Les autorités syriennes ont procédé, samedi dernier, à une vague d'arrestations au lendemain de manifestations ayant rassemblé des milliers de personnes en faveur de la démocratie et fait au moins neuf morts, ont indiqué des militants des droits de l'Homme. Les autorités syriennes ont procédé, samedi dernier, à une vague d'arrestations au lendemain de manifestations ayant rassemblé des milliers de personnes en faveur de la démocratie et fait au moins neuf morts, ont indiqué des militants des droits de l'Homme. Les Etats-Unis et l'ONU ont dénoncé le recours à la force contre les manifestations qui ont eu lieu vendredi dernier en Syrie à l'appel d'opposants déçus par l'absence d'annonce par le président Bachar al-Assad d'une réforme démocratique majeure face à la contestation sans précédent. Près de 40 personnes ont été appréhendées à Douma, à 15 km au nord de Damas, à Homs, 160 km au nord, et à Deraa, épicentre de la contestation lancée le 15 mars à 100 km au sud de la capitale, a rapporté le journal Libération. Quelque 200 personnes ont manifesté de nouveau à Deraa. "La mort plutôt que l'humiliation", "Liberté, Liberté", ont-ils scandé, alors que la Syrie vit depuis près de 50 ans sous le régime de l'état d'urgence qui réduit les libertés et interdit les manifestations. Des dizaines de manifestants ont été interpellés et embarqués à bord d'un autocar après le rassemblement, a indiqué un témoin. A l'aube avaient déjà été appréhendés l'architecte Khaled al-Hassan, l'avocat Hassan al-Aswad, l'enseignant Issam Mohammed et Mohammad Fara, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres. Dans la cité agricole de Douma, où une manifestation s'est terminée dans le sang la veille avec au moins huit morts et des dizaines de blessés, au moins douze personnes ont été interpellées, a affirmé un militant. Les forces de sécurité n'ont rendu que quatre corps aux familles et un seul a été enterré samedi.Un témoin avait affirmé que les policiers avaient riposté par des tirs à balles réelles contre les manifestants qui leur lançaient des pierres à la sortie de la mosquée à Douma. Mais les autorités ont accusé "une bande armée" d'avoir tiré. La télévision officielle a interviewé trois membres des services de sécurité hospitalisés qui ont affirmé "avoir été, lors de la manifestation, la cible de tireurs embusqués sur les toits et de motards cagoulés". Dans la ville industrielle de Homs, où des manifestations avaient également eu lieu, l'OSDH a fait état de 17 arrestations. L'agence officielle Sana a accusé une autre "bande armée" d'avoir tiré contre des manifestants dans cette ville, tuant "une fillette". L'OSDH a exigé dans un communiqué que "soient libérés tous les prisonniers d'opinion, que cessent les arrestations abusives d'opposants politiques et que les citoyens puisse jouir de leurs droits légitimes de se rassembler pacifiquement et de s'exprimer". Par ailleurs, a été postée samedi sur Youtube la vidéo du réquisitoire d'un député de Deraa contre les forces de sécurité, les accusant d'avoir ouvert le feu "sans pitié" et reprochant au chef de l'Etat de n'être pas venu dans la région pour s'excuser. Selon Youtube, Youssef Abou Roumiyé aurait fait son intervention lors du discours mercredi au Parlement du président Bachar al-Assad, mais cela ne semble pas être le cas et il a été impossible d'en avoir confirmation. Les forces de sécurité auraient ouvert le feu sur des citoyens à Deraa faisant des morts et des blessés, et auraient empêché que ces derniers soient transportés vers les hôpitaux. Après ces faits, la population attendait vraiment la visite du président Bachar al Assad, ses excuses et ses condoléances aux habitants Les Etats-Unis ont salué vendredi le "courage et la dignité" des manifestants syriens, et le chef de l'ONU Ban Ki-moon "a déploré le recours à la violence contre des