«Figures et parcours, un siècle d'histoire des Maghrébins en France» est l'exposition qu'abrite le Centre culturel français d'Alger depuis le 15 de ce mois. Ce projet, initié par l'association «Génériques», a été plusieurs fois présenté en France notamment lors de divers festivals. «Figures et parcours, un siècle d'histoire des Maghrébins en France» est l'exposition qu'abrite le Centre culturel français d'Alger depuis le 15 de ce mois. Ce projet, initié par l'association «Génériques», a été plusieurs fois présenté en France notamment lors de divers festivals. Raconter le parcours des Maghrébins en France relève d'une grande importance, cela relève même d'un devoir historique, d'un devoir de mémoire et de reconnaissance vis-à-vis de ces personnes déracinés. Pars le biais d'images, de chansons… nous vivons des moments intenses avec ces Nord-Africains. L'exposition retrace la vie d'hommes et de femmes, notamment des artistes. Ainsi, cette exposition est riche en documents, chansons et documentaires inédits jamais encore diffusés en Algérie. C'est une véritable «re»découverte où nous apercevons des aspects cachés de nos artistes. Outre cet aspect artistique, cette exposition est une occasion pour retracer l'histoire de l'immigration nord-africaine vers «l'hexagone». Pour ce faire les artistes sont les meilleurs témoins de l'histoire et les meilleurs des narrateurs. Ils sont témoins et acteurs de cette communauté. Ils se racontent avec émotion à travers différents supports : littérature, cinéma, théâtre, arts plastiques, chansons et même à travers des passages sur les plateaux des télévisions. Les objectifs de cette exposition sont claires : embrasser l'Histoire sur le long cours, raconter cette histoire du point de vue de ces populations, raconter ce siècle à partir des itinéraires de personnalités, et enfin passer de la mémoire à l'histoire. Ces buts sont atteints en partant des pionniers de la seconde moitié du XIXème siècle aux mutations radicales de ces dernières décennies et cela sans négliger leur environnement, d'où le choix de privilégier dans la scénographie les supports culturels, témoins premiers du long processus d'enracinement et de ses épreuves : les deux conflits mondiaux, la colonisation puis les guerres d'indépendance, la sédentarisation inéluctable toujours en question, etc.Cette exposition est une opportunité pour également des acteurs encore trop souvent méconnus : de l'émir Abd El Kader, fêté par Napoléon III et le Grand Orient, aux marcheurs de 1983, du Kabyle Ahmed Ben Amar El Gaïd, fondateur du cirque Amar, aux vedettes d'aujourd'hui. Et cela sans négliger les conflits, les rencontres ni les métissages, et prenant en compte toutes les facettes de cette histoire culturelle, des orchestres judéo-musulmans, encore actifs au début des années 70, aux crispations identitaires qui nous posent question. Cette exposition, présente au CCF jusqu'au 14 avril a un lien avec la conférence du mardi 29 mars à 17h, consacrée à la chanson maghrébine de l'exil en France ou la mémoire en chantant ou encore la projection du film Bled Music in Factory le mercredi 30 mars à 18h30. - Raconter le parcours des Maghrébins en France relève d'une grande importance, cela relève même d'un devoir historique, d'un devoir de mémoire et de reconnaissance vis-à-vis de ces personnes déracinés. Pars le biais d'images, de chansons… nous vivons des moments intenses avec ces Nord-Africains. L'exposition retrace la vie d'hommes et de femmes, notamment des artistes. Ainsi, cette exposition est riche en documents, chansons et documentaires inédits jamais encore diffusés en Algérie. C'est une véritable «re»découverte où nous apercevons des aspects cachés de nos artistes. Outre cet aspect artistique, cette exposition est une occasion pour retracer l'histoire de l'immigration nord-africaine vers «l'hexagone». Pour ce faire les artistes sont les meilleurs témoins de l'histoire et les meilleurs des narrateurs. Ils sont témoins et acteurs de cette communauté. Ils se racontent avec émotion à travers différents supports : littérature, cinéma, théâtre, arts plastiques, chansons et même à travers des passages sur les plateaux des télévisions. Les objectifs de cette exposition sont claires : embrasser l'Histoire sur le long cours, raconter cette histoire du point de vue de ces populations, raconter ce siècle à partir des itinéraires de personnalités, et enfin passer de la mémoire à l'histoire. Ces buts sont atteints en partant des pionniers de la seconde moitié du XIXème siècle aux mutations radicales de ces dernières décennies et cela sans négliger leur environnement, d'où le choix de privilégier dans la scénographie les supports culturels, témoins premiers du long processus d'enracinement et de ses épreuves : les deux conflits mondiaux, la colonisation puis les guerres d'indépendance, la sédentarisation inéluctable toujours en question, etc.Cette exposition est une opportunité pour également des acteurs encore trop souvent méconnus : de l'émir Abd El Kader, fêté par Napoléon III et le Grand Orient, aux marcheurs de 1983, du Kabyle Ahmed Ben Amar El Gaïd, fondateur du cirque Amar, aux vedettes d'aujourd'hui. Et cela sans négliger les conflits, les rencontres ni les métissages, et prenant en compte toutes les facettes de cette histoire culturelle, des orchestres judéo-musulmans, encore actifs au début des années 70, aux crispations identitaires qui nous posent question. Cette exposition, présente au CCF jusqu'au 14 avril a un lien avec la conférence du mardi 29 mars à 17h, consacrée à la chanson maghrébine de l'exil en France ou la mémoire en chantant ou encore la projection du film Bled Music in Factory le mercredi 30 mars à 18h30. -