Les gardes communaux qui poursuivront leur mouvement de protestation « seront exclus » de ce corps de sécurité, a menacé, hier à Alger, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. D'ailleurs, la quasi-totalité de ces protestataires a « adhéré » aux mesures déjà prises pour leur régularisation, a-t-il ajouté. Les gardes communaux qui poursuivront leur mouvement de protestation « seront exclus » de ce corps de sécurité, a menacé, hier à Alger, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. D'ailleurs, la quasi-totalité de ces protestataires a « adhéré » aux mesures déjà prises pour leur régularisation, a-t-il ajouté. Interrogé par la presse, en marge de la conférence nationale sur le Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT), le ministre a déclaré : « Nous allons les exclure du corps. Toutes les autorités militaires et civiles sont décidées à considérer les actes menés par les gardes communaux comme étant des actes d'indiscipline dans un corps de sécurité ». Il a, en outre, indiqué que « 99% des gardes communaux ont adhéré aux mesures prises » pour la régularisation de leur situation. M. Ould Kablia a, dans ce contexte, précisé que 11 principales revendications, sur les 14 émises par ce corps de sécurité, avaient déjà trouvé une solution. Pour ce qui est de la suite à donner au mouvement des gardes communaux, dont une partie observait toujours hier leur sit-in à Alger, le ministre a, tout en qualifiant leurs actions d'« inadmissibles », ajouté qu'« en ce qui nous concerne, il n'y aura plus de discussions ni de négociations ni de surenchère ». Pour rappel, le ministre avait, la veille de cette annonce, mis en garde les protestataires. Dans un communiqué, M. Ould Kablia a appelé les gardes communaux au respect de leurs engagements tels que définis dans leurs statuts, notamment dans l'article 11, qui interdit à ce corps le recours à des mouvements collectifs de contestation contraires à l'ordre. Il convient de noter que l'article en question stipule qu'« il est formellement interdit aux gardes communaux de recourir à la grève ou à toute forme d'arrêt de travail et que tout acte collectif, contraire à l'ordre, fera l'objet de sanctions conformément aux dispositions de l'article 112 du code pénal, en tenant compte des peines contenues dans la législation et le règlement en vigueur ainsi que les dispositions statutaires ». Notons enfin que la tutelle a rappelé les mesures prises en faveur de ce corps, indiquant que le ministre avait procédé, le 10 mars 2011, à l'installation d'un groupe de travail chargé de l'examen des questions socio-professionnelles des gardes communaux, contenues dans la plate-forme des revendications en 14 points. A. B. Interrogé par la presse, en marge de la conférence nationale sur le Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT), le ministre a déclaré : « Nous allons les exclure du corps. Toutes les autorités militaires et civiles sont décidées à considérer les actes menés par les gardes communaux comme étant des actes d'indiscipline dans un corps de sécurité ». Il a, en outre, indiqué que « 99% des gardes communaux ont adhéré aux mesures prises » pour la régularisation de leur situation. M. Ould Kablia a, dans ce contexte, précisé que 11 principales revendications, sur les 14 émises par ce corps de sécurité, avaient déjà trouvé une solution. Pour ce qui est de la suite à donner au mouvement des gardes communaux, dont une partie observait toujours hier leur sit-in à Alger, le ministre a, tout en qualifiant leurs actions d'« inadmissibles », ajouté qu'« en ce qui nous concerne, il n'y aura plus de discussions ni de négociations ni de surenchère ». Pour rappel, le ministre avait, la veille de cette annonce, mis en garde les protestataires. Dans un communiqué, M. Ould Kablia a appelé les gardes communaux au respect de leurs engagements tels que définis dans leurs statuts, notamment dans l'article 11, qui interdit à ce corps le recours à des mouvements collectifs de contestation contraires à l'ordre. Il convient de noter que l'article en question stipule qu'« il est formellement interdit aux gardes communaux de recourir à la grève ou à toute forme d'arrêt de travail et que tout acte collectif, contraire à l'ordre, fera l'objet de sanctions conformément aux dispositions de l'article 112 du code pénal, en tenant compte des peines contenues dans la législation et le règlement en vigueur ainsi que les dispositions statutaires ». Notons enfin que la tutelle a rappelé les mesures prises en faveur de ce corps, indiquant que le ministre avait procédé, le 10 mars 2011, à l'installation d'un groupe de travail chargé de l'examen des questions socio-professionnelles des gardes communaux, contenues dans la plate-forme des revendications en 14 points. A. B.