Les occlusions peuvent se produire à tous les niveaux de l'intestin. Elles sont généralement causées par des obstacles sur le tube digestif ou par une paralysie de l'intestin. Dans tous les cas, les symptômes qu'elles provoquent sont à prendre au sérieux. L'hospitalisation est nécessaire et une intervention chirurgicale est à envisager selon le cas. Les occlusions peuvent se produire à tous les niveaux de l'intestin. Elles sont généralement causées par des obstacles sur le tube digestif ou par une paralysie de l'intestin. Dans tous les cas, les symptômes qu'elles provoquent sont à prendre au sérieux. L'hospitalisation est nécessaire et une intervention chirurgicale est à envisager selon le cas. Un arrêt du transit L'occlusion intestinale aiguë est une interruption du transit intestinal. Elle se manifeste par ce que les médecins appellent un "arrêt total des matières et des gaz" et s'accompagne de façon variée de douleurs abdominales parfois très intenses jusqu'à un état de choc, de vomissements, d'un arrêt des selles et un ventre plus ou moins ballonné. En fait, ces symptômes différent en fonction du niveau de l'occlusion (intestin grêle ou gros intestin). En cas de problème sur l'intestin grêle, les manifestations sont généralement plus importantes et surviennent brutalement. Trois mécanismes sont susceptibles de provoquer des occlusions : 1. Occlusion par obstruction L'intestin peut être «bouché», par exemple, par un gros polype ou une tumeur. Chez les enfants, on redoute l'invagination (l'intestin se retourne et un segment de l'intestin rentre dans le segment précédent). Une occlusion peut survenir chez les très jeunes enfants quand, par exemple, se produit une invagination sur le diverticule de Meckel. 2. Occlusion par étranglement L'obstruction peut se faire par un obstacle situé à l'extérieur du tube digestif. Par exemple, l'intestin peut être "coincé" dans une bride (sorte de tissu fibreux cicatriciel d'une précédente intervention abdominale) ou dans une hernie, une éventration de la paroi abdominale (l'intestin sort et se bloque dans la hernie). Parfois l'intestin se tord sur lui-même : c'est un volvulus. 3. Occlusion réflexe Les médecins parlent d'iléus ou d'occlusion fonctionnelle, il s'agit d'une paralysie réflexe consécutive à un syndrome abdominal douloureux. Cela peut se produire lors d'une colique néphrétique, une pancréatite, une péritonite… Assez "classique" est aussi l'iléus biliaire, avec un passage d'un calcul provenant de la vésicule biliaire dans l'intestin. A noter qu'une occlusion peut survenir juste après une intervention chirurgicale abdominale. C'est d'ailleurs une cause assez fréquente d'occlusion aiguë. Après toute intervention de ce type, le chirurgien sera d'ailleurs attentif à ce que l'opéré ait "fait des gaz", signifiant la reprise du transit normal. Consulter en urgence Une suspicion d'occlusion intestinale nécessite un avis médical urgent. En effet, certaines occlusions doivent être traitées chirurgicalement dans les plus brefs délais. En pratique, le médecin généraliste oriente le patient vers un service d'accueil des urgences ou de chirurgie abdominale. A l'hôpital, outre les premiers soins, le malade bénéficiera de toute une série d'examens complémentaires permettant de déterminer l'origine de l'occlusion et de réaliser un bilan préopératoire, le cas échéant. On pratique une radio de l'abdomen sans préparation (ASP) et une prise de sang. Sur le cliché radiographique, on observe des «niveaux» liquides en amont de l'occlusion. Par la suite, pour affiner le diagnostic ou réaliser le bilan pré-opératoire, le médecin peut demander d'autres examens. Toutes les techniques d'exploration abdominales : échographie, scanner, lavement, coloscopie... peuvent être employées en fonction des symptômes du patient. La prise en charge médicale Elle est possible en cas d'iléus paralytique ou en attente de l'intervention chirurgicale. L'hospitalisation est nécessaire, le plus souvent dans un service spécialisé (de gastro-entérologie). Le patient est laissé à jeun avec une perfusion pour l'hydratation et l'alimentation. Afin de vider l'estomac et pour laisser l'intestin au repos, on met généralement en place une sonde naso-gastrique. Une fine sonde est passée par le nez jusque dans l'estomac, et le contenu de l'estomac remonte dans la sonde vers l'extérieur. En fonction du diagnostic, un traitement par antibiotiques est prescrit. Le traitement chirurgical La nature de l'intervention dépend de la cause de l'occlusion. Les occlusions par strangulation nécessitent une opération