il fallait s'attendre à ce que ce bilan dépasse 10.000 morts. La plupart des victimes ont été tuées par le tsunami qui a suivi ce tremblement de terre de magnitude 8,9 sur l'échelle de Richter. Près de 10.000 personnes sont portées disparues pour la seule préfecture de Miyaji, selon le gouvernement japonais ajoutant qu'entre 300 et 400 corps ont été découverts dans le port de Rikuzentakata et 200 autres dans la localité côtière d'Higashimatsushima. Ces cadavres s'ajoutent à ceux retrouvés sur une plage de la métropole de Sendai, au nord de Tokyo, qui reste la région la plus durement frappée par le tsunami où le nombre d'activités côtières ont été anéanties et les infrastructures ravagées par les vagues. Des vagues de 10 mètres de haut, d'une rare violence se sont abattues sur les côtes projetant des voitures contre les façades des maisons et pénétrant parfois jusqu'à cinq kilomètres à l'intérieur des terres. Au plan des secours, quelque 100.000 soldats et sauveteurs, soutenus par 190 avions et des dizaines de navires, s'activaient pour tenter de retrouver d'éventuels survivants de ce puissant séisme. Les premières équipes envoyées par l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, la Suisse, le Royaume-Uni, la France ou les Etats-Unis arrivaient hier au Japon. Dans la matinée, les autorités craignaient un nouveau risque d'explosion à la centrale nucléaire de Fukushima N° 1 en raison de l'accumulation d'hydrogène dans le réacteur 3 après celle survenue la veille au niveau du réacteur 1 de cette centrale, située dans le nord-est, à 250 km de Tokyo. «On ne peut pas exclure qu'une explosion puisse se produire au niveau du réacteur 3 en raison d'une possible accumulation d'hydrogène", a prévenu le porte-parole du gouvernement Yukio Edano, après avoir affirmé plus tôt dans la journée que la situation était "contrôlable". Il a toutefois assuré qu'en cas d'explosion, il n'y aurait "pas de problèmes pour le réacteur". Mais le ministre français de l'Industrie et de l'Energie Eric Besson, a assuré que "le risque majeur d'une catastrophe nucléaire était pour l'instant maîtrisé par les autorités japonaises et par l'opérateur japonais". Par la voix de son porte-parole, le gouvernement nippon a prévenu que le séisme du nord-est devrait avoir un impact "considérable" sur les "activités économiques d'un grand nombre de secteur". Dans une volonté de soutenir l'économie locale, la Banque du Japon a octroyé hier 55 milliards de yens (480 millions d'euros) à treize banques implantées dans la région. Cette catastrophe a également entraîné une importante perte de production d'électricité après l'arrêt de onze des cinquante réacteurs nucléaires du pays, privant ainsi au moins 5,6 millions de foyers d'électricité et un million d'autres d'eau potable. La plus grave crise depuis 60 ans Le Premier ministre Naoto Kan, a affirmé, hier, que le Japon fait face à la plus grave crise en 60 ans. Au cours d'une conférence de presse, M. Kan s'est alarmé de l'ampleur des dégâts causés par le séisme, appelant à consentir davantage d'efforts pour reconstruire le pays. Ce séisme, le plus violent depuis plus de 140 ans dans ce pays, a causé des problèmes dans une centrale nucléaire dans la préfecture de Kukushima. L'Agence météorologique japonaise a averti pour sa part contre "un risque élevé" de réplique de magnitude 7 ou plus jusqu'à mercredi matin, après le violent séisme de vendredi qui a frappé le nord-est du pays. Cité par des médias, le directeur de la prévision sismique de l'Agence, Takashi Yokota, a estimé qu'"il existe un risque de 70% que survienne une réplique de magnitude 7 ou plus" dans les trois jours, jusqu'au 16 mars au matin. Selon lui, la probabilité descend ensuite graduellement. Elle sera de 50% du 16 au 18 mars. Des répliques de magnitudes allant de 2 à près de 7, ont suivi le tremblement de terre de vendredi. Agences Tandis que cette inquiétude planait, la police nationale a annoncé que 688 personnes ont péri et 1.570 ont été blessées dans ce