Les Etats-Unis «condamnent fermement les violences» qui se sont produites dimanche au Yémen et à Bahreïn. La Maison Blanche «appelle les gouvernements de ces pays à la retenue» et «à respecter les droits universels de leurs peuples». Les Etats-Unis «exhortent le gouvernement de Bahreïn à mener un dialogue pacifique et constructif avec l'opposition plutôt qu'à recourir à la force». A Bahreïn, des dizaines de personnes ont été hospitalisées après des tirs de gaz lacrymogènes de la police dimanche sur des manifestants à Manama a rapporté le journal Libération. C'est la première fois depuis le 19 février que la police attaque les manifestants qui campent sur la place de la Perle pour réclamer des réformes dans ce petit royaume du Golfe dont la population locale est majorité chiite et qui est gouverné par une dynastie sunnite. Le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, a souhaité dimanche un démarrage rapide du dialogue avec l'opposition. Mais le puissant mouvement chiite Wefaq a posé des conditions préalables à ce dialogue, dont la démission du gouvernement. Au Yémen, un manifestant a été abattu dimanche par la police à Aden (sud), et les manifestants à Sanaa ont subi une attaque en règle de partisans du régime, au lendemain de la journée la plus sanglante au dans le pays depuis le début de la contestation contre le président Ali Abdallah Saleh, avec sept morts. A Oman Le sultan Qabous d'Oman a décidé dimanche de donner des pouvoirs législatifs à l'assemblée consultative, après des semaines de manifestations pour des réformes politiques sur fond de grogne sociale. Le mécontentement populaire dans ce pays de trois millions d'habitants, dont 20% d'étrangers, ne concerne pas la personne du sultan qui concentre entre ses mains l'essentiel du pouvoir. Le pays occupe une situation stratégique à l'embouchure du Golfe, d'où proviennent 20% de l'ensemble du brut qui circule dans le monde. Les Etats-Unis «condamnent fermement les violences» qui se sont produites dimanche au Yémen et à Bahreïn. La Maison Blanche «appelle les gouvernements de ces pays à la retenue» et «à respecter les droits universels de leurs peuples». Les Etats-Unis «exhortent le gouvernement de Bahreïn à mener un dialogue pacifique et constructif avec l'opposition plutôt qu'à recourir à la force». A Bahreïn, des dizaines de personnes ont été hospitalisées après des tirs de gaz lacrymogènes de la police dimanche sur des manifestants à Manama a rapporté le journal Libération. C'est la première fois depuis le 19 février que la police attaque les manifestants qui campent sur la place de la Perle pour réclamer des réformes dans ce petit royaume du Golfe dont la population locale est majorité chiite et qui est gouverné par une dynastie sunnite. Le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, a souhaité dimanche un démarrage rapide du dialogue avec l'opposition. Mais le puissant mouvement chiite Wefaq a posé des conditions préalables à ce dialogue, dont la démission du gouvernement. Au Yémen, un manifestant a été abattu dimanche par la police à Aden (sud), et les manifestants à Sanaa ont subi une attaque en règle de partisans du régime, au lendemain de la journée la plus sanglante au dans le pays depuis le début de la contestation contre le président Ali Abdallah Saleh, avec sept morts. A Oman Le sultan Qabous d'Oman a décidé dimanche de donner des pouvoirs législatifs à l'assemblée consultative, après des semaines de manifestations pour des réformes politiques sur fond de grogne sociale. Le mécontentement populaire dans ce pays de trois millions d'habitants, dont 20% d'étrangers, ne concerne pas la personne du sultan qui concentre entre ses mains l'essentiel du pouvoir. Le pays occupe une situation stratégique à l'embouchure du Golfe, d'où proviennent 20% de l'ensemble du brut qui circule dans le monde.