Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en Hongrie    Le président de la République inaugure l'usine de dessalement d'eau de mer "Cap Djinet 2    Les Accords d'Evian thème d'une conférence organisée par le RND    Le ministre de l'Education donne le coup d'envoi de la 10e édition de l'Olympiade algérienne des mathématiques 2025    Filière du marbre: un pas important dans la protection d'une industrie locale naissante    ANP: un terroriste abattu, reddition de 4 autres et récupération d'une quantité d'armes en février    Ramadhan à Relizane: des actions caritatives incarnant les formes les plus nobles de solidarité    Habitat: lancement mardi de la plateforme numérique dédiée aux souscripteurs du programme AADL3    Lancement officiel de l'incubateur de l'Ecole supérieure des beaux-arts baptisé "Artis"    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation: un taux de participation de 96,31%    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.503 martyrs et 111.927 blessés    Amnesty: la décision sioniste de couper l'électricité à Ghaza, une nouvelle preuve du génocide commis contre les Palestiniens    Résultats des élections du renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation    Lazzarini: L'UNRWA ne peut être remplacée que par des institutions palestiniennes    Habile président de la Pax Americana ?    Les forces israéliennes envahissent la mosquée Al-Aqsa    Palestine occupée : L'entité sioniste coupe l'électricité à Ghaza    CHAN-2024 (barrages) : Algérie – Gambie, lors du 2e tour    «Approfondir les acquis et relever de nouveaux défis»    Championnat d'athlétisme universitaire américain : Mouatez Sikiou en argent    Entrepreneuriat, microcrédit et formation professionnelle à Mostaganem    Avec Ooredoo accédez aux avantages exceptionnels du service ''Ramadhaniyate'' à partir de 1 DA seulement    Oum El-Bouaghi/ Elections sénatoriales El Moustakbel crée la surprise    Les prix du poisson toujours inaccessibles    Intenses activités des services de police de la Sûreté de wilaya    Journée internationale de la femme Plusieurs femmes honorées par la wilaya et l'université à Oum El-Bouaghi    Le scrutin se déroule dans de bonnes conditions dans les wilayas du Centre    Basta contre le grand gâchis alimentaire en Ramadhan !    Jean-Michel Apathie explique pourquoi il ne reviendra pas à RTL    Abdekader Secteur à guichés fermés    Récital andalou avec Manel Gharbi    APN : Baddari présente un exposé sur le projet de promotion du sport universitaire    Recours aux armes chimiques en Algérie: un chercheur français identifie "450 opérations militaires" françaises    Le journaliste Mohamed Lamsen inhumé au cimetière de Aïn Benian, à Alger    Coupe d'Algérie (8es de finale) : CR Belouizdad - US Chaouia délocalisé au stade 5 juillet    Jeux scolaires Africains 2025: 25 disciplines au programme de la 1re édition en Algérie        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un mégaprojet pour hydrater le Hoggar
Transfert d'eau In Salah-Tamanrasset
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 03 - 2011

Désormais, cet immense projet qui était au stade de l'étude, vient d'être concrétisé et alimentera les populations du Hoggar en eau potable et en grandes quantités.
Désormais, cet immense projet qui était au stade de l'étude, vient d'être concrétisé et alimentera les populations du Hoggar en eau potable et en grandes quantités.
Le mégaprojet de transfert d'eau In Salah-Tamanrasset, dont le coût global est de 197 milliards de dinars, est dorénavant une réalité: il a été mis en service mardi par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Au delà de son impact économique, ce transfert, qui consiste à approvisionner la ville de Tamanrasset à partir de In Saleh en eau potable sur une distance de plus de 700 km pour un coût global de 197 milliards de dinars, aura d'importantes retombées sociales pour la région. Avec un potentiel de plus de 45.000 milliards de mètres cubes (m3), la nappe d'In Salah peut largement couvrir les besoins en eau potable de toute la région pour les cinq à six siècles prochains à raison d'une consommation annuelle de cinq milliards de m3, alors que les besoins actuels des 337.400 habitants de la ville de Tamanrasset et ses environs ne dépassent pas les 25.000 m3/jour pour une capacité initiale de 50.000 m3/jour appelée à doubler à l'horizon 2030, selon les données techniques du projet. Les ressources en eau nécessaires à la satisfaction de ces besoins sont mobilisées au niveau de deux champs de captage situés à 70 km au nord de la ville d'In Saleh. Un troisième champ sera délimité pour une éventuelle mobilisation complémentaire. Outre ces champs captant, le transfert In Salah-Tamanrasset est également composé d'un réservoir terminal d'une capacité de 50.000 m3 destiné à stocker les eaux mobilisées à partir des forages des champs captant. De même, six stations de pompage ont été mises en place le long du tracé des conduites, alors qu'une station de déminéralisation d'une capacité de 100.000 m3 par jour a été réalisée pour réduire le taux de salinité des eaux. La réalisation de cette infrastructure a été confiée à deux groupements d'entreprises: CGC-SIPSC (Chine) et Cosider-Zakhem-Erciyas (Algérie, Liban, Turquie).
