Un mois après le début des opérations militaires de la coalition, relayés par l'Otan qui n'a pas réussi, après d'intenses raids aériens, à changer l'évolution de la situation sur le terrain, c'est l'impasse dans la crise libyenne. Un mois après le début des opérations militaires de la coalition, relayés par l'Otan qui n'a pas réussi, après d'intenses raids aériens, à changer l'évolution de la situation sur le terrain, c'est l'impasse dans la crise libyenne. La solution militaire s'éloigne de plus en plus, les rebelles se trouvent acculés par les troupes du colonel Kadhafi et il est plus improbable qu'ils marchent sur Tripoli. Le guide de la Jamahiriya est toujours là, mieux il tient bien en place et il n'a pas l'intention de partir comme le lui demande le groupe de contact, réunit, mercredi à Doha (Qatar). Ce groupe a adopté, au terme de son conclave, une stratégie alternative, politique, pour contraindre le Guide à quitter - à terme - le pouvoir. Une stratégie qui a peu de chance de réussir, minée qu'elle est par les dissensions apparues au sein de la coalition sur les « techniques » à mettre en œuvre pour contraindre le numéro 1 libyen à quitter le pouvoir. L'option militaire n'est plus à l'ordre du jour du moins pour le moment, la coalition et la communauté internationale se tournent vers la solution politique. Une intense activité se déroule sur ce plan. La réunion de Doha a accouché d'une stratégie de sortie de crise, l'UA (Union africaine) qui a laissé la porte entrouverte pour des discussions visant à obtenir un cessez-le-feu immédiat en libye, élargit ses consultations aux organisations internationales et régionales dans la recherche d'une solution politique et en premier la cessation des hostilités. Le Commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine (UA), Ramtane Lamamra a indiqué que la tenue d'une réunion internationale des organisations internationales et régionales jeudi au Caire avait pour objectif, d'un point de vue africain, la coordination des complémentarités entre les activités des organisations et l'harmonisation des actions en faveur de la solution politique, et en premier lieu la cessation des hostilités. "Mais il ne s'agit pas d'une réunion d'uniformisation des positions compte tenu des nuances et différences qui existent entre les positions de départ d'un certain nombre d'organisations participantes", a souligné M. Lamamra dans une déclaration à l'APS à l'issue de la réunion internationale. Dans ces conditions et compte tenu, donc, du large soutien que la feuille de route de l'Union africaine a obtenu au plan international à la faveur de la mission effectuée par des membres du comité ad hoc de haut niveau de l'UA à Tripoli et Benghazi, le président de la commission, Jean Ping s'est rendu à Doha en qualité d'"invité", a-t-il rappelé. Des critiques fusent Le président russe, Dimitri Medvedev assure, dans ce même ordre d'idée et au nom des cinq pays des Brics - Brésil, Russie, Inde, Chine - que la résolution 1973 du Conseil de sécurité n'autorise pas une telle action militaire. Dimitri Medvedev a été très clair : "Nous avons essentiellement une opération militaire. La résolution ne dit rien de cela", a indiqué le président lors d'une conférence de presse, assurant que "sur cette question, les pays du Brics sont totalement unis".Ce n'est pas l'avis des présidents américain, français et anglais qui ont souligné, hier, dans une tribune commune "la nécessité de continuer les opérations militaires pour accélérer le départ de Mouammar Kadhafi et permettre une transition". Nicolas Sarkozy, Barack Obama et David Cameron ont en outre jugé "impossible d'imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi", dont la chute est désormais l'objectif avoué des alliés de l'Otan qui s'étaient réunis la veille à Berlin. Une option que ne partage pas l'Italie, pays membre de l(Otan. L'Italie a décidé de ne pas prendre part aux bombardements aériens aux côtés d'autres pays membres de l'Otan, contre des cibles du régime libyen, a indiqué, hier, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, à l'issue d'une réunion du Conseil des ministres. La France et la Grande-Bretagne exercent depuis plusieurs jours, de fortes pressions