Arrivée à bord de tanks, de véhicules de transport de troupes et de bus, la police antiémeutes a lancé des dizaines de grenades lacrymogènes en avançant en direction de la place et a tiré au fusil de chasse sur les manifestants qui y campent depuis le 19 février pour réclamer des réformes. Arrivée à bord de tanks, de véhicules de transport de troupes et de bus, la police antiémeutes a lancé des dizaines de grenades lacrymogènes en avançant en direction de la place et a tiré au fusil de chasse sur les manifestants qui y campent depuis le 19 février pour réclamer des réformes. Au moins trois manifestants auraient été tués et un grand nombre blessés lors de l'assaut lancé par les forces antiémeutes, hier matin, sur la place de la Perle, à Manama, indique un député de l'opposition bahreïnie rapporte le quotidien Le Monde. Arrivée à bord de tanks, de véhicules de transport de troupes et de bus, la police antiémeutes a lancé des dizaines de grenades lacrymogènes en avançant en direction de la place et a tiré au fusil de chasse sur les manifestants qui y campent depuis le 19 février pour réclamer des réformes. Elle les en a violemment délogés, mettant momentanément fin au mouvement de contestation dans ce petit royaume du Golfe. Dans la nuit, les dignitaires chiites bahreïnis avaient appelé la communauté internationale et le monde musulman à intervenir pour éviter un "massacre" dans le royaume, où le roi a proclamé l'état d'urgence au lendemain de l'arrivée de troupes du Golfe venues l'aider à contenir la contestation. Les dignitaires avaient averti qu'un "horrible massacre était attendu sur la place de la Perle". Des centaines de contestataires avaient passé la nuit sous des tentes sur la place de la Perle dans une atmosphère tendue et plusieurs d'entre eux avaient affirmé s'attendre à un assaut imminent. Un manifestant avait été tué mardi soir lors d'affrontements avec des forces de sécurité dans le village chiite de Sitra, situé à 15 kilomètres au sud de Manama, selon des sources médicales et des militants. Plus de deux cents personnes ont été blessées par balle, selon une source médicale locale, et deux cents autres hospitalisées après avoir inhalé des gaz lacrymogènes. La proclamation de l'état d'urgence par le roi, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, signifie de facto l'interdiction de tout rassemblement. Les troupes du Golfe déployées appartiennent au "Bouclier de la péninsule", une force commune aux pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui comprend Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït. Les autorités bahreïnies ont annoncé hier la fermeture de la Bourse, des écoles et des universités dans le pays où le roi a proclamé l'état d'urgence pour contenir la contestation populaire. Par ailleurs, un policier bahreïni a succombé hier à ses blessures après avoir été renversé intentionnellement mardi par un véhicule conduit par un manifestant, annonce le ministère de l'Intérieur. Au moins trois manifestants auraient été tués et un grand nombre blessés lors de l'assaut lancé par les forces antiémeutes, hier matin, sur la place de la Perle, à Manama, indique un député de l'opposition bahreïnie rapporte le quotidien Le Monde. Arrivée à bord de tanks, de véhicules de transport de troupes et de bus, la police antiémeutes a lancé des dizaines de grenades lacrymogènes en avançant en direction de la place et a tiré au fusil de chasse sur les manifestants qui y campent depuis le 19 février pour réclamer des réformes. Elle les en a violemment délogés, mettant momentanément fin au mouvement de contestation dans ce petit royaume du Golfe. Dans la nuit, les dignitaires chiites bahreïnis avaient appelé la communauté internationale et le monde musulman à intervenir pour éviter un "massacre" dans le royaume, où le roi a proclamé l'état d'urgence au lendemain de l'arrivée de troupes du Golfe venues l'aider à contenir la contestation. Les dignitaires avaient averti qu'un "horrible massacre était attendu sur la place de la Perle". Des centaines de contestataires avaient passé la nuit sous des tentes sur la place de la Perle dans une atmosphère tendue et plusieurs d'entre eux avaient affirmé s'attendre à un assaut imminent. Un manifestant avait été tué mardi soir lors d'affrontements avec des forces de sécurité dans le village chiite de Sitra, situé à 15 kilomètres au sud de Manama, selon des sources médicales et des militants. Plus de deux cents personnes ont été blessées par balle, selon une source médicale locale, et deux cents autres hospitalisées après avoir inhalé des gaz lacrymogènes. La proclamation de l'état d'urgence par le roi, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, signifie de facto l'interdiction de tout rassemblement. Les troupes du Golfe déployées appartiennent au "Bouclier de la péninsule", une force commune aux pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui comprend Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït. Les autorités bahreïnies ont annoncé hier la fermeture de la Bourse, des écoles et des universités dans le pays où le roi a proclamé l'état d'urgence pour contenir la contestation populaire. Par ailleurs, un policier bahreïni a succombé hier à ses blessures après avoir été renversé intentionnellement mardi par un véhicule conduit par un manifestant, annonce le ministère de l'Intérieur.