La police nippone a annoncé dimanche s'attendre à un bilan dépassant les 10.000 morts à la suite du séisme suivi d'un tsunami ayant dévasté vendredi le nord-est du Japon. Cité par la télévision publique NHK, le chef de la police locale, Naoto Takeuchi a expliqué qu'il il n'y avait "aucun doute" sur le fait que le nombre de morts allait dépasser les 10.000. Samedi, NHK avait rapporté que 10.000 des 17.000 habitants de la ville portuaire de Minamisanriku étaient portés manquants dans cette préfecture. Un tremblement de terre de magnitude 8,9 suivi d'un tsunami ont dévasté vendredi la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du Japon faisant plus de 1.800 morts et disparus, selon un dernier bilan provisoire fondé sur les chiffres de la police. Par ailleurs, gouvernement japonais a averti dimanche contre un nouveau risque d'explosion à la centrale nucléaire de Fukushima N° 1 en raison de l'accumulation d'hydrogène dans le réacteur 3. "On ne peut pas exclure qu'une explosion puisse se produire au niveau du réacteur 3 en raison d'une possible accumulation d'hydrogène", a dit le porte-parole du gouvernement Yukio Edano. M. Edano a toutefois affirmé qu'en cas d'explosion, "il n'y aura pas de problème pour le réacteur". Ce responsable a évoqué l'explosion survenue la veille au niveau du réacteur 1 de cette centrale, située dans le nord-est, à 250 km de Tokyo. "Il est possible que cette explosion soit due à une accumulation d'hydrogène dans la partie supérieure du bâtiment où se trouve le réacteur", a ajouté M. Edano. Le nord-est du Japon a été dévasté vendredi par un séisme de magnitude 8,9 suivi d'un tsunami faisant plus de 1.800 morts et disparus, selon un dernier bilan provisoire fondé sur les chiffres de la police.