Les journées du film francophone ont débuté vendredi soir à Alger par la projection de "Taxiphone, El-mektoub", un long métrage réalisé par Mohammed Soudani relatant le destin particulier d'un couple suisse coincés en plein désert suite à une panne du véhicule qui les transportait. Voulant traverser en camion le grand Sahara en direction de Tombouctou au Mali, Oliver et Elena se retrouvent subitement dans une situation contraignante et se voient obligés de marquer une escale dans une oasis dans le sud algérien où les gens mènent une vie paisible dans un cadre modeste mais serein. Premier réflexe, trouver un moyen pour appeler Moussa, le malien qui les attendait. Un taxiphone, géré par Saïd, apparaît. Il représente la mècque de la communication dans la région, même si les appels vers l'étranger se font par "miracle". La jeune suissesse se sent abandonnée par son ami qui n'avait pour souci que de réparer le camion, retrouver les pièces de rechange nécessaires et enfin reprendre leur parcours. Elle décide alors de découvrir l'oasis seule en commençant par faire quelques connaissance au taxiphone, dont Aya, cette femme dont le mari est un émigré clandestin en Italie, avec qui elle lia une forte amitié. La folklorisation des populations autochtones est flagrante dans ce film algéro-suisse qui a vu la participation de Sid Ahmed Agoumi dans le personnage d'un conteur et de Sonia dans la peau d'une voyante. Empreint d'une touche orientaliste, le long-métrage réalisé en 2010, donne une image stéréotypée digne du régime de l'indigénat. Des scènes dévalorisantes où les populations locales, hommes, femmes ou enfants, se montrent "stupéfaites" de voir une personne en provenance d'Europe se sont souvent répétées dans un contexte loin d'être justifié. Les journées du film francophone ont débuté vendredi soir à Alger par la projection de "Taxiphone, El-mektoub", un long métrage réalisé par Mohammed Soudani relatant le destin particulier d'un couple suisse coincés en plein désert suite à une panne du véhicule qui les transportait. Voulant traverser en camion le grand Sahara en direction de Tombouctou au Mali, Oliver et Elena se retrouvent subitement dans une situation contraignante et se voient obligés de marquer une escale dans une oasis dans le sud algérien où les gens mènent une vie paisible dans un cadre modeste mais serein. Premier réflexe, trouver un moyen pour appeler Moussa, le malien qui les attendait. Un taxiphone, géré par Saïd, apparaît. Il représente la mècque de la communication dans la région, même si les appels vers l'étranger se font par "miracle". La jeune suissesse se sent abandonnée par son ami qui n'avait pour souci que de réparer le camion, retrouver les pièces de rechange nécessaires et enfin reprendre leur parcours. Elle décide alors de découvrir l'oasis seule en commençant par faire quelques connaissance au taxiphone, dont Aya, cette femme dont le mari est un émigré clandestin en Italie, avec qui elle lia une forte amitié. La folklorisation des populations autochtones est flagrante dans ce film algéro-suisse qui a vu la participation de Sid Ahmed Agoumi dans le personnage d'un conteur et de Sonia dans la peau d'une voyante. Empreint d'une touche orientaliste, le long-métrage réalisé en 2010, donne une image stéréotypée digne du régime de l'indigénat. Des scènes dévalorisantes où les populations locales, hommes, femmes ou enfants, se montrent "stupéfaites" de voir une personne en provenance d'Europe se sont souvent répétées dans un contexte loin d'être justifié.