Des manifestants ont mis le feu à un bus militaire et à un camion civil sur la place Tahrir au Caire, où quelque 200 personnes étaient encore réunies samedi matin pour réclamer le départ du chef de l'armée, le maréchal Hussein Tantaoui, rapporte le journal Libération. La police militaire a déployé des barbelés aux abords du rassemblement, alors le sol était couverts de pierres, témoignant de violents affrontements. Certains manifestants étaient armés de gourdins et des traces de sang étaient visibles par endroits. Des manifestants ont affirmé vouloir rester sur la place tant que le maréchal Tantaoui, qui dirige le Conseil suprême des forces armées (CSFA), serait en place. Le CSFA est dépositaire du pouvoir depuis la chute de M. Moubarak le 11 février. Le maréchal Tantaoui, 75 ans, a été pendant vingt ans ministre de la Défense du président déchu. Selon des témoins, la police militaire égyptienne a tiré en l'air à l'arme automatique samedi à l'aube pour disperser ces manifestants qui se trouvaient encore sur l'emblématique place Tahrir au Caire au lendemain d'un rassemblement de dizaines de milliers de personnes réclamant le jugement de M. Moubarak et d'autres responsables de son régime. Vendredi, bravant des consignes de leurs supérieurs de ne pas manifester en uniforme, sept lieutenants avaient également pris la parole sur une tribune pour réclamer «le jugement des corrompus» et une épuration de l'armée. A minuit, les officiers dissidents étaient toujours sur la place, réunis dans une tente protégée par des manifestants qui déclaraient vouloir empêcher qu'ils soient arrêtés. Un couvre-feu est toujours en vigueur au Caire entre 2h00 et 5h00 la nuit. «Je suis venu place Tahrir parce que nous assistons à une contre-révolution», a affirmé un étudiant venu manifester, Malik Asam. L'armée est très populaire en Egypte, en raison en particulier de la retenue dont elle a fait preuve face à la foule pendant la révolte qui a provoqué la chute de M. Moubarak. Mais son image a été ternie ces dernières semaines par des accusations de violences et de tortures, et par les incertitudes et les désaccords qui persistent sur les modalités du retour à un pouvoir civil. L'armée a promis de rendre le pouvoir aux civils vers la fin de l'année, après des élections législatives et présidentielle. Des manifestants ont mis le feu à un bus militaire et à un camion civil sur la place Tahrir au Caire, où quelque 200 personnes étaient encore réunies samedi matin pour réclamer le départ du chef de l'armée, le maréchal Hussein Tantaoui, rapporte le journal Libération. La police militaire a déployé des barbelés aux abords du rassemblement, alors le sol était couverts de pierres, témoignant de violents affrontements. Certains manifestants étaient armés de gourdins et des traces de sang étaient visibles par endroits. Des manifestants ont affirmé vouloir rester sur la place tant que le maréchal Tantaoui, qui dirige le Conseil suprême des forces armées (CSFA), serait en place. Le CSFA est dépositaire du pouvoir depuis la chute de M. Moubarak le 11 février. Le maréchal Tantaoui, 75 ans, a été pendant vingt ans ministre de la Défense du président déchu. Selon des témoins, la police militaire égyptienne a tiré en l'air à l'arme automatique samedi à l'aube pour disperser ces manifestants qui se trouvaient encore sur l'emblématique place Tahrir au Caire au lendemain d'un rassemblement de dizaines de milliers de personnes réclamant le jugement de M. Moubarak et d'autres responsables de son régime. Vendredi, bravant des consignes de leurs supérieurs de ne pas manifester en uniforme, sept lieutenants avaient également pris la parole sur une tribune pour réclamer «le jugement des corrompus» et une épuration de l'armée. A minuit, les officiers dissidents étaient toujours sur la place, réunis dans une tente protégée par des manifestants qui déclaraient vouloir empêcher qu'ils soient arrêtés. Un couvre-feu est toujours en vigueur au Caire entre 2h00 et 5h00 la nuit. «Je suis venu place Tahrir parce que nous assistons à une contre-révolution», a affirmé un étudiant venu manifester, Malik Asam. L'armée est très populaire en Egypte, en raison en particulier de la retenue dont elle a fait preuve face à la foule pendant la révolte qui a provoqué la chute de M. Moubarak. Mais son image a été ternie ces dernières semaines par des accusations de violences et de tortures, et par les incertitudes et les désaccords qui persistent sur les modalités du retour à un pouvoir civil. L'armée a promis de rendre le pouvoir aux civils vers la fin de l'année, après des élections législatives et présidentielle.