Une nouvelle liste des produits exclus des avantages à l'importation par l'Algérie dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange (Zale) a été élaborée et devrait être transmise par les autorités algériennes à la Ligue arabe. Dans une déclaration accordée à l'APS, Redouane Allili, conseiller auprès du ministre du Commerce pour les questions de coopération, a affirmé que «cette nouvelle liste, qui vient d'être élaborée par la Commission d'évaluation des accords de libre-échange selon les critères de la Ligue arabe, contient pratiquement les mêmes produits de la dernière liste, soit plus de 1.600 produits». Après plusieurs réunions, la Commission d'évaluation des accords de libre-échange, créée depuis trois ans auprès de la Chambre algérienne de commerce et de l'industrie (Caci) et regroupant des représentants des différents ministères et des opérateurs économiques, a élaboré "cette nouvelle liste selon les critères de la Ligue arabe, en s'appuyant sur des arguments avancés par les opérateurs des différents secteurs concernés", a-t-il précisé. La 86e session du Conseil économique et social (CES) de la Ligue arabe, tenue en septembre dernier au Caire, "a rejeté la première liste négative élaborée d'une façon unilatérale par l'Algérie et a recommandé sa révision", a relevé M. Allili. L'élaboration d'une liste négative, faut-il le rappeler, ne signifie pas une interdiction d'importation des produits concernés, mais leur exclusion des avantages douaniers prévus par l'accord de la Zale. La liste de 1.644 produits sur un total de près de 6.000 produits enregistrés dans la nomenclature du tarif douanier algérien, mise en vigueur depuis janvier 2010, "a été reconduite pour 2011", a-t-on appris auprès du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes algériennes. Cette liste, qui devrait être avalisée par les services du Premier ministre, comprend plusieurs catégories de produits que l'Algérie veut exclure des avantages à l'importation de cette zone pour une durée de 3 à 4 ans afin de protéger certaines filières de production nationale menacées par ces importations, explique-t-on. Il s'agit essentiellement des produits de l'industrie agroalimentaire, des produits agricoles, de textile, papier et carton et l'électroménager. Une année après l'adhésion de l'Algérie à la Zale (janvier 2009), les opérateurs économiques avaient demandé une révision de l'accord après avoir constaté que ces importations constituaient une "menace réelle pour leur production" et même "un risque de fermeture de leurs entreprises". En outre, cette mesure a été prise aussi dans le but de donner plus de temps aux entreprises, qui ont bénéficié de la mise à niveau, pour se préparer à la concurrence.L'Algérie a également proposé que le certificat d'origine du produit exporté vers les pays de la Zale soit délivré par une même instance dans tous les pays arabes, contrairement à ce qui se fait actuellement où ce document est octroyé par le ministère du Commerce dans certains pays et les Chambres de commerce et d'industrie dans d'autres. L'autre revendication de l'Algérie au sein de la Zale c'est le taux d'intégration des produits échangés dans cette zone et qui devrait se rapprocher, au minimum, de 70% de la valeur ajoutée afin de protéger certaines industries nationales susceptibles d'être menacées par cet accord, rappelle-t-on. Ce taux est également "ardemment défendu" par les autres pays du Maghreb, l'Egypte et le Soudan, alors que les pays du Golfe veulent le maintien d'un taux de 40%, tel que prévu provisoirement dans le cadre de la convention de facilitation des échanges commerciaux. Une nouvelle liste des produits exclus des avantages à l'importation par l'Algérie dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange (Zale) a été élaborée et devrait être transmise par les autorités algériennes à la Ligue arabe. Dans une déclaration accordée à l'APS, Redouane Allili, conseiller auprès du ministre du Commerce pour les questions de coopération, a affirmé que «cette nouvelle liste, qui vient d'être élaborée par la Commission d'évaluation des accords de libre-échange selon les critères de la Ligue arabe, contient pratiquement les mêmes produits de la dernière liste, soit plus de 1.600 produits». Après plusieurs réunions, la Commission d'évaluation des accords de libre-échange, créée depuis trois ans auprès de la Chambre algérienne de commerce et de l'industrie (Caci) et regroupant des représentants des différents ministères et des opérateurs économiques, a élaboré "cette nouvelle liste selon les critères de la Ligue arabe, en s'appuyant sur des arguments avancés par les opérateurs des différents secteurs concernés", a-t-il précisé. La 86e session du Conseil économique et social (CES) de la Ligue arabe, tenue en septembre dernier au Caire, "a rejeté la première liste négative élaborée d'une façon unilatérale par l'Algérie et a recommandé sa révision", a relevé M. Allili. L'élaboration d'une liste négative, faut-il le rappeler, ne signifie pas une interdiction d'importation des produits concernés, mais leur exclusion des avantages douaniers prévus par l'accord de la Zale. La liste de 1.644 produits sur un total de près de 6.000 produits enregistrés dans la nomenclature du tarif douanier algérien, mise en vigueur depuis janvier 2010, "a été reconduite pour 2011", a-t-on appris auprès du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes algériennes. Cette liste, qui devrait être avalisée par les services du Premier ministre, comprend plusieurs catégories de produits que l'Algérie veut exclure des avantages à l'importation de cette zone pour une durée de 3 à 4 ans afin de protéger certaines filières de production nationale menacées par ces importations, explique-t-on. Il s'agit essentiellement des produits de l'industrie agroalimentaire, des produits agricoles, de textile, papier et carton et l'électroménager. Une année après l'adhésion de l'Algérie à la Zale (janvier 2009), les opérateurs économiques avaient demandé une révision de l'accord après avoir constaté que ces importations constituaient une "menace réelle pour leur production" et même "un risque de fermeture de leurs entreprises". En outre, cette mesure a été prise aussi dans le but de donner plus de temps aux entreprises, qui ont bénéficié de la mise à niveau, pour se préparer à la concurrence.L'Algérie a également proposé que le certificat d'origine du produit exporté vers les pays de la Zale soit délivré par une même instance dans tous les pays arabes, contrairement à ce qui se fait actuellement où ce document est octroyé par le ministère du Commerce dans certains pays et les Chambres de commerce et d'industrie dans d'autres. L'autre revendication de l'Algérie au sein de la Zale c'est le taux d'intégration des produits échangés dans cette zone et qui devrait se rapprocher, au minimum, de 70% de la valeur ajoutée afin de protéger certaines industries nationales susceptibles d'être menacées par cet accord, rappelle-t-on. Ce taux est également "ardemment défendu" par les autres pays du Maghreb, l'Egypte et le Soudan, alors que les pays du Golfe veulent le maintien d'un taux de 40%, tel que prévu provisoirement dans le cadre de la convention de facilitation des échanges commerciaux.