Les forces de sécurité syriennes ont ouvert le feu lundi passé sur plusieurs centaines de manifestants qui protestaient contre les lois d'urgence à Deraa, dans le sud du pays, rapporte le journal Le Point. Les manifestants avaient convergé sur une des places principales de cette ville, épicentre depuis dix jours de la contestation contre le régime du président Bachar el-Assad et du parti Baas. Ils se sont rassemblés aux cris de "Nous voulons la dignité et la liberté" et "Non aux lois d'urgence", a ajouté ce témoin. Des renforts de l'armée ont été dépêchés ce week-end à Deraa, épicentre depuis dix jours de la contestation dans le sud de la Syrie, et des militaires patrouillaient dimanche dans les rues du port de Lattaquié, dans le Nord, où des affrontements auraient fait douze morts et deux cents blessés en deux jours. Confronté à une vague de contestation sans précédent en onze ans de pouvoir, le président syrien Bachar el-Assad annoncera dans les 48 prochaines heures des décisions "importantes", a annoncé, lundi, son vice-président Farouk Chara. Ce dernier, qui s'adressait à la chaîne de télévision Al Manar, organe du Hezbollah libanais, n'a pas précisé le détail de ces décisions, mais a souligné qu'elles seraient "de nature à satisfaire le peuple". Le président Bachar el-Assad et le parti Baas, au pouvoir depuis près d'un demi-siècle à Damas, sont confrontés à une vague de protestations sans précédent et doivent faire face à des manifestants, galvanisés par les exemples des révolutions tunisienne et égyptienne, qui réclament des réformes politiques et dénoncent la corruption. Pour tenter de calmer la rue, le pouvoir a libéré 260 détenus samedi et annoncé son intention de lever l'état d'urgence en vigueur dans tout le pays depuis 1963. Ces derniers jours, les bureaux du Baas dans plusieurs villes ont été incendiés par les protestataires, chose inimaginable il y a seulement quelques semaines dans ce pays placé sous la surveillance d'une redoutée police secrète Les forces de sécurité syriennes ont ouvert le feu lundi passé sur plusieurs centaines de manifestants qui protestaient contre les lois d'urgence à Deraa, dans le sud du pays, rapporte le journal Le Point. Les manifestants avaient convergé sur une des places principales de cette ville, épicentre depuis dix jours de la contestation contre le régime du président Bachar el-Assad et du parti Baas. Ils se sont rassemblés aux cris de "Nous voulons la dignité et la liberté" et "Non aux lois d'urgence", a ajouté ce témoin. Des renforts de l'armée ont été dépêchés ce week-end à Deraa, épicentre depuis dix jours de la contestation dans le sud de la Syrie, et des militaires patrouillaient dimanche dans les rues du port de Lattaquié, dans le Nord, où des affrontements auraient fait douze morts et deux cents blessés en deux jours. Confronté à une vague de contestation sans précédent en onze ans de pouvoir, le président syrien Bachar el-Assad annoncera dans les 48 prochaines heures des décisions "importantes", a annoncé, lundi, son vice-président Farouk Chara. Ce dernier, qui s'adressait à la chaîne de télévision Al Manar, organe du Hezbollah libanais, n'a pas précisé le détail de ces décisions, mais a souligné qu'elles seraient "de nature à satisfaire le peuple". Le président Bachar el-Assad et le parti Baas, au pouvoir depuis près d'un demi-siècle à Damas, sont confrontés à une vague de protestations sans précédent et doivent faire face à des manifestants, galvanisés par les exemples des révolutions tunisienne et égyptienne, qui réclament des réformes politiques et dénoncent la corruption. Pour tenter de calmer la rue, le pouvoir a libéré 260 détenus samedi et annoncé son intention de lever l'état d'urgence en vigueur dans tout le pays depuis 1963. Ces derniers jours, les bureaux du Baas dans plusieurs villes ont été incendiés par les protestataires, chose inimaginable il y a seulement quelques semaines dans ce pays placé sous la surveillance d'une redoutée police secrète