sur Rome pour l'amener à se joindre aux opérations militaires contre la Libye. Berlusconi a également expliqué que "l'Italie disposait de la capacité de dire non aux demandes des alliés" relatives à l'intensification des raids contre la Libye. "Nous avons assez fait" dans la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Libye, a indiqué le chef du gouvernement italien. Les combats continuent Sur le plan militaire, la situation demeure toujours confuse en l'absence de sources fiables. A Ajdabiya (Est), un violent échange de tirs a lieu entre, jeudi, les forces loyalistes et des rebelles, selon les médias. Vendredi, les troupes du colonel El Guedafi seraient aux portes d'Ajdabiya selon les correspondants de presse. Ajdabiya est la dernière grande ville tenue par les rebelles avant Benghazi, leur bastion dans l'Est. Des avions ont survolé Tripoli ce même jour, où d'importantes explosions suivies de tirs de défense anti-aérienne ont été entendus. Un responsable de l'Otan confirme que des frappes auraient été effectuées sur la capitale libyenne. Les troupes du numéro 1 libyen ont tiré, hier, une pluie de roquettes sur la ville assiégée de Misrata, dans l'ouest de la Libye, tuant au moins huit personnes, a rapporté un médecin local à la chaîne de télévision satellitaire arabe. Sept autres personnes, ont été blessées lors des attaques. Sur le plan humanitaire, la situation semble catastrophique, notamment à Misrata. Au moins 6.000 migrants sont bloqués dans cette ville dans des conditions d'extrême pauvreté et dans une situation très inquiétante, a indiqué vendredi l'Organisation internationale des migrations (OIM) dans un communiqué transmis à l'APS à Rome. "Après plusieurs semaines de vie souvent dehors, dans la peur, avec peu de nourriture et d'eau, l'OIM a été informée que les migrants, déshydratés et faibles, sont dans une situation très inquiétante", a précisé l'Organisation, rappelant qu'un bateau de sauvetage affrété (par elle) faisait route "vers le port de la ville, en vue de secourir autant de personnes que possible". "Sur les 6.000 migrants en attente d'évacuation, on compte deux tiers d'Egyptiens, ainsi que d'importants groupes de Nigériens, de Bangladeshis, de Ghanéens, de Soudanais, de Nigérians et d'autres nationalités telles que des Irakiens et des Tunisiens", a précisé la même source. La solution militaire s'éloigne de plus en plus, les rebelles se trouvent acculés par les troupes du colonel Kadhafi et il est plus improbable qu'ils marchent sur Tripoli. Le guide de la Jamahiriya est toujours là, mieux il tient bien en place et il n'a pas l'intention de partir comme le lui demande le groupe de contact, réunit, mercredi à Doha (Qatar). Ce groupe a adopté, au terme de son conclave, une stratégie alternative, politique, pour contraindre le Guide à quitter - à terme - le pouvoir. Une stratégie qui a peu de chance de réussir, minée qu'elle est par les dissensions apparues au sein de la coalition sur les « techniques » à mettre en œuvre pour contraindre le numéro 1 libyen à quitter le pouvoir. L'option militaire n'est plus à l'ordre du jour du moins pour le moment, la coalition et la communauté internationale se tournent vers la solution politique. Une intense activité se déroule sur ce plan. La réunion de Doha a accouché d'une stratégie de sortie de crise, l'UA (Union africaine) qui a laissé la porte entrouverte pour des discussions visant à obtenir un cessez-le-feu immédiat en libye, élargit ses consultations aux organisations internationales et régionales dans la recherche d'une solution politique et en premier la cessation des hostilités. Le Commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine (UA), Ramtane Lamamra a indiqué que la tenue d'une réunion internationale des organisations internationales et régionales jeudi au Caire avait pour objectif, d'un point de vue africain, la coordination des complémentarités entre les activités des organisations et l'harmonisation des actions en faveur de la solution politique, et en premier lieu la cessation des hostilités. "Mais il ne s'agit pas d'une réunion d'uniformisation des positions compte tenu des nuances et différences qui existent entre les positions de départ d'un certain