La proposition de l'élection d'une assemblée constituante risque fort bien de ne pas se concrétiser. Soutenue par quelques partis politiques, notamment le FFS et le Parti des travailleurs, cette proposition ne suscite pas l'unanimité. Des acteurs importants de l'échiquier politique national l'ont, en effet, rejetée. La proposition de l'élection d'une assemblée constituante risque fort bien de ne pas se concrétiser. Soutenue par quelques partis politiques, notamment le FFS et le Parti des travailleurs, cette proposition ne suscite pas l'unanimité. Des acteurs importants de l'échiquier politique national l'ont, en effet, rejetée. Il en est ainsi des partis de l'Alliance présidentielle qui, presque pour les mêmes motifs, ont dit non à cette revendication. Le FLN, le RND et le MSP, dont les positions tendent ces derniers temps à diverger faisant peser de lourdes menaces sur l'avenir de ce groupe politique, considèrent ainsi que la concrétisation de cette idée équivaudrait à une négation de tout ce qui a été fait depuis l'indépendance. « Le FLN est certes favorable aux changements politiques, mais il est contre l'institution d'une assemblée constituante qui a déjà été mise sur pied en 1963 » a ainsi martelé le secrétaire général du vieux parti, qui était, il y'a une semaine, l'invité d'une émission diffusée sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale. Pour Abdelaziz Belkhadem, « on ne peut pas revenir au point zéro, c'est comme si l'Algérie n'a pas d'institutions. De plus, celui qui veut voir cette idée aboutir n'a qu'à mobiliser les citoyens autour de son projet ». Ces propos signifient clairement que les partisans de cette demande n'expriment pas le point de vue de la majorité des Algériens puisqu'ils sont minoritaires. Le premier responsable du FLN, qui s'exprimait pour la première fois sur cette revendication, a voulu ainsi apporter la preuve que le président de la République n'est pas favorable à l'élection d'une assemblée constituante qui aura pour mission d'élaborer la Constitution du pays et ce, contrairement à ce qui a été rapporté par certains. Certes Abdelaziz Belkhadem s'exprimait en tant que secrétaire général du FLN, mais, comme il a aussi la casquette de ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, d'aucuns ont vite compris qu'il s'agissait en fait d'« une reponse officielle ». Louisa Hanoune avait, pour rappel, soutenu quelques jours auparavant que le Président Bouteflika était favorable à l'idée d'une assemblée constituante. Il va sans dire que ce positionnement du FLN a eu le mérite de faire sortir de leur réserve les deux autres partis de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le RND et le MSP qui ont ainsi emboîté le pas à l'ex-parti unique. « Accepter une telle proposition reviendrait à effacer d'un trait tout ce qui a été entrepris en Algérie depuis l'Indépendance », dira à son tour le porte-parole du RND, Miloud Chorfi. Lors d'un récent meeting tenu à Tizi-Ouzou, le parti d'Ahmed Ouyahia avance ainsi le même argument que son allié au sein de l'Alliance présidentielle. Cependant, et à l'instar du FLN, Chorfi dira que « nous adhérons pleinement aux mesures de changement initiées par le président de la République pour le renforcement de la pratique démocratique ». Il fait référence sans doute à l'annonce faite par le chef de l'Etat, le 19 mars dernier, de son intention de procéder à de vastes reforme politiques. Le MSP a rejoint les deux partis sur cette question car son président, Aboudjerra Soltani, a invoqué les mêmes arguments pour rejeter l'idée d'une assemblée constituante. Ce trois partis, qui font ainsi bloc contre les appels à la constituante, partagent aussi l'idée d'une révision profonde de la Constitution, mais divergent sur la nature de cette révision, notamment pur ce qui est du système politique. En effet, contrairement à ses deux alliés qui penchent plutôt pour un régime présidentielle, le MSP s'est déclaré favorable à un régime parlementaire, car estimant être le seul à même de traduire fidèlement la volonté politique des Algériens. Il en est ainsi des partis de l'Alliance présidentielle qui, presque pour les mêmes motifs, ont dit non à cette revendication. Le FLN, le RND et le MSP, dont les positions tendent ces derniers temps à diverger faisant peser de lourdes menaces sur l'avenir de ce groupe politique, considèrent ainsi que la concrétisation de cette idée équivaudrait à une négation de tout ce qui a été fait depuis l'indépendance. « Le FLN est certes favorable aux changements politiques, mais il est contre l'institution d'une assemblée constituante qui a déjà été mise sur pied en 1963 » a ainsi martelé le secrétaire général du vieux parti, qui était, il y'a une semaine, l'invité d'une émission diffusée sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale. Pour Abdelaziz Belkhadem, « on ne peut pas revenir au point zéro, c'est comme si l'Algérie n'a pas d'institutions. De plus, celui qui veut voir cette idée aboutir n'a qu'à mobiliser les citoyens autour de son projet ». Ces propos signifient clairement que les partisans de cette demande n'expriment pas le point de vue de la majorité des Algériens puisqu'ils sont minoritaires. Le premier responsable du FLN, qui s'exprimait pour la première fois sur cette revendication, a voulu ainsi apporter la preuve que le président de la République n'est pas favorable à l'élection d'une assemblée constituante qui aura pour mission d'élaborer la Constitution du pays et ce, contrairement à ce qui a été rapporté par certains. Certes Abdelaziz Belkhadem s'exprimait en tant que secrétaire général du FLN, mais, comme il a aussi la casquette de ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, d'aucuns ont vite compris qu'il s'agissait en fait d'« une reponse officielle ». Louisa Hanoune avait, pour rappel, soutenu quelques jours auparavant que le Président Bouteflika était favorable à l'idée d'une assemblée constituante. Il va sans dire que ce positionnement du FLN a eu le mérite de faire sortir de leur réserve les deux autres partis de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le RND et le MSP qui ont ainsi emboîté le pas à l'ex-parti unique. « Accepter une telle proposition reviendrait à effacer d'un trait tout ce qui a été entrepris en Algérie depuis l'Indépendance », dira à son tour le porte-parole du RND, Miloud Chorfi. Lors d'un récent meeting tenu à Tizi-Ouzou, le parti d'Ahmed Ouyahia avance ainsi le même argument que son allié au sein de l'Alliance présidentielle. Cependant, et à l'instar du FLN, Chorfi dira que « nous adhérons pleinement aux mesures de changement initiées par le président de la République pour le renforcement de la pratique démocratique ». Il fait référence sans doute à l'annonce faite par le chef de l'Etat, le 19 mars dernier, de son intention de procéder à de vastes reforme politiques. Le MSP a rejoint les deux partis sur cette question car son président, Aboudjerra Soltani, a invoqué les mêmes arguments pour rejeter l'idée d'une assemblée constituante. Ce trois partis, qui font ainsi bloc contre les appels à la constituante, partagent aussi l'idée d'une révision profonde de la Constitution, mais divergent sur la nature de cette révision, notamment pur ce qui est du système politique. En effet, contrairement à ses deux alliés qui penchent plutôt pour un régime présidentielle, le MSP s'est déclaré favorable à un régime parlementaire, car estimant être le seul à même de traduire fidèlement la volonté politique des Algériens.