Au troisième jour des bombardements des forces de la coalition internationale sur la Libye, la population se retrouve piégée et contrainte à l'exode, a-t-on constaté hier. Selon les informations qui arrivent via les différents canaux médiatiques couvrant les bombardements, quelque 200 immigrants clandestins libyens sont arrivés, hier matin, en Sicile (Italie) par bateau. Toutefois, selon les soupçons de la police italienne, ces immigrants qui ont débarqué aux abords de Catane (est de la Sicile), sont pour la majorité des Egyptiens, sans pour autant pouvoir confirmer leur identité réelle, pour l'instant, a-t-on expliqué. C'est le premier afflux majeur d'immigrants libyens depuis le début de la révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi. L'arrivée de ces migrants, qui intervient après le début des frappes aériennes en Libye, n'est probablement qu'un début, a déclaré, hier, le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni. Le ministre a, de ce fait, estimé qu'il existe un risque d'urgence humanitaire. Il a souligné, également, que près de 15.000 immigrants clandestins ont gagné l'Italie depuis le début de l'année, pour la plupart originaires de Tunisie. Les migrants, a-t-on indiqué, ont été conduits dans un centre pour examens médicaux et contrôles d'identité. L'opération a été menée conjointement par les carabiniers de Catane, des militaires de la Garde des Finances et de la Capitainerie du port ainsi que des policiers. Selon le ministre italien, des enquêtes sont en cours pour déterminer la provenance de ces navires. Après l'exode massif des Tunisiens qui ont fui la Tunisie après la chute du régime de Ben Ali, en janvier dernier, sur l'île de Lampedusa, l'Europe doit encore faire face à une nouvelle vague d'immigrants qui cherchent à fuir les combats. Les scénarios ne vont pas manquer de défiler à ce propos. Seule refuge, vraisemblablement, des Libyens, les portes sud du continent européen, il n'est pas exclu de voir de nouvelles vagues d'immigrants clandestins dans les jours à venir. Pour rappel, dans ses discours récents, le dirigeant libyen a menacé l'Europe d'une éventuelle « invasion » d'immigrants venant des régions d'Afrique subsaharienne, entre autres. Kadhafi a, dans ce sens, averti qu'il ne procédera plus à la filtration de candidats à l'immigration clandestine à destination des pays de la rive nord méditerranéenne. Au troisième jour des bombardements des forces de la coalition internationale sur la Libye, la population se retrouve piégée et contrainte à l'exode, a-t-on constaté hier. Selon les informations qui arrivent via les différents canaux médiatiques couvrant les bombardements, quelque 200 immigrants clandestins libyens sont arrivés, hier matin, en Sicile (Italie) par bateau. Toutefois, selon les soupçons de la police italienne, ces immigrants qui ont débarqué aux abords de Catane (est de la Sicile), sont pour la majorité des Egyptiens, sans pour autant pouvoir confirmer leur identité réelle, pour l'instant, a-t-on expliqué. C'est le premier afflux majeur d'immigrants libyens depuis le début de la révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi. L'arrivée de ces migrants, qui intervient après le début des frappes aériennes en Libye, n'est probablement qu'un début, a déclaré, hier, le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni. Le ministre a, de ce fait, estimé qu'il existe un risque d'urgence humanitaire. Il a souligné, également, que près de 15.000 immigrants clandestins ont gagné l'Italie depuis le début de l'année, pour la plupart originaires de Tunisie. Les migrants, a-t-on indiqué, ont été conduits dans un centre pour examens médicaux et contrôles d'identité. L'opération a été menée conjointement par les carabiniers de Catane, des militaires de la Garde des Finances et de la Capitainerie du port ainsi que des policiers. Selon le ministre italien, des enquêtes sont en cours pour déterminer la provenance de ces navires. Après l'exode massif des Tunisiens qui ont fui la Tunisie après la chute du régime de Ben Ali, en janvier dernier, sur l'île de Lampedusa, l'Europe doit encore faire face à une nouvelle vague d'immigrants qui cherchent à fuir les combats. Les scénarios ne vont pas manquer de défiler à ce propos. Seule refuge, vraisemblablement, des Libyens, les portes sud du continent européen, il n'est pas exclu de voir de nouvelles vagues d'immigrants clandestins dans les jours à venir. Pour rappel, dans ses discours récents, le dirigeant libyen a menacé l'Europe d'une éventuelle « invasion » d'immigrants venant des régions d'Afrique subsaharienne, entre autres. Kadhafi a, dans ce sens, averti qu'il ne procédera plus à la filtration de candidats à l'immigration clandestine à destination des pays de la rive nord méditerranéenne.