Pour la première fois depuis le début de la contestation en Syrie à la mi-mars, des manifestations hostiles au régime de Bachar al Assad se sont déroulées à Damas, la capitale, rapporte l'agence Reuters. Pour la première fois depuis le début de la contestation en Syrie à la mi-mars, des manifestations hostiles au régime de Bachar al Assad se sont déroulées à Damas, la capitale, rapporte l'agence Reuters. Dans la capitale, les forces de sécurité syriennes ont fait usage de bâtons et de grenades lacrymogènes pour empêcher des milliers de manifestants venus des faubourgs de marcher sur la place des Abbassides, la principale de Damas. La foule venue des banlieues de la capitale où des milliers de manifestants affluaient ont scandé : "Le peuple veut la chute du régime." Elle a déchiré de nombreux portraits du président Assad placardés sur les murs. Vendredi, jour de prière, des manifestations ont aussi eu lieu aux quatre coins du pays. Des militants des droits de l'Homme en ont signalé à Deir al-Zor (est), à Banias (ouest), à Lattaquié (nord-ouest), à Homs (ouest) et à Deraa (sud-ouest), première ville à avoir connu des troubles dirigés contre le régime. Un militant a indiqué qu'à Deraa, "les manifestations sont parties de toutes les mosquées de la ville" et ont réuni environ 10.000 personnes. Mercredi dernier, la deuxième ville du pays, Alep, avait été gagnée par le mouvement. Des manifestations y avaient éclaté sur le campus de la plus grande université de Syrie. Les protestataires, qui s'inspirent des révolutions tunisienne et égyptienne, continuent de défier le régime, en dépit de l'usage de la force, d'arrestations de masse et des accusations que ce sont des groupes armés qui sont à l'origine de la contestation. Jeudi dernier, le président Assad a nommé un nouveau gouvernement, qui n'a que peu de pouvoirs, et ordonné la libération de tous les détenus, hormis les auteurs de crimes "contre la nation et les citoyens". Cette décision a été perçue "comme une goutte d'eau dans l'océan" par les militants des droits de l'Homme, qui dénoncent le maintien en détention de milliers de prisonniers politiques. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a condamné vendredi l'usage de la fore par les autorités syriennes. "Il est temps que le gouvernement syrien stoppe la répression contre les citoyens", a-t-elle déclaré à Berlin. Le principal comité syrien de défense des droits de l'Homme du pays, baptisé la Déclaration de Damas, estime que 200 militants favorables à la démocratie ont été tués depuis le début des troubles. Le président syrien fait face à un mouvement de contestation sans précédent dans l'histoire moderne de la Syrie où l'état d'urgence est en vigueur depuis le coup d'Etat orchestré par le parti Baas en 1963. Dans la capitale, les forces de sécurité syriennes ont fait usage de bâtons et de grenades lacrymogènes pour empêcher des milliers de manifestants venus des faubourgs de marcher sur la place des Abbassides, la principale de Damas. La foule venue des banlieues de la capitale où des milliers de manifestants affluaient ont scandé : "Le peuple veut la chute du régime." Elle a déchiré de nombreux portraits du président Assad placardés sur les murs. Vendredi, jour de prière, des manifestations ont aussi eu lieu aux quatre coins du pays. Des militants des droits de l'Homme en ont signalé à Deir al-Zor (est), à Banias (ouest), à Lattaquié (nord-ouest), à Homs (ouest) et à Deraa (sud-ouest), première ville à avoir connu des troubles dirigés contre le régime. Un militant a indiqué qu'à Deraa, "les manifestations sont parties de toutes les mosquées de la ville" et ont réuni environ 10.000 personnes. Mercredi dernier, la deuxième ville du pays, Alep, avait été gagnée par le mouvement. Des manifestations y avaient éclaté sur le campus de la plus grande université de Syrie. Les protestataires, qui s'inspirent des révolutions tunisienne et égyptienne, continuent de défier le régime, en dépit de l'usage de la force, d'arrestations de masse et des accusations que ce sont des groupes armés qui sont à l'origine de la contestation. Jeudi dernier, le président Assad a nommé un nouveau gouvernement, qui n'a que peu de pouvoirs, et ordonné la libération de tous les détenus, hormis les auteurs de crimes "contre la nation et les citoyens". Cette décision a été perçue "comme une goutte d'eau dans l'océan" par les militants des droits de l'Homme, qui dénoncent le maintien en détention de milliers de prisonniers politiques. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a condamné vendredi l'usage de la fore par les autorités syriennes. "Il est temps que le gouvernement syrien stoppe la répression contre les citoyens", a-t-elle déclaré à Berlin. Le principal comité syrien de défense des droits de l'Homme du pays, baptisé la Déclaration de Damas, estime que 200 militants favorables à la démocratie ont été tués depuis le début des troubles. Le président syrien fait face à un mouvement de contestation sans précédent dans l'histoire moderne de la Syrie où l'état d'urgence est en vigueur depuis le coup d'Etat orchestré par le parti Baas en 1963.