Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
"Les réformes entreprises en Algérie donnent de l'espoir aux jeunes" Antonio Tadjani, vice-président de l'Union européenne et commissaire à l'industrie
"Les reformes entreprises en Algérie sur le plan, notamment industriel, donnent de l'espoir aux jeunes. L'Union soutient ces reformes politiques ou économiques qui sont entreprises en Algérie. Il y a, d'ailleurs, une coopération très forte entre l'Algérie et l'Union européenne. L'Algérie qui a le courage d'entreprendre ce type de reformes va continuer sans doute à les approfondir. " a déclaré en substance M. Antonio Tadjani, vice-président de la commission européenne et commissaire à l'industrie, lors d'une conférence de presse organisée en marge des travaux de la 19ème conférence des ministres africains de l'Industrie. Même le président de la République a insisté dans son message adressé aux participants, a-t-il ajouté, sur cette question de développement des industries pour donner un espoir concret aux jeunes Algériens en termes de résorption de la crise de l'emploi. C'est pourquoi donc il faut encourager ces reformes qui nécessitent, dit-il, le soutien de l'Union européenne. Concernant le développement du marché africain, il a insisté sur l'accord signé à Tripoli en 2010 entre avec l'Union africaine et l'Union européenne. Il a surtout mis l'accent sur le chapitre des matières premières qui est important pour l'Afrique en termes d'industrialisation. " Il s'agit pour nous de faire en sorte qu'il y ait une coopération technique entre nous pour avoir par exemple un réseau transafricain à côté des mines en vue de transporter les matières premières à l'intérieur du continent et pour permettre leur exportation " a-t-il ajouté. Il s'agit, poursuit-il, d'un travail déjà commencé par une rencontre technique entre les experts des deux continents. " Nous aujourd'hui de développer cette coopération en termes d'élaboration d'une vraie politique sur les matières premières " a-t-il indiqué. Concernant la question du renforcement de l'accès aux crédits et du renforcement des PME africaines, dont il a parlé dans son intervention lors de l'inauguration des travaux, le vice-président de l'Union européenne a souligné. L'expérience européenne en la matière. " Les petites et moyennes entreprises choisissent souvent l'innovation, c'est à dire la compétitivité. Et ce n'est pas facile quand il n y a pas d'argent " dit-il. Après la crise économique qui a été très dure en Europe, ce n'est pas facile pour une PME de se développer. " C'est pourquoi nous sommes en train de travailler pour trouver les meilleures solutions possibles en vue de leur permettre l'accès aux crédits. ". C'est dans cette perspective qu'il parle de la contribution de la Banque mondiale et de la Banque européenne des investissements en vue de permettre le développement des PME en Europe et en Afrique en termes d'accès aux financements et aux crédits bancaires. Mais, le commissaire de l'industrie reconnaît une certaine bureaucratie qui bloque les financements des PME européennes du fait des lourdeurs administratives entre les banques européennes et les institutions chargées d'octroyer des crédits aux PME. C'est ainsi qu'il a reconnu l'accès des PME africaines aux crédits européens n'est pas aussi facile que l'on dit. " C'est pourquoi que je propose de développer dans ce sens une coopération entre les deux continents en vue de lever certaines contraintes et de faciliter aux PME africaines l'accès aux crédits. Il faut que les banques africaines participent à cet effort de développement et d'accompagnement de la croissance des PME qui fon des investissements en Afrique " recommande-t-il. Concernant les programmes européens Meda I et Meda II, le commissaire a souligné leur réussite en dépit des constats négatifs faits par des chefs d'entreprise algériens. Il y a seulement, dit-il, des problèmes d'ordre bureaucratique, soit au niveau européen, soit au niveau algérien. " Cette bureaucratie bloque la coopération et le financement des PME En Algérie " estime -t-il. A propos de la désignation d'un ambassadeur des PME de la part de l'Union africaine dont il a parlé dans son intervention, Antonio Tadjani a relevé que " ce n'est pas une propagande ". Mais il s'agit d'une politique de coopération directe entre l'ambassadeur des PME de l'Union européenne et l'ambassadeur des PME de l'Union africaine. " Même les régions européennes sont en train de nommer les ambassadeurs des PME" explique-il. Il s'agit pour eux de vérifier s'il y a des mécanismes nécessaires et les meilleures pratiques pour développer des PME dans un pays ou une région donnée, en termes d'application des lois et de lutte contre la bureaucratie. " Chez nous une PME est une ressource incroyable pour la création des richesses " a-t-il ajouté à propos du développement des PME. Il s'agit donc pour cet ambassadeur de s'engager à fond pour la croissance des PME en Afrique en leur facilitant l'accès aux financements notamment.