séisme, le plus puissant jamais enregistré au Japon depuis 140 ans. Néanmoins, le chef de la police de la préfecture de Miyagi a dit qu'il fallait s'attendre à ce que ce bilan dépasse 10.000 morts. La plupart des victimes ont été tuées par le tsunami qui a suivi ce tremblement de terre de magnitude 8,9 sur l'échelle de Richter. Près de 10.000 personnes sont portées disparues pour la seule préfecture de Miyaji, selon le gouvernement japonais ajoutant qu'entre 300 et 400 corps ont été découverts dans le port de Rikuzentakata et 200 autres dans la localité côtière d'Higashimatsushima. Ces cadavres s'ajoutent à ceux retrouvés sur une plage de la métropole de Sendai, au nord de Tokyo, qui reste la région la plus durement frappée par le tsunami où le nombre d'activités côtières ont été anéanties et les infrastructures ravagées par les vagues. Des vagues de 10 mètres de haut, d'une rare violence se sont abattues sur les côtes projetant des voitures contre les façades des maisons et pénétrant parfois jusqu'à cinq kilomètres à l'intérieur des terres. Au plan des secours, quelque 100.000 soldats et sauveteurs, soutenus par 190 avions et des dizaines de navires, s'activaient pour tenter de retrouver d'éventuels survivants de ce puissant séisme. Les premières équipes envoyées par l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, la Suisse, le Royaume-Uni, la France ou les Etats-Unis arrivaient hier au Japon. Dans la matinée, les autorités craignaient un nouveau risque d'explosion à la centrale nucléaire de Fukushima N° 1 en raison de l'accumulation d'hydrogène dans le réacteur 3 après celle survenue la veille au niveau du réacteur 1 de cette centrale, située dans le nord-est, à 250 km de Tokyo. «On ne peut pas exclure qu'une explosion puisse se produire au niveau du réacteur 3 en raison d'une possible accumulation d'hydrogène", a prévenu le porte-parole du gouvernement Yukio Edano, après avoir affirmé plus tôt dans la journée que la situation était "contrôlable". Il a toutefois assuré qu'en cas d'explosion, il n'y aurait "pas de problèmes pour le réacteur". Mais le ministre français de l'Industrie et de l'Energie Eric Besson, a assuré que "le risque majeur d'une catastrophe nucléaire était pour l'instant maîtrisé par les autorités japonaises et par l'opérateur japonais". Par la voix de son porte-parole, le gouvernement nippon a prévenu que le séisme du nord-est devrait avoir un impact "considérable" sur les "activités économiques d'un grand nombre de secteur". Dans une volonté de soutenir l'économie locale, la Banque du Japon a octroyé hier 55 milliards de yens (480 millions d'euros) à treize banques implantées dans la région. Cette catastrophe a également entraîné une importante perte de production d'électricité après l'arrêt de onze des cinquante réacteurs nucléaires du pays, privant ainsi au moins 5,6 millions de foyers d'électricité et un million d'autres d'eau potable. La plus grave crise depuis 60 ans Le Premier ministre Naoto Kan, a affirmé, hier, que le Japon fait face à la plus grave crise en 60 ans. Au cours d'une conférence de presse, M. Kan s'est alarmé de l'ampleur des dégâts causés par le séisme, appelant à consentir davantage d'efforts pour reconstruire le pays. Ce séisme, le plus violent depuis plus de 140 ans dans ce pays, a causé des problèmes dans une centrale nucléaire dans la préfecture de Kukushima. L'Agence météorologique japonaise a averti pour sa part contre "un risque élevé" de réplique de magnitude 7 ou plus jusqu'à mercredi matin, après le violent séisme de vendredi qui a frappé le nord-est du pays. Cité par des médias, le directeur de la prévision sismique de l'Agence, Takashi Yokota, a estimé qu'"il existe un risque de 70% que survienne une réplique de magnitude 7 ou plus" dans les trois jours, jusqu'au 16 mars au matin. Selon lui, la probabilité descend ensuite graduellement. Elle sera de 50% du 16 au 18 mars. Des répliques de magnitudes allant de 2 à près de 7, ont suivi le tremblement de terre de vendredi. Agences