La coalition internationale s'enlise dans le conflit libyen. Les raids aériens de la coalition, auxquels se sont succédé ceux de l'Otan, n'ont pas atteint l'objectif escompté, à savoir précipiter le départ du colonel Mouammar Kadhafi. La coalition internationale s'enlise dans le conflit libyen. Les raids aériens de la coalition, auxquels se sont succédé ceux de l'Otan, n'ont pas atteint l'objectif escompté, à savoir précipiter le départ du colonel Mouammar Kadhafi. Non seulement le numéro 1 libyen s'accroche au pouvoir, mais il a déjoué tous les pronostics en reprenant certaines des villes qui étaient sous le contrôle des insurgés, assiégeant d'autres contrées et fait peser des menaces sur Benghazi fief de la rebellion et du Conseil national de transition. La solution militaire est loin de faire l'unanimité au sein des nations et la solution politique fait son chemin. Les initiatives politiques se multiplient. La Turquie soumettra un plan de sortie de crise à l'Onu, l'UE, l'UA, la Ligue arabe qui sera rendu public avant la réunion, prévue la semaine prochaine au Qatar, du groupe de contact international chargé d'élaborer une solution politique à la crise libyenne, a précisé le chef du gouvernement turc. La Turquie est en train d'élaborer un plan pour mettre un terme à la guerre en Libye par le biais d'un cessez-le-feu et d'un retrait des forces de Mouammar Kadhafi de certaines villes, a déclaré jeudi dernier le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. Les autorités turques ont eu des entretiens cette semaine avec des émissaires du régime libyen et des représentants de l'insurrection. " Nous travaillons sur les détails de cette feuille de route ", a déclaré Recep Tayyip Erdogan au cours d'une conférence de presse. Il a demandé aux troupes fidèles au colonel Mouammar Kadhafi de se retirer des villes rebelles qu'elles assiègent, dans une allocution télévisée. " Un cessez-le-feu véritable doit être mis en place immédiatement et les unités militaires de Kadhafi doivent lever le siège de certaines villes, et se retirer ", a-t-il déclaré. Il n'a pas précisé quelles villes étaient concernées par cette demande. M. Erdogan a également demandé la mise en place d' "espaces humanitaires sûrs" pour apporter de l'aide au peuple libyen. L'Union africaine tente aussi d'apporter sa contribution pour mette fin à l'effusion de sang en libye. Un groupe de dirigeants africains — le président sud-africain Jacob Zuma et ses homologues du Congo, du Mali, de Mauritanie et d'Ouganda — est attendu en Libye. Objectif affiché de ce "panel" de médiateurs de l'Union africaine : rencontrer, aujourd'hui, Mouammar Kadhafi puis des responsables de l'insurrection dans leur fief de Benghazi pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu. Le point-clé à l'ordre du jour sera l'application immédiate d'un cessez-le-feu de la part des deux parties et l'ouverture d'un dialogue politique entre les deux parties. Mardi, les ministres européens des Affaires étrangères ont, quant à eux, prévu de rencontrer un représentant du Conseil national de transition, une première pour l'UE dans son ensemble. La France, le Qatar et l'Italie ont déjà reconnu officiellement cet organisme des insurgés. Les Etats arabes prennent l'initiative de s'impliquer dans la recherche d'une solution pour le pays frère. La Ligue arabe annonce qu'elle accueillera, le 14 avril au Caire, une conférence sur la Libye en présence notamment du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Sur le terrain, les combats continuent et tournent à l'avantage des troupes loyalistes. Vendredi soir, de violents combats ont eu lieu à Misrata entre rebelles et forces de Kadhafi. Quatre personnes ont été tuées, et dix autres blessées par des tirs d'obus et de roquettes sur des maisons a indiqué un porte-parole des rebelles. Hier, un hélicoptère militaire libyen peint aux couleurs de l'insurrection volait vers le front d'Ajbabiya, en pleine zone d'exclusion aérienne, ont rapporté des médias qui font état de bombardements par les forces de Kadhafi des positions rebelles à l'ouest de la