manifestants pacifiques", selon un communiqué de son porte-parole. Quelque 2.000 druzes habitant sur le plateau du Golan occupé par Israël ont manifesté samedi pour soutenir le président syrien, a indiqué le site israélien Ynet toujours selon le même quotidien. Les Etats-Unis et l'ONU ont dénoncé le recours à la force contre les manifestations qui ont eu lieu vendredi dernier en Syrie à l'appel d'opposants déçus par l'absence d'annonce par le président Bachar al-Assad d'une réforme démocratique majeure face à la contestation sans précédent. Près de 40 personnes ont été appréhendées à Douma, à 15 km au nord de Damas, à Homs, 160 km au nord, et à Deraa, épicentre de la contestation lancée le 15 mars à 100 km au sud de la capitale, a rapporté le journal Libération. Quelque 200 personnes ont manifesté de nouveau à Deraa. "La mort plutôt que l'humiliation", "Liberté, Liberté", ont-ils scandé, alors que la Syrie vit depuis près de 50 ans sous le régime de l'état d'urgence qui réduit les libertés et interdit les manifestations. Des dizaines de manifestants ont été interpellés et embarqués à bord d'un autocar après le rassemblement, a indiqué un témoin. A l'aube avaient déjà été appréhendés l'architecte Khaled al-Hassan, l'avocat Hassan al-Aswad, l'enseignant Issam Mohammed et Mohammad Fara, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres. Dans la cité agricole de Douma, où une manifestation s'est terminée dans le sang la veille avec au moins huit morts et des dizaines de blessés, au moins douze personnes ont été interpellées, a affirmé un militant. Les forces de sécurité n'ont rendu que quatre corps aux familles et un seul a été enterré samedi.Un témoin avait affirmé que les policiers avaient riposté par des tirs à balles réelles contre les manifestants qui leur lançaient des pierres à la sortie de la mosquée à Douma. Mais les autorités ont accusé "une bande armée" d'avoir tiré. La télévision officielle a interviewé trois membres des services de sécurité hospitalisés qui ont affirmé "avoir été, lors de la manifestation, la cible de tireurs embusqués sur les toits et de motards cagoulés". Dans la ville industrielle de Homs, où des manifestations avaient également eu lieu, l'OSDH a fait état de 17 arrestations. L'agence officielle Sana a accusé une autre "bande armée" d'avoir tiré contre des manifestants dans cette ville, tuant "une fillette". L'OSDH a exigé dans un communiqué que "soient libérés tous les prisonniers d'opinion, que cessent les arrestations abusives d'opposants politiques et que les citoyens puisse jouir de leurs droits légitimes de se rassembler pacifiquement et de s'exprimer". Par ailleurs, a été postée samedi sur Youtube la vidéo du réquisitoire d'un député de Deraa contre les forces de sécurité, les accusant d'avoir ouvert le feu "sans pitié" et reprochant au chef de l'Etat de n'être pas venu dans la région pour s'excuser. Selon Youtube, Youssef Abou Roumiyé aurait fait son intervention lors du discours mercredi au Parlement du président Bachar al-Assad, mais cela ne semble pas être le cas et il a été impossible d'en avoir confirmation. Les forces de sécurité auraient ouvert le feu sur des citoyens à Deraa faisant des morts et des blessés, et auraient empêché que ces derniers soient transportés vers les hôpitaux. Après ces faits, la population attendait vraiment la visite du président Bachar al Assad, ses excuses et ses condoléances aux habitants Les Etats-Unis ont salué vendredi le "courage et la dignité" des manifestants syriens, et le chef de l'ONU Ban Ki-moon "a déploré le recours à la violence contre des manifestants pacifiques", selon un communiqué de son porte-parole. Quelque 2.000 druzes habitant sur le plateau du Golan occupé par Israël ont manifesté samedi pour soutenir le président syrien, a indiqué le site israélien Ynet toujours selon le même quotidien.