urgente car il y a un risque de nécrose intestinale. Dans tous les cas, les opérations digestives sont des interventions importantes. Les suites opératoires demandent une surveillance attentive et des soins minutieux. Le malade reste à jeun jusqu'à ce que les intestins se remettent à fonctionner normalement. La reprise alimentaire est progressive. Un arrêt du transit L'occlusion intestinale aiguë est une interruption du transit intestinal. Elle se manifeste par ce que les médecins appellent un "arrêt total des matières et des gaz" et s'accompagne de façon variée de douleurs abdominales parfois très intenses jusqu'à un état de choc, de vomissements, d'un arrêt des selles et un ventre plus ou moins ballonné. En fait, ces symptômes différent en fonction du niveau de l'occlusion (intestin grêle ou gros intestin). En cas de problème sur l'intestin grêle, les manifestations sont généralement plus importantes et surviennent brutalement. Trois mécanismes sont susceptibles de provoquer des occlusions : 1. Occlusion par obstruction L'intestin peut être «bouché», par exemple, par un gros polype ou une tumeur. Chez les enfants, on redoute l'invagination (l'intestin se retourne et un segment de l'intestin rentre dans le segment précédent). Une occlusion peut survenir chez les très jeunes enfants quand, par exemple, se produit une invagination sur le diverticule de Meckel. 2. Occlusion par étranglement L'obstruction peut se faire par un obstacle situé à l'extérieur du tube digestif. Par exemple, l'intestin peut être "coincé" dans une bride (sorte de tissu fibreux cicatriciel d'une précédente intervention abdominale) ou dans une hernie, une éventration de la paroi abdominale (l'intestin sort et se bloque dans la hernie). Parfois l'intestin se tord sur lui-même : c'est un volvulus. 3. Occlusion réflexe Les médecins parlent d'iléus ou d'occlusion fonctionnelle, il s'agit d'une paralysie réflexe consécutive à un syndrome abdominal douloureux. Cela peut se produire lors d'une colique néphrétique, une pancréatite, une péritonite… Assez "classique" est aussi l'iléus biliaire, avec un passage d'un calcul provenant de la vésicule biliaire dans l'intestin. A noter qu'une occlusion peut survenir juste après une intervention chirurgicale abdominale. C'est d'ailleurs une cause assez fréquente d'occlusion aiguë. Après toute intervention de ce type, le chirurgien sera d'ailleurs attentif à ce que l'opéré ait "fait des gaz", signifiant la reprise du transit normal. Consulter en urgence Une suspicion d'occlusion intestinale nécessite un avis médical urgent. En effet, certaines occlusions doivent être traitées chirurgicalement dans les plus brefs délais. En pratique, le médecin généraliste oriente le patient vers un service d'accueil des urgences ou de chirurgie abdominale. A l'hôpital, outre les premiers soins, le malade bénéficiera de toute une série d'examens complémentaires permettant de déterminer l'origine de l'occlusion et de réaliser un bilan préopératoire, le cas échéant. On pratique une radio de l'abdomen sans préparation (ASP) et une prise de sang. Sur le cliché radiographique, on observe des «niveaux» liquides en amont de l'occlusion. Par la suite, pour affiner le diagnostic ou réaliser le bilan pré-opératoire, le médecin peut demander d'autres examens. Toutes les techniques d'exploration abdominales : échographie, scanner, lavement, coloscopie... peuvent être employées en fonction des symptômes du patient. La prise en charge médicale Elle est possible en cas d'iléus paralytique ou en attente de l'intervention chirurgicale. L'hospitalisation est nécessaire, le plus souvent dans un service spécialisé (de gastro-entérologie). Le patient est laissé à jeun avec une perfusion pour l'hydratation et l'alimentation. Afin de vider l'estomac et pour laisser l'intestin au repos, on met généralement en place une sonde naso-gastrique. Une fine sonde est passée par le nez jusque dans l'estomac, et le contenu de l'estomac remonte dans la sonde vers l'extérieur. En fonction du diagnostic, un traitement par antibiotiques est prescrit. Le traitement chirurgical La nature de l'intervention dépend de la cause de l'occlusion. Les occlusions par strangulation nécessitent une opération urgente car il y a un risque de nécrose intestinale. Dans tous les cas, les opérations digestives sont des interventions importantes. Les suites opératoires demandent une surveillance attentive et des soins minutieux. Le malade reste à jeun jusqu'à ce que les intestins se remettent à fonctionner normalement. La reprise alimentaire est progressive.