Les travaux, prévus hier, des trois commissions mixtes (médecins résidents ministère de la Santé et ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherches scientifique) installées mardi dernier pour étudier les revendications des résidents et des étudiants en médecine ont été apparemment annulés pour des raisons encore ignorées. Les travaux, prévus hier, des trois commissions mixtes (médecins résidents ministère de la Santé et ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherches scientifique) installées mardi dernier pour étudier les revendications des résidents et des étudiants en médecine ont été apparemment annulés pour des raisons encore ignorées. «En nous présentons au ministère aujourd'hui (hier ndlr) pour participer comme prévu au travaux des trois commissions afin de trouver une solution aux multiples problèmes, non seulement des résidents mais de tout le secteur de la santé, nous avons été surpris de nous entendre dire que les travaux ne sont ni pour aujourd'hui ni pour une date fixée », nous a affirmés le docteur Merwane Sid-Ali, l'un des délégués des médecins résidents, membre du Collectif autonome des médecins résidents algériens, contacté hier par le Midi Libre. Notre interlocuteur désorienté et déçu par cette annonce, d'autant que la tutelle avait bien appelé à des négociations, s'est interrogé sur le devenir de ces commissions. D'ailleurs les médecins résidents maintiennent leur pression et campent sur leurs positions jusqu'à satisfaction totale et concrète de leurs revendications. « Nous n'allons pas arrêter notre grève tant que la tutelle ne prendra pas des mesures sérieuses afin de mettre définitivement fin aux problèmes soumis », nous ont affirmé les médecins résidents de CHU Mustapha-Pacha. « Nos confrères ont fait des centaines de kilomètres, ils sont venus d'Oran, de Mostaganem, d'Annaba, de Tizi-Ouzou, de Sidi Bel-Abbès, Constantine et d'autres villes pour se trouver face à un ministère absent », déplore le docteur Merwane. Il faut rappeler à cet effet que les délégués du Collectif autonome des médecins résidents algériens ont été reçus, mardi dernier, au ministère de la Santé par le ministre, le secrétaire général, les cadres du ministère et les directeurs généraux des CHU et EHU d'Algérie dans le but de défendre principalement «l 'abrogation non négociable des décrets obligeant les spécialistes à effectuer le service civil ». Les délégués avaient dénoncé cette mesure « anticonstitutionnelle et discriminatoire » et ont insisté sur « l'échec de cette mesure à répondre aux besoins de la population à l'accès et à l'équité des soins». Les délégués ont proposé en revanche l'ouverture de postes budgétaires aux spécialistes, dans toutes les wilayas d'Algérie afin « d'assurer une politique de santé durable et de permettre à tous les citoyens algériens de bénéficier de soins de qualités », à condition « de la mise à la disposition des spécialistes de mesures incitatives techniques et matériels ainsi qu'un plan de carrière permettant leur épanouissement et favorisant leur installation dans les régions défavorisées ». D'où est venue la proposition de l'installation des commissions mixtes qui devaient entamer leurs travaux hier selon les propos du SG du ministère de la Santé. Les délégués devaient travailler avec les membres des commissions « étant les principaux acteurs de l'élaboration du statut du résident et de l'amélioration des conditions de formation et d'enseignement des résidents ». Il est utile de rappeler aussi que le SG avait fixé un échéancier de 15 jours à partir du dimanche 3 avril 2011 pour ces trois commissions, au terme duquel trois rapports seront rendus publics et transmis au gouvernement. Par ailleurs Djamel Ould Abbès s'était engagé à veiller personnellement « à ce que le statut du résident (incluant le chapitre des rémunérations) soit entièrement révisé avec la participation de l'ensemble des résidents algériens ». Il a précisé aussi que la décision de suppression ou non du service civil ne relevait pas uniquement de son ministère et a insisté sur « la nécessité de la mise en place d'une commission chargée de l'examen de ce dossier afin de transmettre le rapport élaboré conjointement par le ministère de la Santé et des délégués du Collectif au Premier ministre ». Il faut noter que les médecins résidents grévistes se disent « heureux de n'avoir pas fait la bêtise de croire aux promesses jamais tenues de la tutelle et d'insister par vote démocratique sur le maintien de leur grève ». Notons enfin qu'à l'heure où nous mettons sous presse toutes nos tentatives de joindre le ministère de la Santé pour de plus amples informations sont demeurées vaines Sit-in régional aujourd'hui et sit-in national mercredi Pour faire montre de leur déception face à l'attitude de leur tutelle les médecins résidents, relevant du Collectif autonome des médecins résidents algériens, informent de l'organisation d'un sit-in régional aujourd'hui à l'hôpital Mustapha-Pacha. « Nous tiendront notre sit-in régional avec la participation des résidents des wilayas d'Alger, Blida et Tizi-Ouzou dans le but de mettre plus de pression sur la tutelle et confirmer notre détermination, mais aussi dénoncer la légèreté avec la quelle la tutelle prend nos doléances», nous a affirmé le docteur Merwane Sid-Ali, l'un des délégués des médecins résidents, membre du Collectif autonome des