En présence de plusieurs membres du gouvernement et d'ambassadeurs, le ministre de l'Aménagement du territoire, Cherif Rahmani, a présenté, hier au Palais des nations (Club des Pins), un exposé exhaustif et circonstancié du Schéma national d'aménagement du territoire qui décortique les grandes lignes du développement durable et les grandes orientations en matière de développement économique et social du pays. En présence de plusieurs membres du gouvernement et d'ambassadeurs, le ministre de l'Aménagement du territoire, Cherif Rahmani, a présenté, hier au Palais des nations (Club des Pins), un exposé exhaustif et circonstancié du Schéma national d'aménagement du territoire qui décortique les grandes lignes du développement durable et les grandes orientations en matière de développement économique et social du pays. Ainsi, cette œuvre traçant la politique nationale de développement humain, territorial et économique tous azimuts pour les deux prochaines décennies, et qui a été approuvée par l'APN et le Sénat et a l'approbation du président de la République et du gouvernement, est considérée comme une véritable chartre de transformation des collectivités locales et du territoire en adéquation avec les impératifs et les exigences des aspirations des citoyens. En effet, la génération d'aujourd'hui aura 20 ans en 2030 et par conséquent, Rahmani estime que le Snat saura répondre aux attentes de ces millions de jeunes en matière de développement équilibré des différentes régions du pays en annihilant les déséquilibres régionaux sachant que certains régions du pays sont arides et d'autres semi arides. D'où les difficultés inhérentes aux aléas du climat pour ce qui est de l'agriculture et des potentialités existant dans des régions tandis que d'autres en sont dépourvues. Alors, l'essence du Snat consiste à réaliser un développement harmonieux du pays et avec beaucoup d'équité. En gros, le ministre a notamment indiqué que « la désindustrialisation est préoccupante, l'agriculture est soumise aux aléas climatiques et les hydrocarbures sont tributaires des cours du baril sur le marché international ». Donc, la nécessité de suivre le principe partagé de développement durable. Le Snat est riche de 21 schémas directeurs traitant les infrastructures et des services des collectivités locales à travers 20 programmes d'action pour contribuer à un développement multisectoriel sur les plans national, wilayal et local. « Aujourd'hui, nous sortons de l'aménagement du territoire spontané et implicite à un autre modèle basé sur un aménagement explicite, volontaire, déterminé et assuré ». Les grandes phases de l'aménagement du territoire de l'Algérie ont été passées en revue par Rahmani, indiquant, notamment, que « la période 2000-2010 a été caractérisée par les grands travaux d'infrastructures permanents alors que celle s'étalant de 2010 à 2020 consacre un nouveau fondement de l'aménagement du territoire plus territorial. Mais le conseil du gouvernement a consacré plus de 37 séances au Snat entre 2007 et 2009 ». Le Snat comporte plusieurs échéances, à savoir l'échéance démo-urbaine, écologique et économique fondée sur la zone de libre-échange et l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le ministre a notamment abordé la pression démographique différenciée en soulignant un ralentissement démographique de 3,2 % à 1,7 % alors qu'à côté des 4 grandes villes du pays (Alger, Oran, Constantine et Annaba), il y aura 13 autres grandes villes de cette envergure en 2030 dans les Hauts-Plateaux. « Il s'agit d'un triplement des grandes villes d'ici deux décennies (Ourgala…), a-t-il indiqué, avec une autre agglomération dans le Grand Sud, Tamanrasset ». Il estime que « 8 Algériens sur 10 vivront dans les grandes villes entre 2010 et 2030 où seront concentrés 14 millions d'urbains nouveaux ». S'agissant des estimations financières, le coût des dommages pour le secteur environnemental est évalué à 2,6 milliards de dollars, soit 5,25 % du produit intérieur brut. La planification stratégique exige, toutefois, la réalisation d'importantes infrastructures en matière de santé, éducation, logement, création d'entreprises et génération d'emplois nouveaux pour les jeunes générations montantes. « Les jeunes d'aujourd'hui auront 20 ans en 2030. Il faut donc créer, d'ici cette période plus de 1.650.000 d'emplois et 2.920.000 logements» a-t-il fait remarquer. Les travaux en atelier s'articulent sur la durabilité du territoire, la création des conditions de l'attractivité et de la compétitivité des territoires, la dynamique du rééquilibrage, les schémas sectoriels régionaux et locaux et les instruments de mise en œuvre du Snat. Le Snat coûtera 21.000 milliards DA Selon le ministre de l'Aménagement du territoire, le coût du Schéma national d'aménagement