nombre d'organisations participantes", a souligné M. Lamamra dans une déclaration à l'APS à l'issue de la réunion internationale. Dans ces conditions et compte tenu, donc, du large soutien que la feuille de route de l'Union africaine a obtenu au plan international à la faveur de la mission effectuée par des membres du comité ad hoc de haut niveau de l'UA à Tripoli et Benghazi, le président de la commission, Jean Ping s'est rendu à Doha en qualité d'"invité", a-t-il rappelé. Des critiques fusent Le président russe, Dimitri Medvedev assure, dans ce même ordre d'idée et au nom des cinq pays des Brics - Brésil, Russie, Inde, Chine - que la résolution 1973 du Conseil de sécurité n'autorise pas une telle action militaire. Dimitri Medvedev a été très clair : "Nous avons essentiellement une opération militaire. La résolution ne dit rien de cela", a indiqué le président lors d'une conférence de presse, assurant que "sur cette question, les pays du Brics sont totalement unis".Ce n'est pas l'avis des présidents américain, français et anglais qui ont souligné, hier, dans une tribune commune "la nécessité de continuer les opérations militaires pour accélérer le départ de Mouammar Kadhafi et permettre une transition". Nicolas Sarkozy, Barack Obama et David Cameron ont en outre jugé "impossible d'imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi", dont la chute est désormais l'objectif avoué des alliés de l'Otan qui s'étaient réunis la veille à Berlin. Une option que ne partage pas l'Italie, pays membre de l(Otan. L'Italie a décidé de ne pas prendre part aux bombardements aériens aux côtés d'autres pays membres de l'Otan, contre des cibles du régime libyen, a indiqué, hier, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, à l'issue d'une réunion du Conseil des ministres. La France et la Grande-Bretagne exercent depuis plusieurs jours, de fortes pressions sur Rome pour l'amener à se joindre aux opérations militaires contre la Libye. Berlusconi a également expliqué que "l'Italie disposait de la capacité de dire non aux demandes des alliés" relatives à l'intensification des raids contre la Libye. "Nous avons assez fait" dans la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Libye, a indiqué le chef du gouvernement italien. Les combats continuent Sur le plan militaire, la situation demeure toujours confuse en l'absence de sources fiables. A Ajdabiya (Est), un violent échange de tirs a lieu entre, jeudi, les forces loyalistes et des rebelles, selon les médias. Vendredi, les troupes du colonel El Guedafi seraient aux portes d'Ajdabiya selon les correspondants de presse. Ajdabiya est la dernière grande ville tenue par les rebelles avant Benghazi, leur bastion dans l'Est. Des avions ont survolé Tripoli ce même jour, où d'importantes explosions suivies de tirs de défense anti-aérienne ont été entendus. Un responsable de l'Otan confirme que des frappes auraient été effectuées sur la capitale libyenne. Les troupes du numéro 1 libyen ont tiré, hier, une pluie de roquettes sur la ville assiégée de Misrata, dans l'ouest de la Libye, tuant au moins huit personnes, a rapporté un médecin local à la chaîne de télévision satellitaire arabe. Sept autres personnes, ont été blessées lors des attaques. Sur le plan humanitaire, la situation semble catastrophique, notamment à Misrata. Au moins 6.000 migrants sont bloqués dans cette ville dans des conditions d'extrême pauvreté et dans une situation très inquiétante, a indiqué vendredi l'Organisation internationale des migrations (OIM) dans un communiqué transmis à l'APS à Rome. "Après plusieurs semaines de vie souvent dehors, dans la peur, avec peu de nourriture et d'eau, l'OIM a été informée que les migrants, déshydratés et faibles, sont dans une situation très inquiétante", a précisé l'Organisation, rappelant qu'un bateau de sauvetage affrété (par elle) faisait route "vers le port de la ville, en vue de secourir autant de personnes que possible". "Sur les 6.000 migrants en attente d'évacuation, on compte deux tiers d'Egyptiens, ainsi que d'importants groupes de Nigériens, de Bangladeshis, de Ghanéens, de Soudanais, de Nigérians et d'autres nationalités telles que des Irakiens et des Tunisiens", a précisé la même source.