médecins résidents algériens, contacté hier par le Midi Libre. Un autre sit-in, national cette fois-ci, est prévu mercredi prochain auquel tous les médecins résidents algériens à travers le pays sont appelés à participer. Concernant l'endroit fixé pour la tenue de ce sit-in une opération de vote sera menée, explique notre interlocuteur. «En nous présentons au ministère aujourd'hui (hier ndlr) pour participer comme prévu au travaux des trois commissions afin de trouver une solution aux multiples problèmes, non seulement des résidents mais de tout le secteur de la santé, nous avons été surpris de nous entendre dire que les travaux ne sont ni pour aujourd'hui ni pour une date fixée », nous a affirmés le docteur Merwane Sid-Ali, l'un des délégués des médecins résidents, membre du Collectif autonome des médecins résidents algériens, contacté hier par le Midi Libre. Notre interlocuteur désorienté et déçu par cette annonce, d'autant que la tutelle avait bien appelé à des négociations, s'est interrogé sur le devenir de ces commissions. D'ailleurs les médecins résidents maintiennent leur pression et campent sur leurs positions jusqu'à satisfaction totale et concrète de leurs revendications. « Nous n'allons pas arrêter notre grève tant que la tutelle ne prendra pas des mesures sérieuses afin de mettre définitivement fin aux problèmes soumis », nous ont affirmé les médecins résidents de CHU Mustapha-Pacha. « Nos confrères ont fait des centaines de kilomètres, ils sont venus d'Oran, de Mostaganem, d'Annaba, de Tizi-Ouzou, de Sidi Bel-Abbès, Constantine et d'autres villes pour se trouver face à un ministère absent », déplore le docteur Merwane. Il faut rappeler à cet effet que les délégués du Collectif autonome des médecins résidents algériens ont été reçus, mardi dernier, au ministère de la Santé par le ministre, le secrétaire général, les cadres du ministère et les directeurs généraux des CHU et EHU d'Algérie dans le but de défendre principalement «l 'abrogation non négociable des décrets obligeant les spécialistes à effectuer le service civil ». Les délégués avaient dénoncé cette mesure « anticonstitutionnelle et discriminatoire » et ont insisté sur « l'échec de cette mesure à répondre aux besoins de la population à l'accès et à l'équité des soins». Les délégués ont proposé en revanche l'ouverture de postes budgétaires aux spécialistes, dans toutes les wilayas d'Algérie afin « d'assurer une politique de santé durable et de permettre à tous les citoyens algériens de bénéficier de soins de qualités », à condition « de la mise à la disposition des spécialistes de mesures incitatives techniques et matériels ainsi qu'un plan de carrière permettant leur épanouissement et favorisant leur installation dans les régions défavorisées ». D'où est venue la proposition de l'installation des commissions mixtes qui devaient entamer leurs travaux hier selon les propos du SG du ministère de la Santé. Les délégués devaient travailler avec les membres des commissions « étant les principaux acteurs de l'élaboration du statut du résident et de l'amélioration des conditions de formation et d'enseignement des résidents ». Il est utile de rappeler aussi que le SG avait fixé un échéancier de 15 jours à partir du dimanche 3 avril 2011 pour ces trois commissions, au terme duquel trois rapports seront rendus publics et transmis au gouvernement. Par ailleurs Djamel Ould Abbès s'était engagé à veiller personnellement « à ce que le statut du résident (incluant le chapitre des rémunérations) soit entièrement révisé avec la participation de l'ensemble des résidents algériens ». Il a précisé aussi que la décision de suppression ou non du service civil ne relevait pas uniquement de son ministère et a insisté sur « la nécessité de la mise en place d'une commission chargée de l'examen de ce dossier afin de transmettre le rapport élaboré conjointement par le ministère de la Santé et des délégués du Collectif au Premier ministre ». Il faut noter que les médecins résidents grévistes se disent « heureux de n'avoir pas fait la bêtise de croire aux promesses jamais tenues de la tutelle et d'insister par vote démocratique sur le maintien de leur grève ». Notons enfin qu'à l'heure où nous mettons sous presse toutes nos tentatives de joindre le ministère de la Santé pour de plus amples informations sont demeurées vaines Sit-in régional aujourd'hui et sit-in national mercredi Pour faire montre de leur déception face à l'attitude de leur tutelle les médecins résidents, relevant du Collectif autonome des médecins résidents algériens, informent de l'organisation d'un sit-in régional aujourd'hui à l'hôpital Mustapha-Pacha. « Nous tiendront notre sit-in régional avec la participation des résidents des wilayas d'Alger, Blida et Tizi-Ouzou dans le but de mettre plus de pression sur la tutelle et confirmer notre détermination, mais aussi dénoncer la légèreté avec la quelle la tutelle prend nos doléances», nous a affirmé le docteur Merwane Sid-Ali, l'un des délégués des médecins résidents, membre du Collectif autonome des médecins résidents algériens, contacté hier par le Midi Libre. Un autre sit-in, national cette fois-ci, est prévu mercredi prochain auquel tous les médecins résidents algériens à travers le pays sont appelés à participer. Concernant l'endroit fixé pour la tenue de ce sit-in une opération de vote sera menée, explique notre interlocuteur.