Aux yeux de la France, l'Algérie est toujours considérée comme étant une « destination à haut risque » pour ses ressortissants. Ainsi, dans les dernières mises à jour postées par le ministère des Affaires étrangères français, il est dit qu'« en raison des menaces actuelles dans la zone sahélienne, il est recommandé aux Français résidents ou de passage d'éviter tout déplacement dans les régions de Djanet et de Tamanrasset, même dans le cadre de circuits organisés par des agences agréées ». Aux yeux de la France, l'Algérie est toujours considérée comme étant une « destination à haut risque » pour ses ressortissants. Ainsi, dans les dernières mises à jour postées par le ministère des Affaires étrangères français, il est dit qu'« en raison des menaces actuelles dans la zone sahélienne, il est recommandé aux Français résidents ou de passage d'éviter tout déplacement dans les régions de Djanet et de Tamanrasset, même dans le cadre de circuits organisés par des agences agréées ». Alors même qu'on pensait avoir tourné cette page dans les relations franco-algériennes, à la veille de la reprise annoncée des négociations entre les deux pays sur les accords de 1968. Tous les efforts de l'Algérie, durant ces dix dernières années, pour arriver à apporter paix et sérénité au pays, au terme d'une décennie affreusement noire, n'ont-ils pas encore convaincu le Quai d'Orsay ? Ce dernier même qui ne cesse de renouveler son intérêt de participer au développement du pays par le biais de ses investisseurs. Autre point relevé dans les recommandations du MAE français, il s'agit de la délinquance et des mouvements urbains. Les ressortissants français sont donc appelés à être prudents lors de leurs déplacements en ville principalement où il leur est recommandé d'éviter les comportements « apparents », autrement dit, ne pas attirer l'attention. A en déduire par ces notes, la délinquance et les mouvements urbains, tel que qualifiés, sont propres aux villes algériennes. « Il est ainsi conseillé aux ressortissants français de s'entourer de précautions lors de leurs déplacements et d'éviter les comportements ostentatoires», peut-on lire dans le texte du MAE français. Il y a lieu de s'interroger, encore une fois, sur cette manière, semblable à une sorte de faux-fuyant pour ainsi entacher l'image d'une Algérie qui se veut moderne et alignée sur la même ligne que les pays qui se développent, tant bien que mal. Le fait est qu'aujourd'hui la menace terroriste est présente partout et demeure d'actualité dans toutes les villes du monde. Idem pour les mouvements de protestation sociale qui ne touchent pas seulement l'Algérie mais bien d'autres pays voisins, dont certains sont d'anciennes colonies françaises. Le Quai d'Orsay persiste à souligner que son principal souci demeure le risque d'enlèvement. Il cite, à ce titre, « l'enlèvement d'une ressortissante italienne, au cours d'activités touristiques au sud de Djanet, le 2 février 2011 ». Ce qui, selon lui, « souligne la réalité du risque d'enlèvement dans ces régions frontalières du Sahel ». Les menaces renouvelées d'Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) à l'égard des intérêts français sont, certes, un fait avéré, néanmoins, cela ne justifie nullement de garder « élevée la menace pour l'Algérie ». Les Français ne sont-ils pas aussi une cible pour la nébuleuse terroriste en Afghanistan ou ailleurs dans le monde où l'armée française est engagée aux côtés des forces de l'Otan ou des Américains ? M. B. Alors même qu'on pensait avoir tourné cette page dans les relations franco-algériennes, à la veille de la reprise annoncée des négociations entre les deux pays sur les accords de 1968. Tous les efforts de l'Algérie, durant ces dix dernières années, pour arriver à apporter paix et sérénité au pays, au terme d'une décennie affreusement noire, n'ont-ils pas encore convaincu le Quai d'Orsay ? Ce dernier même qui ne cesse de renouveler son intérêt de participer au développement du pays par le biais de ses investisseurs. Autre point relevé dans les recommandations du MAE français, il s'agit de la délinquance et des mouvements urbains. Les ressortissants français sont donc appelés à être prudents lors de leurs déplacements en ville principalement où il leur est recommandé d'éviter les comportements « apparents », autrement dit, ne pas attirer l'attention. A en déduire par ces notes, la délinquance et les mouvements urbains, tel que qualifiés, sont propres aux villes algériennes. « Il est ainsi conseillé aux ressortissants français de s'entourer de précautions lors de leurs déplacements et d'éviter les comportements ostentatoires», peut-on lire dans le texte du MAE français. Il y a lieu de s'interroger, encore une fois, sur cette manière, semblable à une sorte de faux-fuyant pour ainsi entacher l'image d'une Algérie qui se veut moderne et alignée sur la même ligne que les pays qui se développent, tant bien que mal. Le fait est qu'aujourd'hui la menace terroriste est présente partout et demeure d'actualité dans toutes les villes du monde. Idem pour les mouvements de protestation sociale qui ne touchent pas seulement l'Algérie mais bien d'autres pays voisins, dont certains sont d'anciennes colonies françaises. Le Quai d'Orsay persiste à souligner que son principal souci demeure le risque d'enlèvement. Il cite, à ce titre, « l'enlèvement d'une ressortissante italienne, au cours d'activités touristiques au sud de Djanet, le 2 février 2011 ». Ce qui, selon lui, « souligne la réalité du risque d'enlèvement dans ces régions frontalières du Sahel ». Les menaces renouvelées d'Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) à l'égard des intérêts français sont, certes, un fait avéré, néanmoins, cela ne justifie nullement de garder « élevée la menace pour l'Algérie ». Les Français ne sont-ils pas aussi une cible pour la nébuleuse terroriste en Afghanistan ou ailleurs dans le monde où l'armée française est engagée aux côtés des forces de l'Otan ou des Américains ? M. B.