Une nouvelle association culturelle, nommée Fendjane Thaqafa, vient de voir le jour à Alger. Fendjane thaqafa, (la culture, c'est ma tasse), est une nouvelle association culturelle qui a été créée récemment à Alger par une férue de littérature et de théâtre. «C'est un projet qui me tenait à coeur. Cela fait longtemps que je rêvais d'avoir un espace pour en faire un Café littéraire. Après avoir travaillé longtemps dans le domaine de la communication, j'ai décidé de créer Fendjane Thaqafa et d'organiser des Cafés culturels dans les différents cafés et restaurants de la capitale», nous expliquera Baya Zengadi, la présidente de ladite association. Et d'ajouter: «Avant de créer Fendjane thaqafa, j'ai parlé avec les propriétaires de certains cafés à Alger-centre pour avoir l'espace. Pour ce qui est des artistes et des écrivains, j'assiste souvent à des Salons et des Cafés littéraires et j'essaie de les convaincre de participer à nos activités...». Lancée il y a quelques mois, Fendjane thaqafa avait déjà organisé deux Cafés culturels: un Café concert au célèbre café, Tontonville, animé par le chanteur chaâbi, Mehdi Tamache, en décembre dernier, et un Café littéraire au café Moon lingt à la rue Didouche Mourad, animé par Ouiza Galleze, philosophe et spécialiste en management public sur l'histoire des associations. Le troisième événement, le Café théâtre, qu'organisera Mme Zengadi et ses amis, coïncidera avec le 15e anniversaire de la mort du grand dramaturge algérien, Azzeddine Medjoubi, le 13 février dernier, une façon de rendre hommage à cet artiste. «J'ai toujours voulu faire du théâtre, mais je n'en ai pas eu l'occasion», nous dira Baya Zengadi, quelques minutes avant que le comédien Amine Gouraïne fasse son apparition dans la salle. Il présentera des extraits de Ezzarïa. «Il s'agit d'un monologue de trois heures que j'ai interprété dans le cadre de "Alger, capitale de la culture arabe 2007". J'ai présenté ce texte à Ouargla, Boumerdès, Alger...enfin un peu partout en Algérie», a-t-il confié. Ce monologue est une véritable diatribe contre le système éducatif en Algérie. A travers ses conversations avec ses amis, le comédien nous parlera des années passées à l'école. Ses amis? El Aâdi et El Saci représentent, tous les deux, les différents systèmes éducatifs adoptés. Son texte est également une critique acerbe, féroce de la passivité et du défaitisme de ces concitoyens qui n'ont pas le courage de protester et de se révolter. Le siège de l'association est fixé provisoirement au Centre culturel Azzeddine-Medjoubi. Mme Baya Zengadi nous donne rendez-vous samedi prochain pour un Café poète au café Tontonville.