du territoire (Snat) qui s'étale de 2010 à 2014 est évalué à 21.000 milliards DA. En principe, ce gigantesque investissement permettra le désenclavement des régions du sud du pays et assurera un développement économique et sociale durable en créant des milliers d'emplois et en générant d'énormes richesses, notamment par le biais de la multiplication des PME, véritables vecteurs de croissance économique. Ainsi, cette œuvre traçant la politique nationale de développement humain, territorial et économique tous azimuts pour les deux prochaines décennies, et qui a été approuvée par l'APN et le Sénat et a l'approbation du président de la République et du gouvernement, est considérée comme une véritable chartre de transformation des collectivités locales et du territoire en adéquation avec les impératifs et les exigences des aspirations des citoyens. En effet, la génération d'aujourd'hui aura 20 ans en 2030 et par conséquent, Rahmani estime que le Snat saura répondre aux attentes de ces millions de jeunes en matière de développement équilibré des différentes régions du pays en annihilant les déséquilibres régionaux sachant que certains régions du pays sont arides et d'autres semi arides. D'où les difficultés inhérentes aux aléas du climat pour ce qui est de l'agriculture et des potentialités existant dans des régions tandis que d'autres en sont dépourvues. Alors, l'essence du Snat consiste à réaliser un développement harmonieux du pays et avec beaucoup d'équité. En gros, le ministre a notamment indiqué que « la désindustrialisation est préoccupante, l'agriculture est soumise aux aléas climatiques et les hydrocarbures sont tributaires des cours du baril sur le marché international ». Donc, la nécessité de suivre le principe partagé de développement durable. Le Snat est riche de 21 schémas directeurs traitant les infrastructures et des services des collectivités locales à travers 20 programmes d'action pour contribuer à un développement multisectoriel sur les plans national, wilayal et local. « Aujourd'hui, nous sortons de l'aménagement du territoire spontané et implicite à un autre modèle basé sur un aménagement explicite, volontaire, déterminé et assuré ». Les grandes phases de l'aménagement du territoire de l'Algérie ont été passées en revue par Rahmani, indiquant, notamment, que « la période 2000-2010 a été caractérisée par les grands travaux d'infrastructures permanents alors que celle s'étalant de 2010 à 2020 consacre un nouveau fondement de l'aménagement du territoire plus territorial. Mais le conseil du gouvernement a consacré plus de 37 séances au Snat entre 2007 et 2009 ». Le Snat comporte plusieurs échéances, à savoir l'échéance démo-urbaine, écologique et économique fondée sur la zone de libre-échange et l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le ministre a notamment abordé la pression démographique différenciée en soulignant un ralentissement démographique de 3,2 % à 1,7 % alors qu'à côté des 4 grandes villes du pays (Alger, Oran, Constantine et Annaba), il y aura 13 autres grandes villes de cette envergure en 2030 dans les Hauts-Plateaux. « Il s'agit d'un triplement des grandes villes d'ici deux décennies (Ourgala…), a-t-il indiqué, avec une autre agglomération dans le Grand Sud, Tamanrasset ». Il estime que « 8 Algériens sur 10 vivront dans les grandes villes entre 2010 et 2030 où seront concentrés 14 millions d'urbains nouveaux ». S'agissant des estimations financières, le coût des dommages pour le secteur environnemental est évalué à 2,6 milliards de dollars, soit 5,25 % du produit intérieur brut. La planification stratégique exige, toutefois, la réalisation d'importantes infrastructures en matière de santé, éducation, logement, création d'entreprises et génération d'emplois nouveaux pour les jeunes générations montantes. « Les jeunes d'aujourd'hui auront 20 ans en 2030. Il faut donc créer, d'ici cette période plus de 1.650.000 d'emplois et 2.920.000 logements» a-t-il fait remarquer. Les travaux en atelier s'articulent sur la durabilité du territoire, la création des conditions de l'attractivité et de la compétitivité des territoires, la dynamique du rééquilibrage, les schémas sectoriels régionaux et locaux et les instruments de mise en œuvre du Snat. Le Snat coûtera 21.000 milliards DA Selon le ministre de l'Aménagement du territoire, le coût du Schéma national d'aménagement du territoire (Snat) qui s'étale de 2010 à 2014 est évalué à 21.000 milliards DA. En principe, ce gigantesque investissement permettra le désenclavement des régions du sud du pays et assurera un développement économique et sociale durable en créant des milliers d'emplois et en générant d'énormes richesses, notamment par le biais de la multiplication des PME, véritables vecteurs de croissance économique.