D'autres voix, émanant des médecins internes cette fois-ci, s'élèvent dans le département de Ould Abbès mais aussi de Harraoubia pour exprimer à leur tour leur ras-le-bol des conditions lamentables dans lesquelles ils vivent et exercent. En effet, c'est le tour aujourd'hui des médecins internes «d'entamer une grève de deux jours mais qui peut être illimitée au cas de non prise en charge effective des revendications», nous dira Dr Belabassi, un des représentants des médecins internes. Il faut noter que ces étudiants en septième année médecine – du moins ceux de la wilaya d'Alger - se sont mobilisés pour faire entendre leurs voix longtemps étouffées à cause d'un manque flagrant de communication non seulement entre eux et les deux tutelles mais aussi entre eux-mêmes. «Nous étions tellement accaparé par nos études qui sont, comme tout le monde le sait, très difficiles et nous avons laissé filer nos droits. Mais arrivés à la septième année, soit à quelques mois seulement de l'obtention du diplôme de médecins, on réalise que notre avenir dans des conditions pareilles sera sombre, puisque nous voyons ce que nos confrères résidents endurent aujourd'hui», ajoute Dr Belabassi. Il faut dire que ces étudiants futurs médecins sont aujourd'hui «exploités», ils travaillent beaucoup pour une prime minable de 1.900 DA, le mois, une somme qui ne mérite même pas d'être citée. «Nous travaillons comme des médecins et nous assurons les gardes sans avoir le droit à des primes, ni même à la restauration. Que peuvent donc nous faire ces minables 1.900 DA, s'est interrogé Dr Belabassi. Les médecins internes réunis ont élaboré une liste de revendications sur le volet pédagogique, mais aussi socioprofessionnel. Ils revendiquent la définition des prérogatives de l'étudiant en stage interne puisque, selon leur communique dont le Midi Libre détient une copie, «ce qui est censé être une initiation à la pratique médicale et une découverte du monde hospitalier se transforme rapidement en un véritable supplice sans aucun apport didactique. L'interne se trouve confier des tâches qui ne relèvent pas de ses prérogatives parce qu'elles restent encore mal définies». Aussi, la prise en charge pédagogique reste parmi les premières préoccupations des médecins internes ; elle devrait, toujours selon le communiqué, « reposer sur la définition d'objectifs pédagogiques communs avec détermination de tranches horaires de formation pratique et théorique en vue d'une formation efficiente de l'interne au cours de ses différents stages». Les étudiants en dernière année de médecine, eux, demandent aux deux tutelles de travailler ensemble pour «rehausser le niveau de leur formation et valoriser le doctorat d'études en sciences médicales qui nous est délivré». Concernant le côté socioprofessionnel, les médecins internes ont beaucoup à dire. Tout comme les résidents, ils demandent l'amélioration des conditions de travail. D'autre part la réévaluation de la rémunération devient plus que nécessaire pour ces médecins grévistes. D'autres voix, émanant des médecins internes cette fois-ci, s'élèvent dans le département de Ould Abbès mais aussi de Harraoubia pour exprimer à leur tour leur ras-le-bol des conditions lamentables dans lesquelles ils vivent et exercent. En effet, c'est le tour aujourd'hui des médecins internes «d'entamer une grève de deux jours mais qui peut être illimitée au cas de non prise en charge effective des revendications», nous dira Dr Belabassi, un des représentants des médecins internes. Il faut noter que ces étudiants en septième année médecine – du moins ceux de la wilaya d'Alger - se sont mobilisés pour faire entendre leurs voix longtemps étouffées à cause d'un manque flagrant de communication non seulement entre eux et les deux tutelles mais aussi entre eux-mêmes. «Nous étions tellement accaparé par nos études qui sont, comme tout le monde le sait, très difficiles et nous avons laissé filer nos droits. Mais arrivés à la septième année, soit à quelques mois seulement de l'obtention du diplôme de médecins, on réalise que notre avenir dans des conditions pareilles sera sombre, puisque nous voyons ce que nos confrères résidents endurent aujourd'hui», ajoute Dr Belabassi. Il faut dire que ces étudiants futurs médecins sont aujourd'hui «exploités», ils travaillent beaucoup pour une prime minable de 1.900 DA, le mois, une somme qui ne mérite même pas d'être citée. «Nous travaillons comme des médecins et nous assurons les gardes sans avoir le droit à des primes, ni même à la restauration. Que peuvent donc nous faire ces minables 1.900 DA, s'est interrogé Dr Belabassi. Les médecins internes réunis ont élaboré une liste de revendications sur le volet pédagogique, mais aussi socioprofessionnel. Ils revendiquent la définition des prérogatives de l'étudiant en stage interne puisque, selon leur communique dont le Midi Libre détient une copie, «ce qui est censé être une initiation à la pratique médicale et une découverte du monde hospitalier se transforme rapidement en un véritable supplice sans aucun apport didactique. L'interne se trouve confier des tâches qui ne relèvent pas de ses prérogatives parce qu'elles restent encore mal définies». Aussi, la prise en charge pédagogique reste parmi les premières préoccupations des médecins internes ; elle devrait, toujours selon le communiqué, « reposer sur la définition d'objectifs pédagogiques communs avec détermination de tranches horaires de formation pratique et théorique en vue d'une formation efficiente de l'interne au cours de ses différents stages». Les étudiants en dernière année de médecine, eux, demandent aux deux tutelles de travailler ensemble pour «rehausser le niveau de leur formation et valoriser le doctorat d'études en sciences médicales qui nous est délivré». Concernant le côté socioprofessionnel, les médecins internes ont beaucoup à dire. Tout comme les résidents, ils demandent l'amélioration des conditions de travail. D'autre part la réévaluation de la rémunération devient plus que nécessaire pour ces médecins grévistes.