Près de 75% des personnes atteintes de diabète de type 2 décèdent des suites de cardiopathies, a indiqué la chargéedu Programme national de lutte contre les maladies non transmissibles au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamila Nadhir. Près de 75% des personnes atteintes de diabète de type 2 décèdent des suites de cardiopathies, a indiqué la chargéedu Programme national de lutte contre les maladies non transmissibles au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamila Nadhir. Intervenant à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de lutte contre le diabète qui coïncide avec le 24 mars de chaque année, Mme Nadhir a souligné que "30% des diabétiques souffrent de maladies coronariennes et 25% d'affections vasculaires des membres inférieurs pouvant être à l'origine d'inflammations infectieuses". "Le quart des diabétiques atteints d'affections vasculaires des membres inférieurs risque une amputation du pied", a-t-elle ajouté. Parmi les autres complications du diabète, Mme Nadhir a cité l'atteinte des capillaires de la rétine ou "rétinopathie" qui touche 21,8% de diabétiques, l'insuffisance rénale (14%) et la neuropathie (33%). Le vieillissement de la population et les mutations démographiques de la société algérienne constituent deux facteurs favorisant l'atteinte du diabète en sus de la sédentarité, a-t-elle rappelé, précisant que les femmes sont plus exposées au diabète que les hommes pour diverses raisons, notamment l'obésité. L'exode rural constitue également un autre facteur favorisant l'atteinte du diabète en ce sens que 80% des Algériens vivent dans des régions urbaines et sont soumis à un régime alimentaire rapide. Concernant la prévalence de la maladie en Algérie, Mme Nadhir a cité les différentes enquêtes menées à cet effet dont l'étude menée en 2006 par le ministère de la Santé sur un échantillon de 500.000 personnes âgées de plus de 35 ans et qui révèle que 9,75% de cette population souffraient d'hyperglycémie (plus de 1,26 gr). La deuxième étude a révélé, pour sa part, que l'incidence chez les Algériens était de 2,3%. Selon la troisième enquête "Steps", une personne sur trois ignore sa maladie. Le ministère de la Santé a, à cet effet, lancé le dépistage du diabète chez les personnes les plus exposées à cette maladie, notamment les hypertendus, les obèses et les personnes ayant d'autres facteurs génétiques responsables du diabète. Selon la troisième étude, 12,38 % des Algériens de plus de 35 ans sont atteints de diabète de type 2, soit entre 1,5 et 1,8 million de personnes. Concernant la stratégie arrêtée par le ministère pour la prise en charge du diabète, le docteur Nadhir a précisé que le diabète entrait dans le cadre des programmes intégrés de lutte contre les maladies non transmissibles car, a-t-elle dit, la plupart des facteurs à risque sont à l'origine d'autres maladies chroniques. Les pouvoirs publics œuvrent à améliorer la qualité du traitement et à réduire le taux de décès causés par ces maladies. Le ministère œuvre également, à travers ses programmes de lutte contre le diabète, à réduire les facteurs de risque à travers la formation des médecins, le dépistage et le développement des infrastructures sanitaires de proximité, des maisons du diabète et des hôpitaux de jour qui prennent en charge les complications de la maladie, outre la mise à contribution du secteur privé dans la prise en charge de la maladie. Le ministère de la Santé s'attelle aussi au développement des compétences, à la révision de la formation académique des médecins et à la leur formation continue. Le docteur Nadhir a, par ailleurs, salué les efforts consentis par la commission de lutte contre le diabète et les résultats réalisés en matière de prise en charge de cette maladie. Intervenant à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de lutte contre le diabète qui coïncide avec le 24 mars de chaque année, Mme Nadhir a souligné que "30% des diabétiques souffrent de maladies coronariennes et 25% d'affections vasculaires des membres inférieurs pouvant être à l'origine d'inflammations infectieuses". "Le quart des diabétiques atteints d'affections vasculaires des membres inférieurs risque une amputation du pied", a-t-elle ajouté. Parmi les autres complications du diabète, Mme Nadhir a cité l'atteinte des capillaires de la rétine ou "rétinopathie" qui touche 21,8% de diabétiques, l'insuffisance rénale (14%) et la neuropathie (33%). Le vieillissement de la population et les mutations démographiques de la société algérienne constituent deux facteurs favorisant l'atteinte du diabète en sus de la sédentarité, a-t-elle rappelé, précisant que les femmes sont plus exposées au diabète que les hommes pour diverses raisons, notamment l'obésité. L'exode rural constitue également un autre facteur favorisant l'atteinte du diabète en ce sens que 80% des Algériens vivent dans des régions urbaines et sont soumis à un régime alimentaire rapide. Concernant la prévalence de la maladie en Algérie, Mme Nadhir a cité les différentes enquêtes menées à cet effet dont l'étude menée en 2006 par le ministère de la Santé sur un échantillon de 500.000 personnes âgées de plus de 35 ans et qui révèle que 9,75% de cette population souffraient d'hyperglycémie (plus de 1,26 gr). La deuxième étude a révélé, pour sa part, que l'incidence chez les Algériens était de 2,3%. Selon la troisième enquête "Steps", une personne sur trois ignore sa maladie. Le ministère de la Santé a, à cet effet, lancé le dépistage du diabète chez les personnes les plus exposées à cette maladie, notamment les hypertendus, les obèses et les personnes ayant d'autres facteurs génétiques responsables du diabète. Selon la troisième étude, 12,38 % des Algériens de plus de 35 ans sont atteints de diabète de type 2, soit entre 1,5 et 1,8 million de personnes. Concernant la stratégie arrêtée par le ministère pour la prise en charge du diabète, le docteur Nadhir a précisé que le diabète entrait dans le cadre des programmes intégrés de lutte contre les maladies non transmissibles car, a-t-elle dit, la plupart des facteurs à risque sont à l'origine d'autres maladies chroniques. Les pouvoirs publics œuvrent à améliorer la qualité du traitement et à réduire le taux de décès causés par ces maladies. Le ministère œuvre également, à travers ses programmes de lutte contre le diabète, à réduire les facteurs de risque à travers la formation des médecins, le dépistage et le développement des infrastructures sanitaires de proximité, des maisons du diabète et des hôpitaux de jour qui prennent en charge les complications de la maladie, outre la mise à contribution du secteur privé dans la prise en charge de la maladie. Le ministère de la Santé s'attelle aussi au développement des compétences, à la révision de la formation académique des médecins et à la leur formation continue. Le docteur Nadhir a, par ailleurs, salué les efforts consentis par la commission de lutte contre le diabète et les résultats réalisés en matière de prise en charge de cette maladie.