ville, provoquant la fuite des insurgés. A Brega, des rebelles se préparent à monter à la bataille, chargeant des roquettes Grad et autres munitions à l'arrière de pick-up équipés de lance-roquettes, ont constaté des correspondants de presse. Non seulement le numéro 1 libyen s'accroche au pouvoir, mais il a déjoué tous les pronostics en reprenant certaines des villes qui étaient sous le contrôle des insurgés, assiégeant d'autres contrées et fait peser des menaces sur Benghazi fief de la rebellion et du Conseil national de transition. La solution militaire est loin de faire l'unanimité au sein des nations et la solution politique fait son chemin. Les initiatives politiques se multiplient. La Turquie soumettra un plan de sortie de crise à l'Onu, l'UE, l'UA, la Ligue arabe qui sera rendu public avant la réunion, prévue la semaine prochaine au Qatar, du groupe de contact international chargé d'élaborer une solution politique à la crise libyenne, a précisé le chef du gouvernement turc. La Turquie est en train d'élaborer un plan pour mettre un terme à la guerre en Libye par le biais d'un cessez-le-feu et d'un retrait des forces de Mouammar Kadhafi de certaines villes, a déclaré jeudi dernier le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. Les autorités turques ont eu des entretiens cette semaine avec des émissaires du régime libyen et des représentants de l'insurrection. " Nous travaillons sur les détails de cette feuille de route ", a déclaré Recep Tayyip Erdogan au cours d'une conférence de presse. Il a demandé aux troupes fidèles au colonel Mouammar Kadhafi de se retirer des villes rebelles qu'elles assiègent, dans une allocution télévisée. " Un cessez-le-feu véritable doit être mis en place immédiatement et les unités militaires de Kadhafi doivent lever le siège de certaines villes, et se retirer ", a-t-il déclaré. Il n'a pas précisé quelles villes étaient concernées par cette demande. M. Erdogan a également demandé la mise en place d' "espaces humanitaires sûrs" pour apporter de l'aide au peuple libyen. L'Union africaine tente aussi d'apporter sa contribution pour mette fin à l'effusion de sang en libye. Un groupe de dirigeants africains — le président sud-africain Jacob Zuma et ses homologues du Congo, du Mali, de Mauritanie et d'Ouganda — est attendu en Libye. Objectif affiché de ce "panel" de médiateurs de l'Union africaine : rencontrer, aujourd'hui, Mouammar Kadhafi puis des responsables de l'insurrection dans leur fief de Benghazi pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu. Le point-clé à l'ordre du jour sera l'application immédiate d'un cessez-le-feu de la part des deux parties et l'ouverture d'un dialogue politique entre les deux parties. Mardi, les ministres européens des Affaires étrangères ont, quant à eux, prévu de rencontrer un représentant du Conseil national de transition, une première pour l'UE dans son ensemble. La France, le Qatar et l'Italie ont déjà reconnu officiellement cet organisme des insurgés. Les Etats arabes prennent l'initiative de s'impliquer dans la recherche d'une solution pour le pays frère. La Ligue arabe annonce qu'elle accueillera, le 14 avril au Caire, une conférence sur la Libye en présence notamment du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Sur le terrain, les combats continuent et tournent à l'avantage des troupes loyalistes. Vendredi soir, de violents combats ont eu lieu à Misrata entre rebelles et forces de Kadhafi. Quatre personnes ont été tuées, et dix autres blessées par des tirs d'obus et de roquettes sur des maisons a indiqué un porte-parole des rebelles. Hier, un hélicoptère militaire libyen peint aux couleurs de l'insurrection volait vers le front d'Ajbabiya, en pleine zone d'exclusion aérienne, ont rapporté des médias qui font état de bombardements par les forces de Kadhafi des positions rebelles à l'ouest de la ville, provoquant la fuite des insurgés. A Brega, des rebelles se préparent à monter à la bataille, chargeant des roquettes Grad et autres munitions à l'arrière de pick-up équipés de lance-roquettes, ont constaté des correspondants de presse.