Le plan d'action pour le développement industriel accéléré de l'Afrique (Aida), adopté par les dirigeants africains en 2008 à Addis-Abeba, nécessite des financements adéquats et une bonne expertise pour ''atteindre les objectifs escomptés'', a affirmé lundi à Alger un expert de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). Le plan d'action Aida, basé sur le renforcement des PME en tant que levier de l'industrie en Afrique, ''est capable d'y parvenir une fois mis en œuvre'', a indiqué à l'APS le représentant de l'Onudi auprès de l'Union européenne (UE), Christophe Yvetot, en marge de la session des experts chargés de préparer l'ordre du jour de la Conférence des ministres africains de l'industrie (Cami-19) prévue mercredi et jeudi prochains à Alger. Il s'agit, selon lui, de la première stratégie africaine pour le développement industriel qui dispose d'un plan complet de mise en œuvre. Elaboré par l'Onudi en collaboration avec l'Union africaine (UA), le plan d'action Aida, qui porte sur 23 programmes de développement et 53 projets, est dotée d'un comité d'experts pluridisciplinaire chargé d'évaluer sa mise en application au moins tout les six mois. Le représentant de l'Onudi a souligné, toutefois, que la réussite de ce plan d'action dépend surtout de la disponibilité des conditions et des moyens nécessaires à sa mise en œuvre. ''Cela nécessite, outre une forte volonté politique, des ressources financières suffisantes et une expertise qualifiée'', a-t-il dit. Il a affirmé, à cet effet, la disponibilité de l'Onudi à contribuer à la mobilisation des fonds et à fournir l'expertise nécessaire pour aider les pays africains à mettre en œuvre le plan d'action Aida et à parvenir enfin à développer certaines industries à forte valeur ajoutée, comme l'agroalimentaire ou la fabrication des médicaments. ''L'Onudi est disposée à aider l'Afrique à trouver des ressources financières pour mettre en úuvre ces programmes et développer ses industries. Nous sommes actuellement en dialogue étroit avec l'Union européenne (UE) afin de la sensibiliser pour faire bénéficier les pays africains des fonds d'aide au développement'', a-t-il ajouté. Selon lui, le plan d'action Aida bénéficie du soutien de l'UE, eu égard à son rôle dans la lutte contre la pauvreté et le chômage, ainsi que la sédentarisation des populations africaines dans leurs régions d'origine, et réduire ainsi l'immigration clandestine. Le plan d'action pour le développement industriel accéléré de l'Afrique (Aida), adopté par les dirigeants africains en 2008 à Addis-Abeba, nécessite des financements adéquats et une bonne expertise pour ''atteindre les objectifs escomptés'', a affirmé lundi à Alger un expert de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). Le plan d'action Aida, basé sur le renforcement des PME en tant que levier de l'industrie en Afrique, ''est capable d'y parvenir une fois mis en œuvre'', a indiqué à l'APS le représentant de l'Onudi auprès de l'Union européenne (UE), Christophe Yvetot, en marge de la session des experts chargés de préparer l'ordre du jour de la Conférence des ministres africains de l'industrie (Cami-19) prévue mercredi et jeudi prochains à Alger. Il s'agit, selon lui, de la première stratégie africaine pour le développement industriel qui dispose d'un plan complet de mise en œuvre. Elaboré par l'Onudi en collaboration avec l'Union africaine (UA), le plan d'action Aida, qui porte sur 23 programmes de développement et 53 projets, est dotée d'un comité d'experts pluridisciplinaire chargé d'évaluer sa mise en application au moins tout les six mois. Le représentant de l'Onudi a souligné, toutefois, que la réussite de ce plan d'action dépend surtout de la disponibilité des conditions et des moyens nécessaires à sa mise en œuvre. ''Cela nécessite, outre une forte volonté politique, des ressources financières suffisantes et une expertise qualifiée'', a-t-il dit. Il a affirmé, à cet effet, la disponibilité de l'Onudi à contribuer à la mobilisation des fonds et à fournir l'expertise nécessaire pour aider les pays africains à mettre en œuvre le plan d'action Aida et à parvenir enfin à développer certaines industries à forte valeur ajoutée, comme l'agroalimentaire ou la fabrication des médicaments. ''L'Onudi est disposée à aider l'Afrique à trouver des ressources financières pour mettre en úuvre ces programmes et développer ses industries. Nous sommes actuellement en dialogue étroit avec l'Union européenne (UE) afin de la sensibiliser pour faire bénéficier les pays africains des fonds d'aide au développement'', a-t-il ajouté. Selon lui, le plan d'action Aida bénéficie du soutien de l'UE, eu égard à son rôle dans la lutte contre la pauvreté et le chômage, ainsi que la sédentarisation des populations africaines dans leurs régions d'origine, et réduire ainsi l'immigration clandestine.