Irrigation et développement de l'agriculture saharienne
L'exploitation et la gestion du transfert seront assurées par une entreprise sous forme d'établissement public à caractère industriel et commercial (Epic). La nouvelle entité prendra en charge cette mission à l'instar d'autres ouvrages hydrauliques déjà opérationnels. Ce projet a pu être livré dans le délai contractuel grâce au rythme de travaux très soutenu malgré une température ambiante très élevée. Par ailleurs, une dizaine d'agglomérations de quelque 10.000 habitants chacune, devraient être créées au cours du prochain quinquennat tout au long du tracé du transfert. Le ''noyau dur'' de ces agglomérations sera constitué à partir des logements de fonction programmés pour les travailleurs chargés de la gestion et l'exploitation des stations de pompages qui font partie de ce projet. Ces regroupements urbains seront dotés de services publics "indispensables" comme les stations-service, les bureaux de poste, les centres sanitaires et les infrastructures scolaires. Le gouvernement prévoit également, dans la même optique, de développer les localités et villages situés tout au long du tracé du projet sur une distance de plus de 750 km, à l'instar d'In Amguel, Tit, Outoul et Arak. Le développement de ces centres urbains a été déjà entamé à travers, particulièrement, les programmes de développement de wilayas. Ainsi, l'agriculture peut devenir florissante tant les opportunités de développer l'agriculture saharienne devient une réalité, car les moyens d'irrigation sont présentes et importantes.
Le mégaprojet de transfert d'eau In Salah-Tamanrasset, dont le coût global est de 197 milliards de dinars, est dorénavant une réalité: il a été mis en service mardi par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Au delà de son impact économique, ce transfert, qui consiste à approvisionner la ville de Tamanrasset à partir de In Saleh en eau potable sur une distance de plus de 700 km pour un coût global de 197 milliards de dinars, aura d'importantes retombées sociales pour la région. Avec un potentiel de plus de 45.000 milliards de mètres cubes (m3), la nappe d'In Salah peut largement couvrir les besoins en eau potable de toute la région pour les cinq à six siècles prochains à raison d'une consommation annuelle de cinq milliards de m3, alors que les besoins actuels des 337.400 habitants de la ville de Tamanrasset et ses environs ne dépassent pas les 25.000 m3/jour pour une capacité initiale de 50.000 m3/jour appelée à doubler à l'horizon 2030, selon les données techniques du projet. Les ressources en eau nécessaires à la satisfaction de ces besoins sont mobilisées au niveau de deux champs de captage situés à 70 km au nord de la ville d'In Saleh. Un troisième champ sera délimité pour une éventuelle mobilisation complémentaire. Outre ces champs captant, le transfert In Salah-Tamanrasset est également composé d'un réservoir terminal d'une capacité de 50.000 m3 destiné à stocker les eaux mobilisées à partir des forages des champs captant. De même, six stations de pompage ont été mises en place le long du tracé des conduites, alors qu'une station de déminéralisation d'une capacité de 100.000 m3 par jour a été réalisée pour réduire le taux de salinité des eaux. La réalisation de cette infrastructure a été confiée à deux groupements d'entreprises: CGC-SIPSC (Chine) et Cosider-Zakhem-Erciyas (Algérie, Liban, Turquie).
Irrigation et développement de l'agriculture saharienne
L'exploitation et la gestion du transfert seront assurées par une entreprise sous forme d'établissement public à caractère industriel et commercial (Epic). La nouvelle entité prendra en charge cette mission à l'instar d'autres ouvrages hydrauliques déjà opérationnels. Ce projet a pu être livré dans le délai contractuel grâce au rythme de travaux très soutenu malgré une température ambiante très élevée. Par ailleurs, une dizaine d'agglomérations de quelque 10.000 habitants chacune, devraient être créées au cours du prochain quinquennat tout au long du tracé du transfert. Le ''noyau dur'' de ces agglomérations sera constitué à partir des logements de fonction programmés pour les travailleurs chargés de la gestion et l'exploitation des stations de pompages qui font partie de ce projet. Ces regroupements urbains seront dotés de services publics "indispensables" comme les stations-service, les bureaux de poste, les centres sanitaires et les infrastructures scolaires. Le gouvernement prévoit également, dans la même optique, de développer les localités et villages situés tout au long du tracé du projet sur une distance de plus de 750 km, à l'instar d'In Amguel, Tit, Outoul et Arak. Le développement de ces centres urbains a été déjà entamé à travers, particulièrement, les programmes de développement de wilayas. Ainsi, l'agriculture peut devenir florissante tant les opportunités de développer l'agriculture saharienne devient une réalité, car les moyens d'irrigation sont présentes et importantes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.